Les highlights de la saison de R.J. Barrett : y’a pas que Zion dans la vie, y’a Barrett aussi

Le 06 mai 2019 à 11:46 par Gianni Mancini

La saison des Blue Devils a monopolisé l’attention de tous les afficionados de basket universitaire, en grande partie par rapport aux prouesses de leur freak, Zion Williamson. Pourtant, dans l’ombre, il y a un autre sacré client qui a bouclé une belle campagne de patron.

On parle bien sûr de R.J. Barrett, l’arrière/ailier canadien ayant réalisé un exercice qui, statistiquement, n’a pas grand chose à envier à son coéquipier, et surtout devrait lui valoir un joli spot dans le top 3 de la prochaine Draft. 22,6 points 7,6 rebonds et 4,3 passes, allez hop, ça c’est fait, et ce fut validé par une March Madness du même acabit. Si cette incroyable escouade n’arriva pas à aller jusqu’au bout, elle restera tout de même dans les mémoires, et ne vous y trompez pas : le métronome de Duke cette saison, c’était bel et bien Barrett. Rien de choquant, tant le gamin de 18 ans (!) semblait prédestiné à de grandes choses, avant même ses débuts en NCAA. Natif de Toronto, il effectua son cursus de lycée à St. Marcelinus, où il ne tarda pas à faire des vagues. Lors de sa dernière saison dans l’Ontario, il n’y avait plus aucun doute, le garçon était un crack en puissance, et d’ailleurs, il fut le premier joueur à remporter toutes les distinctions majeures du meilleur joueur de la saison lycéenne ainsi que le championnat national depuis… un certain LeBron James. Ça commence à avoir de la gueule, et à tout ça, vous pouvez déjà rajouter une expérience internationale, puisque Barrett s’est payé le luxe d’être élu MVP de la Coupe du monde des moins de 19 ans en 2017, décrochant au passage la médaille d’or avec le Canada. La saison passée, sous les ordres de Coach K, notre suspect s’est donc retrouvé derrière un autre top prospect, annoncé même comme un talent générationnel, ce qui ne l’a pas empêché de tout cartonner, et d’être un rouage essentiel de Duke, battant même le record du plus grand nombre de points inscrits pour un freshman dans l’histoire de la célèbre fac. Plus que le scoring, c’est aussi sa vision du jeu assez impressionnante pour son âge qui fait tilter, et à ce propos, on peut dire qu’il était destiné à disposer d’un tel don, ayant pour parrain nul autre que Steve Nash, s’il vous plait. Bien sûr, tout n’est pas parfait, avec notamment un shoot extérieur encore perfectible (30,8% l’an passé), mais au vue de ses qualités et de ce qu’il a déjà montré jusque là, ça annonce plutôt du très, très lourd. On se retrouve en juin.


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