DeMarcus Cousins fête son retour avec la victoire face aux Clippers : puissance, fautes, parking, gueule ouverte, le compte est bon

Le 19 janv. 2019 à 08:19 par Giovanni Marriette

C’était évidemment le plus gros intérêt de cette nouvelle nuit de basket, avec tout le respect que l’on a pour Jake Layman ou Jaron Blossomgame. Un an après sa terrible blessure au tendon d’Achille, DeMarcus Cousins était de retour sur un parquet NBA pour former avec ses quatre compères de Golden State un nouveau type de Monstars. Allez, peur sur la ville.

Donc ça y est, le starting five des Warriors peut donc officiellement challenger Team USA, à moins que le cinq des Warriors… ne soit en fait le même que celui de  Team USA. C’était annoncé depuis quelques jours, c’est donc au Staples Center que l’on retrouverait la bête, une bête assoiffée de sang et de basket. Intronisé rect-di dans le cinq de Steve Kerr, DMC n’aura pas fait long feu pour se rappeler au bon souvenir de ses meilleures années. Un premier hook contré par Marcin Gortat, probablement des envies de retraite donc, mais un tomar surpuissant au bout de quelques minutes qui lançait son match. Dans le body language et l’intensité déployée, on est encore évidemment à des années lumières du Boogie superstar, mais gageons que le garçon avait surtout envie de gambader à nouveau, sans forcément réfléchir à quelconque système ou même sans forcément vouloir être un exemple. La seule satisfaction de la nuit ? Avoir enfin retrouvé celui qui reste encore aujourd’hui – logiquement – le pivot le plus puissant de la Ligue. Le positif à retenir de ce match pour l’ancienne idole des Kings et un peu moins des Pels ? Boogie n’a apparemment rien perdu de sa puissance et de sa vitesse, et il n’a rien perdu non plus de son adresse de loin, en témoignent un savoureux 3/4 du parking dont deux tirs rentrés consécutivement pour offrir l’écart définitif aux Dubs. Le point négatif ? Cousins a l’air toujours aussi à l’aise avec les coups de sifflet, le géant ayant passé une bonne partie de son match à contester et grimacer à chaque décision arbitrale, jusqu’à se faire sortir du game pour six fautes. Six vraies fautes, histoire de bien nous montrer que le mec s’en foutait pas mal du résultat et des stats aujourd’hui.

Bah oui, le plus important reste le fait que désormais il faudra une armée de combattants surmotivés pour venir à bout de ce roster de rêve. 28 points pour Stephen Curry, 24 pour Kevin Durant, et donc 14 points à 5/11 dont 3/4 de loin, 6 rebonds et 5 passes en 15 minutes pour la nouvelle arme fatale des Warriors, beaucoup trop cette nuit pour des Clippers portés par deux joueurs seulement, Tobias Harris en première mi-temps et le bien mignon Shaï Gilgeous-Alexandre en deuxième.. Challengé sérieusement pas les intérieurs des Clippers, DeMarcus reste DeMarcus et même si on le sent encore emprunté, on le sent également toujours capable de broyer la main d’un enfant quand il lui dit bonjour et d’écraser n’importe quel genre de sac sur n’importe quel intérieur qui croisera sa route. La rencontre de cette nuit avait des allures de reprise en douceur ? Attendez-voir les premiers soirs où Steve Kerr lui donnera du temps de jeu, il faudra inventer des synonymes de massacre.

Un ou deux cercles rudoyés, un 3/4 du parking, beaucoup de bla-bla avec les arbitres et globalement une soirée satisfaisante, voilà donc à peu près ce que nous avons vécu cette nuit à 4h30. Le prochain rendez-vous pour les double-champions en titre ? Mardi soir à… Los Angeles. Un certain LeBron James pourrait d’ailleurs tenter de remettre deux ou trois petites choses au clair face aux Dubs. Enfin peut-être, faut dire que son armée n’est pas forcément la plus solide pour partir en guerre.

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