Joel Embiid a encore fait mumuse avec la baballe : 42 points et 18 rebonds face aux Suns, hashtag qui peut le stopper

Le 03 janv. 2019 à 07:01 par Giovanni Marriette

Ah tiens, Joel Embiid a encore fait du sale. 32 points et 15 rebonds, le mec s’est régalé. Hein ? Quoi ? Ah c’est la mi-temps. D’accord, remet-moi la même Bébert. Voilà peu ou prou la réaction que certains d’entre-nous avons pu avoir cette nuit, au moment de checker les stats de ce tant (non) attendu Suns-Sixers. Car comme souvent, la performance de Joel Embiid aura fait briller de mille feux l’affiche à laquelle il prenait part…

Ça fait déjà quelques fois qu’il nous fait le coup le Jojo… Lâcher une ligne de stats à la mi-temps que 98% des basketteurs rêveraient de poser au moins une fois dans leur vie sur tout un match. Et à vrai dire, quand le pivot des Sixers l’a décidé, on ne connaît pas un humain sur Terre capable de l’empêcher de dominer comme il le fait. Trop grand, trop puissant, trop détère. Sa première mi-temps ? Tellement plus qu’une simple mixtape. Un véritable porno, à mettre entre les mains d’un public averti uniquement. Le tout début de match fut plutôt l’occasion de voir Ben Simmons se chauffer, mais la suite ne fut qu’un festival de domination. Balle au poste, buckets. Balle en bas, buckets. Balle au poste, deux lancers, buckets, balle en bas, deux lancers, buckets. Pratique pour une équipe qui galère toujours à installer un vrai jeu collectif, mais quand t’as Wilt Chamberlain qui manger des hommes dans les raquettes on ne s’emmerde pas à annoncer “tête” ou “corne”. Quand on a un ogre on le gave, et quand un ogre choppe de la bouffe il la mange. Résultat des courses ? 32 points et 15 rebonds à la mi-temps donc (!…) et au final une ligne de stats so Embiid 2018/19 : 42 points à 12/23 au tir dont 1/1 du parking et 17/19 aux lancers, 18 rebonds, 2 passes, 3 steals et 2 contres.

Une deuxième mi-temps plutôt calme, comme souvent, histoire d’éviter d’aller chercher les 81 points de Kobe ou les 70 de Booker, histoire aussi de laisser croquer J.J. Redick derrière la ligne à 3-points et Ben Simmons derrière celle des lancers (29 points à 7/11 et 15/23 aux LFS pour le meneur). Le plus fou dans tout ça ? C’est peut-être que les Suns étaient à deux doigts de revenir souffler dans les bronches de Philly en fin de match, la faute à une sacrée démobilisation des visiteurs et à un banc du banc qui assurait pour les Suns. Poke Elie Okobo et son 3/3 du parking, poke également le duo Booker/Ayton encore auteur d’une belle partition (37 points et 8 passes pour le petit, 18 points et 11 rebonds pour le grand). Mais ce match devait indubitablement finir dans les immenses mains de Joel Embiid, qui aurait de toute façon géré le business si le besoin s’en était vraiment fait ressentir. Et vous connaissez la chanson. Balle au poste, buckets. Balle en bas, buckets. Balle au poste, deux lancers, buckets, balle en bas, deux lancers, buckets. La formule a commencé à faire ses preuves, et ce soir le résultat fut donc un sympathique 42/18 des familles. Mons-tru-eux.

Désoles messieurs les Suns, veuillez vous diriger vers la pharmacie la plus proche. Cicatrisation prévue demain soir face aux Clippers, alors que Joel Embiid et ses potes tenteront pour leur part de victimiser les Mavs samedi soir. Allez, boxscores, et Bétadine pour tout le monde.

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