Les Spurs remportent un nouveau match au forceps : victoire face à Dallas, malgré un Luka Doncic déjà monstrueux

Le 30 oct. 2018 à 08:32 par Giovanni Marriette

DeMar DeRozan
Source image : NBA League Pass

On les aime ces derby texans, depuis cette douce époque lors de laquelle Bruce Bowen cherchait à tout prix à péter les genoux d’un MVP allemand, ou encore celle où Vince Carter plantait des game winners dans le corner en Playoffs. Aujourd’hui encore la rivalité demeure, et cette nuit encore les deux franchises se sont livrées une fort belle bataille.

Les ambitions des Spurs et des Mavericks ont beau être différentes cette saison, il n’empêche que les rosters en place nous donnent encore et toujours envie de cliquer sur Play. D’un côté un renouveau total, avec changement de franchise player, départ des légendes et tout le toutim, et de l’autre le début probable d’une bien belle histoire, une histoire qui termine en ic. L’assurance donc d’assister à une rencontre agréable, dans la mesure également où les hommes de Gregg Popovich sont cette année parmi les meilleures attaques et les… pires défenses de la Ligue. Les présentations sont faites, mais que s’est-il donc bien passé cette nuit à l’AT&Center ? Un match rythmé comme prévu, toujours équilibré donc pas de quoi s’ennuyer. Le fil rouge de la rencontre ? Le duel entre un DeMar DeRozan qui n’aura pas mis longtemps à s’imposer comme le patron de son nouveau squad (meilleur scoreur de l’histoire des Spurs sur les cinq premiers matchs d’un mec à SA) et… un Luka Doncic qui n’en finit plus – déjà – de retourner les cerveaux Outre-Atlantique. L’expérience face à l’insouciance, une peau de bébé face à une peau abîmée, amenez-moi le pop-corn qu’on en finisse.

Huit points d’avance à la mi-temps pour San Antonio, malgré un Doncic à quasiment vingt pions, les Mavs qui prennent le troisième round, chic alors on va encore avoir droit à un money time dans les règles de l’art, comme quasiment à chaque sortie des Spurs depuis le 16 octobre. Le prodige slovène en est alors à faire du sale mais c’est d’abord Patty Mills qui va sonner l’heure du dessert, avant que Dennis Smith Jr. ne se retrouve au point de penalty pour donner la win aux cow-boys de Mark Cuban. Oui mais voilà, DSJ n’a peut-être jamais entendu parler de Nick Anderson, mais il a grandi avec Boris Diaw et LeBron James. Résultat des courses 1/2 au lancer, balle de match pour les Spurs, qui ne profiteront pas de l’aubaine, enfin pas cette fois-ci. Car l’overtime sera gérée plutôt sereinement par le squad le plus expérimenté des deux, et c’est évidemment l’ancien Raptor qui lâchera le dernier dagger pour donner cinq puntos d’avance aux desperados Spurs. Le score final ? 113-108. Le duel du soir ? 31 points à 11/18, 8 rebonds, 4 passes et déjà un fat career high pour Luka, 34 points, 6 rebonds, 9 passes et le game winner pour DeMar DeRozan.

Logique somme toute respectée et tout le monde il est content, car si les Spurs continuent à engranger des victoires qui pourraient être capitales dans quelques mois, les Mavs poursuivent pour leur part leur mue en confiant les rênes de leur équipe à deux gamins au potentiel bien excitant. Poke Harrison Barnes, tu croyais quand même pas qu’on parlait de toi là ?

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