Les Rockets se font fesser par les Pelicans devant leur public : retard à l’allumage pour les fusées

C’était peut-être THE affiche de la soirée. Les Rockets Houston, prétendants au titre, lançaient leur saison devant leur public avec la réception des New-Orleans Pelicans pour une rencontre qui s’annonçait explosive, pendant laquelle on attendait au tournant le MVP en titre, James Harden. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les fusées ont raté leur décollage.

L’été des Houston Rockets n’en finit plus de diviser, entre ceux qui les pensent meilleurs que la saison passée et ceux qui les trouvent moins défensifs, pensant que l’équipe perdait au change après avoir récupéré Carmelo Anthony et lâché Trevor Ariza. Beaucoup de bla-bla et de débats sans réponses, il était temps de foutre le feu sur le parquet et de prouver que la franchise texane serait encore une des meilleures de la Ligue. Et quoi de mieux que de recevoir un sérieux contender de sa Conférence ? On le savait avant le match, les équipes qui s’affrontent ont deux styles assez différents puisque les Rockets se reposent beaucoup sur l’isolation et le tir du parking, pendant que les Pelicans s’appuient énormément sur une raquette solide et dominante. Parce que oui, NOLA a perdu DeMarcus Cousins mais les dirigeants ont fait le boulot en récupérant Julius Randle qui semble être un très bon complément au Unibrow, sans oublier Nikola Mirotic, toujours rasé de près pour les grandes occasions. Du côté des Rockets, on avait un œil attentif sur Melo qui a commencé la rencontre sur le banc (oui oui vous avez bien lu ! ) mais qui a tout de même passé 27 minutes pour un rendement… Mélonien. L’ancien du Thunder a fait une classique : quelques shoots très bien sentis, de l’isolation inutile, un peu de briques et une défense proche du néant dans la raquette. Le numéro 7 termine ainsi la rencontre avec 9 points et 4 rebonds, à 30% au tir.

La rencontre est tout de suite mal embarquée pour Houston qui peine à rentrer ses tirs du centre-ville, à l’image de James Harden qui préfère se reposer sur sa connexion avec Clint Capela. L’attaque reste assez efficace mais la défense texane va sombrer pendant 48 minutes, incapable de contrer le duo Davis-Mirotic épaulé en sortie de banc par Julius Randle. Respirez un grand coup et prenez une chaise, les trois grands dadets des Pelicans ont cumulé 87 points, 34 rebonds, 14 passes décisives, réussissant 33 tirs sur 56 tentés ! Dear god. Les coéquipiers de Chris Paul ont tout essayé pour tenter de défendre la raquette du mieux possible, ce qui a poussé Nikola Mirotic à les punir du parking en scorant 6 paniers primés et dégoûtant littéralement ses adversaires et leurs fans qui n’ont pas fait long feu dans les tribunes du Toyota Center. Le verdict est terrible pour James Harden qui est resté sous la barre des 20 points et pour son équipe qui a encaissé plus de cent points en trois quart-temps, complètement à la ramasse. Le match d’ouverture à domicile devait servir pour envoyer un message fort à toute la Ligue et on peut le dire sans soucis : ils se sont complètement ch*** dessus ! Les Rockets vont vite devoir se ressaisir et bosser un peu les systèmes défensifs parce qu’il y a une équipe à aller chercher du côté de la Baie. Pour les Pelicans, l’entrée en matière est impeccable grâce à un match complet et monstrueux de ses big men qui eux envoient un message : Boogie ou pas Boogie, balek.

Cette première soirée à Houston devait être un tremplin pour une nouvelle saison ambitieuse, elle s’est finalement transformée en grosse claque dans les dents. Attention à la réaction samedi chez les Lakers car ce soir on attendait The Beard, et on a finalement eu un ex-barbu et un monosourcil. Mais merci à eux car ce soir, on s’est bien poilé. 

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— New Orleans Pelicans (@PelicansNBA) October 18, 2018

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