James Harden emmène les Rockets aux Bahamas pour un remake des Bronzés : sur un malentendu ça peut marcher

Le 21 août 2018 à 10:59 par Clement PLB

Rockets
Source image : NBA League Pass

Depuis la saison dernière, James Harden emmène toute son escouade de snipers et son garde du corps perso Clint Capela aux Bahamas pour une semaine ludique. L’objectif ? Renforcer les liens au sein du groupe et intégrer les petits nouveaux. Le programme ? Du fun, de la bronzette, de la camaraderie et un peu de basket histoire de.

Après une saison frustrante collectivement, avec la défaite du Game 7 contre les Warriors en Finale de Conférence, mais enfin couronnée de succès individuellement, avec un beau trophée de MVP bien mérité, James Harden a décidé de repartir sur les mêmes bases qu’en 2017 en organisant cette petite expédition collective dans les Caraïbes. Planifiée juste avant la reprise du training camp, The Beard explique son intérêt à Fox 26.

“C’est extrêmement important. Je pense que c’était super pour nous l’an passé car on avait pu forger notre cohésion avant le training camp, en intégrant évidemment Chris Paul et P.J. Tucker. On a déjà une année au compteur, et d’autres joueurs sont arrivés comme James Ennis et Melo. Il faut juste qu’ils s’acclimatent au groupe, et c’est quelque chose qui est nécessaire.”

C’est donc aux Bahamas que les deux nouveaux venus, Carmelo Anthony et James Ennis vont être intégrés à la team, et que l’alchimie du groupe va pouvoir se renforcer. Sympa comme destination, ça nous permet d’imaginer Melo en Gérard Jugnot, l’enrobé qui râle tout le temps, Harden en Christian Clavier avec son slip mythique et Chris Paul en Michel Blanc, la petite fouine. Les trois copains assis sur un magnifique Banana Boat pour la photo de vacances, CP3 et le barbu à l’avant pour équilibrer Carmelo à l’arrière. Bon trêve de plaisanteries, car oui pour les Rockets cette semaine est essentielle et P.J. Tucker en est le meilleur témoin, lui qui l’a vécu en tant que bizuth il y a un an.

“C’est un point crucial, aussi tôt dans la saison, car on peut apprendre à se connaître, sur le terrain. C’est un tout, surtout quand on ajoute de nouveaux éléments, des joueurs qui vont beaucoup jouer. Simplement construire une cohésion. Les gars se connaissent. On est amis.”

On se moque mais l’intérêt est réel. Il est vrai qu’un groupe qui vit bien joue mieux qu’un groupe qui ne s’entend pas. La démarche a un réel intérêt sportif et humain, les grands gaillards tatoués pouvant y lier des liens d’amitié essentiels à la bonne entente au sein du groupe. La solidarité, la tolérance, l’envie de jouer pour le copain, et tout simplement d’être ensemble sont des valeurs qu’on a du mal à retrouver en NBA, ce qui est bien dommage.

Les Rockets aux Bahamas, ça ressemble à la suite du film Rasta Rockets, et pourtant c’est tout ce qu’il y a de plus sérieux. En bon chef de file, James Harden s’emploie à créer une atmosphère positive au sein du roster de Houston et c’est tout à son honneur. C’est en plus l’occasion pour Carmelo Anthony de montrer qu’il est toujours le meilleur pour descendre les buffets à volonté.

Source texte : Fox 26