NBA Flashback 2017-18 #12 : le jour où Bradley Beal a passé la barre des 50, épicentre d’une saison magnifique

Le 12 juil. 2018 à 09:22 par Giovanni Marriette

Bradley Beal
Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Question : qui était le franchise player la saison passée à Washington ? Tic tac, tic tac. Réponse, Bradley Beal. N’en déplaise à John Wall, limité à 41 rencontres et globalement beaucoup moins tranchant que son collègue du backourt même lorsqu’il était en tenue de match. Un mal pour un bien donc, puisque la saison tronquée de l’ancien point guard de Kentucky aura permis à Bradley Beal d’envoyer la plus graosse saison de sa carrière, récompensée d’ailleurs, à défaut de bons résultats collectifs, par une première sélection au All-Star Game. Allez, flashbeal.

On connaissait son talent, on sait désormais qu’il est capable d’être bon… toute l’année

40 points face aux Suns, 36 contre Cleveland et 38 à Toronto, le tout en cinq jours et pour entamer la saison, Bradley Beal envoyait très vite un message à ses haters. Puis une première absence de Jean-Mur durant laquelle Billou va chauffer sévère, ça on y reviendra un peu plus bas. 39 pions contre les Bulls, 41 face au Thunder, 36 contre les Knicks, autant d’autres perfs qui auront fait de Bradley Beal le vrai leader de ces drôles de Wizards 2017-18, et qui prouvent aux courageux fans de Washington que c’est bien d’un vrai duo de choc dont ils disposent à l’aube d’une nouvelle saison qui devra faire oublier la déception du printemps dernier. Une défense solide, ça on le savait, une capacité de devenir bouillant de temps en temps, on le savait aussi, mais c’est davantage la constance que Beal a ajouté à son CV depuis un an. Une saison pleine, ponctue par des moyennes de 22,6 points, 4,5 rebonds, 4,4 passes et 37,5% du parking, plutôt pas mal quand on sait qu’il a pris plus de 500 tirs from downtown d’octobre à avril. Une première sélection au All-Star Game donc, mais aussi quelques soirées mémorables, comme ce 5 décembre à Portland, une date désormais connue comme celle du career high du bonhomme.

51 points à 21/37 dont 5/12 du parking et 4/5 aux lancers en 43 minutes

Record en carrière aux points, records en carrière pour les tirs rentrés et les tirs tentés, 30 points de plus que le reste de son starting five en cumulé, autant vous dire que ce Blazers-Wizards n’est pas à montrer dans toutes les écoles. Sans John Wall, les Sorciers s’en remettent une nouvelle fois à leur sniper attitré, bien heureux de mettre les pieds dans un Moda Center qui n’est pas connu pour être un sanctuaire pour les scoreurs, malgré de gros progrès lors de la dernière régulière. Ce soir-là Damian Lillard sera comme bien souvent au rendez-vous en posant sa trentaine de points, mais c’est bien Bradley Beal qui repartira avec le scalp de tous les mecs l’ayant croisé dans la soirée. Seul ou accompagné des écrans de ses vigils perso, de près, de loin, la soirée aurait duré deux heures de plus que le petit bloc en aurait scoré 100. Record à 42 explosé, on monte jusqu’à 51 après un dernier dunk de carotteur, au terme d’une soirée un peu chelou en mode Mamba Day, plus proche d’un jubilé de Bradley Beal que d’un vrai match de basket.

Highlights juste ci-dessous d’un match de toute manière historique pour les Wizards et leur meneur, avec une impression claire et nette laissée par le snippa, celle d’un joueur suffisamment talentueux pour porter sa franchise un peu plus haut que la triste huitième place de la saison passée. Allez, boulimie.