DeAndre Jordan pourrait “opt-in” avant d’être transféré : une dernière fleur avant de quitter les Clippers

Le 27 juin 2018 à 10:00 par Hugo Chalmin

DeAndre Jordan
Source image : Youtube

On parle beaucoup des décisions de LeBron James et de Paul George (qui pourraient être liées) mais il y en a une autre qui sera intéressante à suivre, celle de notre ami DeAndre Jordan. Le pivot des Clippers peut tester le marché en levant sa player option mais selon les dernières infos, il pourrait décider d’opt-in pour mieux être transféré par la suite.

Il va être excitant à suivre, ce feuilleton autour du grand DeAndre Jordan. On le sait, le pivot a été au cœur de plusieurs rumeurs de transferts lors de cet exercice 2017-18. Cette volonté du front office des Clippers de voir ce que l’on pourrait leur proposer en échange de leur big man peut s’expliquer par le fait que la seconde franchise de Los Angeles entame une période de reconstruction. À vrai dire, cette dernière avait commencé l’été dernier avec le trade de Chris Paul l’envoyant chez les Rockets en échange de 27 role players, du concierge du Toyota Center et deux mecs de la NASA. Notre copain CP3 l’avait joué sympa puisqu’il a prévenu sa team qu’il ne prolongerait pas une fois que son contrat allait devoir être renouvelé, c’est-à-dire en cette période estivale 2018. Plutôt cool le Point God car même si les Bateaux à voile n’ont pas récolté de la mégastar dans le package, ils n’ont pas vu leur meneur partir contre walou. La deuxième étape de la liquidation du trio Paul-Griffin-Jordan a eu lieu en février avec le départ de Blake en direction de Detroit pour recevoir Tobias Harris, Avery Bradley et ce bon Boban Marjanovic. Vous sentez venir la suite ? Et oui, il semble que le prochain à devoir faire ses valises porte le nom de DeAndre Jordan. Dernier membre de Lob City, DJ ne devrait pas faire de vieux os en Californie. Après avoir longtemps pensé que le steak de 120 kilos allait lever sa player option pour se faire draguer par d’autres franchises, on se rapprocherait finalement d’un opt-in de Dédé avant d’être transféré selon Marc Stein du New York Times. Comme Monsieur Paul, cela permettrait aux Clipps de toucher quelque chose en échange de DeAndre The Giant.

Avant toute chose, il est important de souligner que cette hypothèse serait une bonne option pour DeAndre Jordan financièrement parlant, étant donné que le marché est pas mal bouché cet été avec un nombre restreint de franchises capables de sortir le chéquier pour s’attacher les services du deuxième meilleur rebondeur de la NBA. Activer sa player option permettrait à DAJ de garder ses 24 millions à l’année et d’élargir les possibilités l’an prochain où les masses salariales s’annoncent moins bloquées. À noter que l’ami DeAndre a jusqu’au 29 juin pour prendre sa décision mais il y a une franchise qui se fait actuellement dans le froc en attendant le choix du bonhomme. On parle bien sûr des Mavericks qui sont très chaud sur ce dossier mais qui pourraient être refroidis par un transfert alors que Mark Cuban souhaite plutôt le signer en agent-libre. Mais bon, on commence à le connaitre, si jamais il doit envoyer du Wes Matthews et deux, trois bricoles pour attirer Jojo dans son Texas natal, on peut imaginer que le proprio de Dallas ne vas pas hésiter longtemps. Parce que même si le 35ème choix de la Draft 2008 n’est pas le meilleur pivot de la Ligue, il reste un mec qui va dissuader dans la raquette et qui chope du rebond plus vite qu’un aspirateur Dyson. Surtout qu’apporter de la viande dans la peinture des Mavs ne serait pas la pire idée du siècle étant donné la très faible quantité de barbaque aux postes 4 et 5. Sans parler d’une association avec Dennis Smith Jr. et Luka Doncic pour le gaver de caviar toute l’année.

Si les Mavs draguent DeAndre Jordan, il ne faut pas oublier que ce n’est pas le premier choix de Mark Cuban. On le sait, il voudrait en priorité un certain DeMarcus Cousins et c’est compréhensible vu les compétences de Boogie. Il faudra de toute façon compter sur les Clippers pour explorer toutes leurs options.

Source texte : New York Times