Copain d’avant : les Sixers renaissent, mais il reste du chemin pour retrouver l’époque dorée de 1967

Le 25 mars 2018 à 12:36 par David Carroz

Chaque semaine, en collaboration avec Clutch-23, TrashTalk vous propose de jeter un coup d’œil dans l’album souvenir de la Ligue pour voir ce que ses acteurs pouvaient nous proposer il y a quelques années. Joueurs, arbitres, dirigeants, tous pourront être vus sous un nouveau jour en plongeant dans cette boite à archives. So kick off your shoes, sit down, have a beer and enjoy.

Avant le match de cette nuit, les Sixers présentaient un bilan de 41 victoires pour 30 défaites leur permettant d’obtenir l’avantage du terrain au premier tour des Playoffs puisque cela correspond à la quatrième place à l’Est. Pas mal pour un retour en post-season après plusieurs années de tanking disettes. Si Philly a été la risée de la Ligue depuis 2012, la franchise n’en demeure pas moins historiquement une place forte en NBA. Après un premier titre – sous la bannière des Syracuse Nationals – en 1955, l’équipe a de nouveau tutoyé les sommets au milieu des années soixante. Avant de reconquérir le Graal en 1967 au terme d’une des saisons les plus abouties de l’histoire. Avec 68 victoires pour 13 défaites – record à cette époque – Wilt Chamberlain et les siens ont battu les Celtics en finale de division. Un exploit puisque les hommes verts n’avaient plus perdu une série de Playoffs depuis 1958 et une défaite en Finales face aux Saint Louis Hawks. Mais le roster des Sixers avait fier allure en 1967, du meneur Wali Jones à Wilt The  Stilt dans la peinture en passant par Hal Greer à l’arrière, Chet Walker, Billy Cunningham et Luke Jackson pour gérer la rotation aux postes 3 et 4. Le tout dirigé par Alex Hannum… tiens, c’est justement lui qui coachait les Hawks en 1958. Autant dire que les pièces du puzzle étaient réunies pour un triomphe, même le grand Bill Russell, battu, reconnaissait la supériorité des Sixers.

Ce documentaire revient sur cette année exceptionnelle en demandant aux protagonistes de revenir sur les raisons d’une telle dynamique. Entre expérience, complémentarité et désir de vaincre, les planètes étaient alignées du côté en Pennsylvanie.