Preview Wizards – Cavaliers : beaucoup de blabla côté Washington, maintenant va falloir stopper LeBron

Le 17 déc. 2017 à 20:57 par Stanislas Frégard

LeBron James choqué visage
Source image : NBA League Pass

Sans pression, Bradley Beal avait déclaré il y a quelques mois que Cleveland voulait éviter Washington lors des derniers Playoffs, en prenant la seconde place à l’Est. Il va falloir assumer ces propos car il est sûr que le King voudra montrer que les Cavs ne veulent éviter personne. Pas d’échappatoire pour l’arrière, ce soir à minuit.

Très cher Bradley, on se rappellera surtout de la rencontre de début novembre à la Capital One Arena. 57 points, 11 rebonds, 7 passes, 3 interceptions, 2 contres, 23/34 au tir, Scott Brooks en PLS, voici le bilan du dernier passage de l’ouragan LeBron dans la capitale. Une victoire majuscule dans un début de saison bien compliqué des Cavs à cette époque. Alors, on se dira, les situations ne sont pas comparables car les Cavaliers sont enfin en forme avec 17 victoires lors des 18 dernières rencontres, on est loin du bilan à peine positif du tout début de campagne. Sauf que le banc de Cleveland est profondément meurtri pour la rencontre de ce dimanche. Tyronn Lue ne pourra pas compter sur un D-Wade retrouvé, Iman Shumpert est out et Derrick Rose est encore en galère. Lors de la dernière confrontation entre les deux franchises, les joueurs en sortie de banc n’avaient scoré que 20 points pour Cleveland. Il va donc falloir une performance titanesque du King ou de Love dans le cinq pour tenter de compenser le déficit numérique, le tout en back-to-back puisque les Cavs disposaient du Jazz hier soir.

En face, les Wizards montent petit à petit, sans être flamboyants. John Wall est revenu depuis deux matchs mais ses apports statistiques sont loin de ses moyennes habituelles. On pouvait s’y attendre, le préchauffage demandera quelques semaines. Bradley Beal, bien que sérieux cette saison, est encore irrégulier pour pas mal de monde : passer de 51 points à Portland et ensuite s’effondrer à Utah avec 10 petites unités, un beau symbole des montagnes russes proposées par Washington sur ces deux premiers mois de compétition. A cela, on ajoutera volontiers Scott Brooks qui montre aisément qu’il ne suffit pas d’avoir un bon roster pour être un bon coach et vous avez tous les ingrédients pour comprendre le bilan mitigé des Wizards actuellement. Après, tout n’est pas à jeter, Washington n’est plus autour des places 8 ou 9. Quatrièmes derrière Boston, Cleveland et Toronto, les potes de Ian Mahinmi veulent squatter le podium mais ce wagon de tête semble loin d’eux pour le moment, avec l’écart qui a été creusé dans la colonne des défaites. Les coéquipiers de Jean Mur sont en 16-13 alors que les Raptors 3èmes sont déjà en 19-8. De surcroît, ils sont ex-aequo avec les Pistons, les Pacers, les Knicks et ont seulement une victoire de plus que les Bucks et le Heat.

Alors, dans nos habituels duels, on ne parlera pas du King car, à la vue de ses performances récentes, on se demande bien qui peut bien le stopper voire même le freiner. On ne parlera pas non plus de la match-up des coachs, réservée aux plus grands humoristes de l’Hexagone. Le premier affrontement qui est intéressant est celui des back-court. Jose Calderon assure plutôt bien l’intérim avec les absences de Derrick Rose et de Isaiah Thomas. Le genre de phrase que l’on plaçait dans un bingo en début de saison, sauf qu’aujourd’hui Rozey assure et les punchlines sont au silence. Sur son aile, même si son match contre Utah restait décevant, on attend une vraie grosse perf de mammouth de la part de J.R Smith. Du côté des Wizards, on attendra forcément la paire Bradley Beal – John Wall, elle qui devra outrageusement dominer le clan d’en face. Les potentiels 50 points et 15 passes combinées feraient le plus grand bien à Washington, qui auront besoin de ça et d’une grosse défense afin de faire chuter Clevelanb.

Après une première défaite à la maison un peu plus tôt cette saison, il serait temps de se rebiffer un peu côté Washington. Difficile de croire que LeBron en remettra 57, mais ce sont surtout les Wizards qu’il faudra surveiller sur cette partie : les Cavs en back-to-back, Wall qui doit chauffer, le blabla antécédent, avec les paroles doivent venir les actes.