Bradley Beal affirme que les Cavs voulaient éviter Washington : venant d’un gars qui se fait fumer par Kelly Olynyk c’est gonflé

Le 20 mai 2017 à 16:34 par Antoine Albaut

Bradley Beal
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Après s’être fait sortir des Playoffs par Kelly Olynyk et son squad, Bradley Beal est venu lâcher sa petite déclaration à propos de Cleveland dans la presse. L’arrière de Washington a toujours été un pro du timing.

L’arrière des Wizards n’a pas sa langue dans sa poche et on commence à avoir l’habitude. Après avoir côtoyé le fond de la Conférence Est au début de saison, les mecs de la capitale se sont bien repris pour finir troisième et rencontrer Boston en demi-finale de Conférence. Washington s’est fait sortir au terme de sept matchs disputés contre les Celtics mais sans jamais en perdre un à la maison. Les Cavs, eux, ont joué Toronto au même stade des Playoffs et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas trop eu de difficultés à sweeper les dinosaures. Bref, lors de saison régulière, chacun se rappelle du match incroyable qui a eu lieu entre les coéquipiers de John Wall contre ceux de LeBron. Un tir venu d’ailleurs du King, Beal en mission, sûrement le plus beau match de l’année. Washington a donné du fil à retordre aux champions en titre et cela a dû gonfler l’égo de notre ami Bradley, au point de sortir les déclarations suivantes à Chase Hughes de CSN Mid-Atlantic.

“Cleveland ne voulait pas nous voir. Je l’ai toujours dit. Je pense qu’il y a une raison s’ils ne nous ont pas joués au deuxième tour. S’ils étaient amenés à perdre, c’était en finale de Conférence. Ils savent qu’on aurait représenté un gros défi. On aurait tout donné chaque soir pour essayer de gagner. On n’aurait pas été perturbé par les gars sur le terrain.”

Alors par où commencer ? Premièrement, le niveau de jeu de Cleveland n’est absolument pas le même que lors de la saison régulière. LeBron est sur un nuage et on ne voit pas qui dans l’effectif de Washington aurait pu l’arrêter. Puis mon garçon, si tu voulais jouer Cleveland, il fallait peut-être gagner contre Boston, non ? Ne pas être capable d’arrêter Kelly Olynyk et penser avoir une chance contre les gars de l’Ohio, c’est gonflé. Alors il est possible que les starters de la capitale auraient donné plus de mal à Kyrie Irving et compagnie, mais défensivement ils en auraient pris 130 aussi.  Puis quand tu as connu les Pistons des années 2000, les Celtics du Big Three ou même remonté 3-1 en Finale NBA contre le meilleur bilan de tous les temps, pas sûr que Bradley Beal et ses copains t’impressionnes. En tout cas, ce petit tacle de l’arrière risque d’attiser quelques échanges musclés l’année prochaine dans la Conférence Est et on ne va pas s’en plaindre.

On se retrouve l’année prochaine Bradley. En attendant tu peux regarder les Playoffs depuis ta télé, c’est pas mal aussi. 

Source texte : CSN Mid-Atlantic