Deux semaines minimum pour Stephen Curry : plus de peur que de mal, on respire à Golden State !

Le 06 déc. 2017 à 06:25 par Bastien Fontanieu

Stephen curry
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On attendait les résultats de l’IRM avec impatience, ils sont tombés en toute fin de soirée ce mardi : Stephen Curry n’a pas de grave blessure à la cheville, il devra simplement se reposer pendant quelques jours.

Voilà qui rassurera un paquet de fans, dont la quasi-intégralité de la Dub Nation. Suite à la fin du match opposant les Pelicans aux Warriors ce lundi, nombreux étaient ceux qui transpiraient en comptant les secondes. Quand saurons-nous la gravité de la situation ? Quel est le niveau de douleur de cette cheville tordue ? De retour à Oakland, Steph réalisait ses examens et le staff de Golden State croisait les doigts pour que rien de compliqué ne s’affiche. Aux alentours de 23h en France, le bilan est tombé avec un gros ouf de soulagement : simple entorse pour Curry, réévaluations dans deux semaines, on fait une pause pendant ce temps-là. De quoi permettre à Steve Kerr de dormir tranquille, mais aussi au coach de réaliser de premiers ajustements. Car si le premier message envoyé par la franchise propose un check-up dans 15 jours, les sous-titres ont aussi été fournis à cette occasion. Il s’agira surtout d’une surveillance quotidienne concernant la cheville de Steph, avec premier bilan dans deux semaines et un bon gros frein pris à deux mains par le staff médical des Dubs. Déjà que le meneur jouait avec une main endolorie, maintenant ce sont ses jambes qui s’y mettent ? Inutile de forcer sur la bête, le principal se joue au mois de juin et Golden State a tout ce qu’il faut en stock pour maintenir le niveau d’excellence au-dessus de la concurrence. D’où cette question d’ajustements.

Car en l’absence de Curry, les Warriors vont devoir évoluer avec trois gros joueurs, un paquet de bons lieutenants, mais une hiérarchie à bien réinstaller. Deux matchs seulement ont été joués sans le double-MVP cette saison (1 victoire, 1 défaite), cette fois les soldats d’Oakland auront la possibilité de se découvrir un peu plus sans le numéro 30 à leurs côtés. La très bonne nouvelle, si on regarde le programme avec un objectif assez large, c’est que Golden State va jouer 9 de ses 12 prochaines rencontres à domicile, et contre un paquet d’équipes situées dans le bas de tableau des deux conférences. Ce qui permettra aussi à tout le monde de s’adapter sans la pression du résultat, même si à Houston on se concentrera pour tenter de creuser l’écart tout en haut du classement. La mauvaise nouvelle, entre guillemets, c’est qu’on n’avait pas vu Curry subir de galères aux chevilles depuis longtemps, le phénomène ayant adapté son jeu et limité les pénétrations casse-gueule pour davantage rester sur les parquets. Cinq immenses saisons avec minimum 78 rencontres, des absences bien plus décidées par le staff des Warriors que par les dieux de la santé, ce coup d’arrêt sera à prendre au sérieux pour mieux aborder la suite.

Pas de quoi se tailler les veines à Oakland, grosse frayeur pour Curry mais pas de quoi mettre sa saison en doute. Ce break tombe à pic, mine de rien : à lui d’en profiter pleinement.

Source : Yahoo Sports