Houston déroule encore une fois en déplacement : 10 victoires en 11 matchs, chez vous c’est chez nous

Le 04 déc. 2017 à 07:54 par Bastien Fontanieu

james harden rockets
Source image : Montage YouTube

Encore un match on the road pour James Harden et ses potes, encore une balade gérée avec maîtrise. Houston n’est pas que sur 7 victoires de suite, Houston est carrément sur 10 victoires en 11 matchs en déplacement.

Et ça, mesdames et messieurs, c’est assez flippant. Seuls les Celtics sont véritablement proches des Rockets avec deux défaites hors de leurs terres cette saison, mais sinon ? C’est l’autoroute pour Mike D’Antoni, qui a l’air de se ramener dans chaque arène comme s’il s’agissait d’un playground. Confiant, serein, le coach de Houston met en place son plan de jeu et demande à ses cadres de l’exécuter. Cette nuit, c’était d’abord Eric Gordon, puis James Harden, puis Chris Paul. Le tout dans l’ordre, pour que Brandon Ingram et sa bande ne pensent pas un seul instant à l’emporter. Et pourtant, les visiteurs n’ont pas semblé appuyer sur quelconque accélérateur, c’est comme si tout se passait comme prévu et… pouf, 20 points de retard. Voilà le niveau de jeu exceptionnel auquel les Rockets nous ont habitués sur ce début de saison, faisant passer chaque match pour une potentielle démonstration offensive et transformant chaque déplacement en une balade de santé. Hormis le revers à Memphis du 28 octobre dernier ? C’est l’invincibilité totale on the road. Une confiance globale qui était déjà ressentie en l’absence de CP3, mais qui prend une dimension supplémentaire maintenant que le meneur est de retour et commence à préchauffer. Lonzo Ball peut le confirmer.

Golden State, Sacramento, Philadelphie, Charlotte, New York, Atlanta, Indiana, Phoenix et maintenant Los Angeles avec les Lakers, autant de villes ou de franchises qui ont dû rendre leurs armes face à l’armada texane. Et le pire ? C’est que ce n’est pas comme si Houston s’échappait de justesse de certaines de ces régions, avec une victoire glissée dans la poche extérieure de la valise. Il y a de véritables branlées, chez les Hornets, les Pacers, les Knicks, les Hawks, les Suns, les Grizzlies, ce qui apporte son lot d’avantage comme d’inconvénients. L’avantage principal, c’est qu’une équipe aussi bien huilée peut recharger ses batteries et sait surtout ce qu’il faut exécuter dans les moments chauds. L’inconvénient, et on l’a vu pour pas mal d’équipes par le passé, c’est que les tests dans des matchs serrés sont peu nombreux. Le dernier match tendu pour les Rockets ? C’était face aux Cavs, il y a quasiment un mois (9 novembre). Et avant celui-là ? Il fallait remonter à Philadelphie, le 25 octobre. Un finish signé Eric Gordon, une autre époque quand on y pense. Car depuis, c’est blowout sur blowout, démo sur démo, à la maison comme en déplacement. Deux ou trois petites défaites pour décorer le paysage, mais bien plus une question d’assaisonnement que de plat principal. Houston déroule, James Harden en premier, et difficile de savoir quand aura lieu le prochain match très serré.

Peut-être cette semaine, à Utah ou Portland ? Et dire que ce sont les deux seules rencontres des Rockets jusqu’à lundi prochain… Vous l’aurez compris, tout va bien dans H-Town, et ce n’est pas prêt de changer.


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