Coach de l’Année 2017-18 : cette fois-ci c’est pour Brad Stevens !?

Le 04 nov. 2017 à 15:28 par Alexandre Martin

Brad Stevens - coach
source : youtube

Alors que nous n’en sommes encore qu’au début de la saison régulière, il est temps de commencer à se projeter sur les futures récompenses individuelles qui seront décernées une fois la saison terminée. Le titre de coach de l’année est une distinction très prisée parmi les tacticiens ou autres sorciers qui sévissent depuis les bancs chaque soir dans les salles NBA. Il est évidemment encore bien trop tôt pour deviner assurément qui sera le vainqueur mais quelques tendances sont déjà bien réelles, et permettent d’établir un classement.  

Il en sera de même chaque mois, nous suivrons de très près les performances et les résultats obtenus par les entraîneurs aux quatre coins de la Ligue. Ce ranking se base sur plusieurs critères dont quelques uns très statistiques comme le bilan, les points marqués et encaissés ou encore le pourcentage de réussite au tir de l’équipe lorsque c’est pertinent (grandes stats). D’autres paramètres moins facile à “chiffrer” entreront également en ligne de compte comme le jeu proposé, l’utilisation des joueurs ou des forces de l’équipe…

Bilan et statistiques au 4 novembre 2017

PlaceEntraîneurBilan du mois

10

 

 

Nate McMillan
Nate McMillan

 


 

Mention : “Paul comment ? “

Bilan : 5 victoires – 4 défaites soit 55,6%. 7ème à l’Est

Dynamique : 3 victoires sur les 4 derniers matchs.

McMillan a fait un choix clair et net à la vue du roster qui lui a été confié pour cette saison : défendre aussi dur que possible mais surtout courir, courir et courir. Du coup, ces Pacers ont au moins une philosophie de jeu claire ce qui n’était pas le cas depuis deux saisons. Ensuite, l’ami Nate s’applique à mettre Victor Oladipo dans les meilleurs conditions possibles et ça paie. De même pour Domantas Sabonis. Les Pacers sont agréables à regarder et les résultats sont intéressants. Keep on !

9

 


Steve Clifford
Kemba Walker, TrashTalk Fantasy League
Mention : “Walker Charlotte Ranger”

Bilan : 5 victoires – 4 défaites soit 55,6%. 6ème à l’Est

Dynamique : 3 succès sur les 4 derniers matchs.

Pas de Batum pendant plusieurs mois mais Steve Clifford n’a pas du tout paniqué. Dans le sillage d’un Kemba Walker niveau All-Star, le coach des Hornets a su faire les bons choix pour que son groupe reste compétitif. Il donne la primeur à Jeremy Lamb devant Michael Kidd-Gilchrist. Il utilise très bien les deux rookies Monk et Bacon en sortie de banc. Il laisse Dwight Howard faire son chantier avec du Cody Zeller en back-up. Ces Hornets ne sont pas fous mais ces Hornets sont bons ! Comme coach Clifford en fait.

8

 


Quin Snyder
Quin Snyder
Mention : “Défense, rigueur et collectif”

Bilan : 5 victoires – 4 défaites soit 55,6%. 6ème de l’Ouest

Dynamique : 5 victoires en 6 matchs à domicile.

Gordon Hayward et George Hill partis, ce sont les deux plus gros joueurs offensifs du Jazz qui se sont faits la malle pendant l’été. Ce n’est pas ça qui va arrêter Quin Snyder et sa bande de jazzeux. L’idée : on se regroupe encore plus autour de cette idée de défense en acier trempé. On utilise les qualités de passe et de gestion de Ricky Rubio pour courir et utiliser la moindre faille adverse en attaque. On fait de la place pour les jeunes comme Rodney Hood et Donovan Mitchell. Et enfin, on laisse Rudy Gobert faire son job de patron défensif. Du Quin Snyder dans le texte et Utah ne sera pas facile à prendre tout au long de la saison.

7

 

 

Brett Brown
Sixers

 

 

Mention : “ENFIN !!”

Bilan : 5 victoires – 4 défaites soit 55,6%. 5ème de l’Est.

Dynamique : 4 victoires de suite.

Enfin ! Brett Brown a un effectif plus ou moins complet entre les mains. Enfin ! Brett Brown peut nous montrer qu’il est capable d’avoir de bonnes inspirations depuis son banc. Ben Simmons au poste 1 : une mismatch permanente pour toute la Ligue. La raquette Saric – Embiid : très complémentaire. Et le duo Redick – Covington sur les extérieurs a de quoi embêter plus d’une équipe. Brown a su palier à la blessure de son numéro un de Draft, Markelle Fultz. Sans paniquer, le coach des Sixers guide son escouade de minots. Un départ de saison très intéressant.

6

 

David Fizdale
TrashTalk Survey
Mention : “Take that for data !”

Bilan : 5 victoires – 3 défaites soit 62,5%. 5ème de l’Ouest.

Dynamique : 2 défaites d’affilée mais le groupe vit bien

Si ces Grizzlies sont aussi compliqués à jouer malgré le début de saison très discret (on reste poli hein) de Mike Conley c’est bien évidemment parce que Marc Gasol est en forme mais aussi parce que David Fizdale fait ce qu’il faut pour mettre son groupe dans les meilleures conditions possibles. Les rotations sont intelligentes, le message semble bien passer. Même Chandler Parsons commence à doucement montrer à nouveau des signes qui peuvent laisser penser qu’il est encore un ailier sérieux. Fizdale utilise à merveille les jeunes et les role players de son effectif. Beau boulot sur cette entame. Il peut difficilement faire plus.

5

 

Doc Rivers
Chris Paul

 
Mention : “La magie d’Hollywood”

Bilan : 5 victoires – 2 défaites soit 71,4%. 1er de l’Ouest.

Dynamique : bah 5 victoires sur les 7 derniers matchs.

Si on peut critiquer sans trembler le sens tactique de Doc Rivers, il y a une qualité qui est indéniable chez lui : sa capacité à parler à son groupe, son instinct de meneur d’homme. Jerry West lui a concocté un roster très complet malgré le départ de Chris Paul pendant l’été et le Doc a fait en sorte que ses joueurs se ramènent le couteau entre les dents pour démarrer la saison. Blake Griffin est très en forme aussi bien physiquement que mentalement. Patrick Beverley a faim, DeAndre Jordan tient encore bien sa raquette, Gallinari fait du Gallo. 2ème meilleur offensive rating et 5ème meilleur defensive rating, les Clippers sont premiers de l’Ouest. Et si cela continue ainsi, Doc va monter dans ce ranking.

4

 

Stan Van Gundy
Stan Van Gundy
Mention : “Le premier qui rigole, je le bouffe”

Bilan : 6 victoires  – 3 défaites soit 66,7%. 2ème de l’Est.

Dynamique : 4 victoires sur les 5 derniers matchs.

Après les résultats décevants de la saison dernière, les Pistons semblent vouloir se montrer sous un bien meilleur jour. Van Gundy a serré la vis et ça se voit. Drummond rentre du lancer. Reggie Jackson se bouge plus et Tobias Harris envoie du lourd. Le back-to-back avec deux victoires chez les Clippers puis chez les Warriors a marqué les esprits et montrer une chose : ces Pistons ont encore du boulot à faire mais mentalement, lls sont prêts à envoyer, à ne rien lâcher, à tout faire pour gagner. Et ça, c’est Van Gundy tout craché. c’est pas super beau mais qu’est-ce que c’est dur à jouer !

3

 

Mike D’Antoni
fusée
 
Mention : “A la poursuite de la bague perdue”

Bilan : 7 victoires – 3 défaites soit 70%. 2ème de l’Ouest.

Dynamique : 7 victoires sur les 10 derniers matchs.

Sa grosse recrue de l’été – un certain Chris Paul – n’a joué qu’un seul match, le premier et encore pas jusqu’au bout. Cela n’a pas empêché Mike et ses boys de repartir d’Oakland avec une victoire et de trouver un très bon rythme tout de suite. La rotation est même élargie à 10 voire 12 joueurs. Les nouveaux comme Mbah a Moute ou Tucker semblent déjà avoir trouvé leur place et Houston pratique un basket offensif chatoyant en attendant que CP3 ne vienne réellement s’y intégrer. On le sait, en régulière, les Rockets de D’Antoni seront redoutables car leur coach sait parfaitement entretenir une dynamique. Le début de saison confirme largement cette tendance.

2

 

Frank Vogel
Mickey
Mention : “Vous allez tous fermer Vogel”

Bilan : 6 victoires – 3 défaites soit 66,7%. 3ème de l’Est.

Dynamique : vient de perdre 5 victoire en 6 matchs juste avant.

Le Magic surprend en ce début de saison. Et s’il y a bien un homme qui doit en recueillir quelques mérites c’est Frank Vogel. Le coach d’Orlando a tout de suite mis en place un style et des rotations claires afin d’utiliser au mieux ce roster complet et équilibré que lui a mis en place son nouveau GM, John Hammond. Le Magic tâtonne parfois mais une philosophie se dégage, des choix nets sont faits et le groupe progresse. Si ça va en Playoffs après n’avoir gagné que 29 matchs la saison dernière, il faudra considérer sérieusement le boulot de Vogel.

1

 

Brad Stevens
Celtics
Mention : “Même pas mal”

Bilan : 7 victoires – 2 défaites soit 77,8%. 1er de l’Est.

Dynamique : 7 victoires de suite.

Premier match de la saison, à peine 5 minutes de jeu et Gordon Hayward se pète la jambe au niveau de la cheville. Les joueurs sont sous le choc (normal) et perdent à Cleveland avant de se faire battre à domicile par les Bucks quelques jours plus tard. A ce moment-là, on s’est tous dit que le début de saison des Celtics allait être bien plus tendu que prévu. C’était sans compter sur le génie tactique et la parfaite gestion de groupe de Monsieur Brad Stevens. Kyrie dse donne un peu en défense et s’applique à devenir un vrai meneur. Si, si ! Jaylen Brown montre des progrès impressionnant. Al Horford est bien dans ses baskets. Etc, etc. Bref les Celtics sont chauds, notamment en défense (1er au defensive rating). Ils ont le meilleur bilan de la Ligue pour l’instant et Brad Stevens annonce la couleur : il en a marre de se faire souffler le COY sous le nez.

Rendez-vous début décembre pour la suite !