Jodie Meeks pense être un bon fit pour Washington : Beal sur le banc, les ficelles continueront de trembler

Le 17 juil. 2017 à 17:16 par Tom Crance

Jodie Meeks
Source image : The Lead

Après une superbe saison 2013-2014 en back-up de Kobe Bryant chez les Lakers, ce bon vieux Jodie s’est perdu entre Detroit et Orlando. Son sens de l’orientation l’a conduit jusqu’aux infirmeries de ces deux franchises, boussole à la main. Désormais rétabli, le joueur veut cartonner en sortie de banc : le compère Tim Frazier est déjà chaud.

Le front office de Washington s’est activé pour renforcer son banc lors de la free agency. Trop souvent décrié – à juste titre – par John Wall ou encore Marcin Gortat, le bench se prépare à accueillir les petites fesses de Jodie Meeks dès octobre prochain. Ce dernier n’arrive pas à relancer sa carrière depuis son expérience dans la cité des anges. A Detroit et Disneyland, l’arrière n’a pas pu développer son jeu et apporter sa pierre à l’édifice. La raison ? Des blessures à répétition qui ont freiné sa belle progression. Avec un dos et des pieds plutôt fébriles, les Wizards ont tenté un coup en enrôlant Meeks au vu de son rendement ces trois dernières saisons. Le coquin aura la lourde tâche de remplacer Bojan Bogdanovic, véritable dynamiteur de banc l’an passé en Playoffs. Outre les interrogations sur son physique, on espère voir Jodie s’épanouir à la Maison Blanche. Son profil d’arrière shooteur correspond parfaitement aux aspirations de l’équipe, qui souhaite s’améliorer dans ce domaine. L’an passé, seuls Otto Porter Jr. et Bradley Beal ont ficelle à plus de 40% derrière l’arc. L’ajout d’un troisième larron va ainsi permettre à Scott Brooks d’élargir la palette offensive en étant plus menaçant. Malgré une huitième place à l’adresse à trois points cette saison (37,2%) les Wizards ne se plaçaient que seizième aux shoots primés du parking (9,2 par matchs) et vingtième aux nombres de tentatives avec presque 25 bombes.

“Avant de signer, j’ai demandé quel serait mon rôle et c’est à peu près ce que j’ai fait pendant ma carrière. Sortir du banc, évidemment derrière Brad. Je veux juste trouver la meilleure situation pour moi en fonction de ce que je peux apporter au niveau du shoot, et jouer avec beaucoup d’énergie. Je voulais un parfait fit des deux côtés et je pense que c’est le cas. J’ai vu l’équipe l’année dernière et ce que je peux apporter, aussi sur le fait que Brooks entraîne depuis longtemps. Déjà à OKC, j’ai vu comment il utilisait les shooteurs et les joueurs qui sortent du banc. Il leurs accorde une grande liberté et c’est ce que j’aime.”

Shooteur plus qu’adroit en carrière, Jodi Meeks aura clairement sa carte à jouer en back-up de Bradley Beal. Ses 41% derrière l’arc l’an dernier ne sont pas passé dans l’oreille d’un sourd puisque Tim Frazier – débarqué des Pelicans  cet été – compte bien prouver à Jean Mur que lui aussi sait manier la gonfle et la no-look pass. Les deux meneurs sont des joueurs portés sur le collectif tandis que Beal et Meeks tendent vers la filoche les yeux bandés. L’association est plutôt bien pensée il faut le reconnaître, puisque les remplaçants collent parfaitement au jeu prôné par Brooks depuis deux ans. Bien que réputé pour ses qualités d’adresse, Jodie Meeks entend s’imposer avec une mentalité de champion dans la capitale. Vieux loubards du circuit avec neufs saisons – rarement pleines – dans les pattes, le nouveau joueur de Washington ne vient pas pour reposer Bradley Beal. S’il est en bonne forme physique, il sera un atout évident grâce à sa capacité de scoring et sa défense correcte. On prie pour toi et ton corps Jodie.

Le départ de Bojan Bogdanovic pour Indiana obligeait la direction à recruter en sortie de banc. Même profil puisque Meeks devrait bien s’intégrer dans la rotation. Si son corps lui donne l’opportunité d’être performant, sa carrière pourrait connaître un second souffle. Ah bah oui, quand c’est John Wall ou Tim Frazier qui t’envoie la gonfle, deux-tiers du boulot est déjà fait. 

Source : CSN-Mid Atlantic