Giannis Antetokounmpo nommé Meilleure Progression de l’Année 2016-17 : le Freak, évidemment !

Le 27 juin 2017 à 04:30 par Bastien Fontanieu

Giannis Antetokounmpo
Source image : TNT

C’était probablement un des trophées les moins excitants, car le vainqueur semblait annoncé depuis une éternité : pour ponctuer son immense campagne, Giannis Antetokounmpo a été nommé Meilleure Progression de l’Année !

On parlait de lui l’été dernier, comme s’il s’agissait d’une tornade. On évoquait les muscles pris pendant les mois précédents, la confiance emmagasinée au fil du temps, la maturité développée avec les victoires comme les défaites. Attendu au tournant par les fans de Milwaukee, de Grèce et de toute la planète basket, Giannis n’a pas seulement montré qu’il faisait partie des stars de demain : il s’est imposé comme l’avenir du basket à son poste. Un phénomène quasiment indéfendable, à qui il manque encore quelques petites choses dans son jeu mais ce qui lui donne aussi un aspect encore humain. Pour le reste ? Le Freak a bien suivi son surnom en écrasant la concurrence d’octobre à avril. Des progrès dans tous les compartiments du jeu, mais aussi dans sa façon d’aborder le boulot au quotidien et les responsabilités données par Jason Kidd. Le garçon souriant mais un peu timide a laissé place à une bête féroce, pouvant assassiner les Knicks au buzzer ou demander à ses vétérans de se bouger le cul : un patron, tout simplement.

  • Points : 22,9 (+6)
  • Rebonds : 8,8 (+1,1)
  • Passes : 5,4 (+1,1)
  • Contres : 1,9 (+0,5)
  • Interceptions : 1,6 (+0,4)
  • Pourcentage au tir : 52,1 (+1,5)
  • Victoires avec les Bucks : 42 (+9)

Pour sa première participation au All-Star Game ? Boarf, disons qu’Antetokounmpo a été nommé titulaire, rien que ça. Et quand il a su qu’il n’avait pas Middleton à ses côtés en début de saison, il a redoublé d’efforts. Et quand il a perdu Jabari Parker par la suite, il a sué plus que jamais auparavant. Numériquement et dans le style de jeu, Giannis était là. Mais c’est dans l’attitude qu’il a vraiment séduit, devenant une figure reconnaissable dans le monde entier avec son large sourire enfantin. Une récompense logique, qui vient célébrer l’excellence venue d’Athènes, et qui on l’espère dominera dans les forêts du Wisconsin pendant encore quelques temps ! Rudy Gobert et Nikola Jokic méritent tout de même quelques félicitations, eux qui ont fini derrière l’ailier des Bucks mais après avoir réalisé une immense saison.

Merci C.J. McCollum, voici ton cadeau, Giannis ! L’arrière des Blazers était MIP l’an dernier, il est rejoint par Antetokounmpo qui représente plus que jamais l’avenir à son poste. Il est beau, le Freak.


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