Free Agency 2017 – épisode Hornets : pas de quoi se réjouir du côté de Charlotte

Le 12 juin 2017 à 12:43 par David Carroz

Bilan Hornets Crying meme jordan
Source image : Twitter

Alors que le marché des agents-libres approche, chaque franchise doit affiner sa stratégie et les General Manager doivent avoir mis en favori le tableau de Rob Hennigan. Suffisant pour sortir gagnant de cette free agency en grattant du gros poisson ou en réalisant quelques bons coups avec des signatures bon marché ? Comme on fait son lit on se couche, parait-il. Ça tombe bien, nous on ne dort pas, on préfère offrir quelques conseils personnalisés à la sauce TrashTalk pour que chaque équipe prépare au mieux cette période cruciale.

Coup d’œil rapide

Masse salariale engagée pour 2017-2018 :

103 961 458 dollars. Autant dire que les arguments pour faire venir les agents libres ne seront pas nombreux : pas d’ambition de titre, pas de gros marché, pas de pognon. Pas sûr que le fait de jouer pour la franchise de Michael Jordan soit suffisant pour attirer du monde.

Team option – l’équipe a la main pour prolonger le joueur :

Ramon Sessions, à hauteur de 6,27 millions de dollars.

Johnny O’Bryant, à hauteur de 1,52 million de dollars.

Briante Weber, à hauteur de 1,47 million de dollars.

Player option – le joueur a la main pour rester ou tenter d’aller gratter plus d’argent ailleurs :

Néant.

Restricted Free Agent – l’équipe peut s’aligner sur toute offre qui sera transmise à son joueur :

Néant.

Unrestricted Free Agent – le joueur est libre comme l’air :

Brian Roberts

Christian Wood

L’agent-libre à retenir : personne

Ni Brian Roberts, ni Christian Wood n’est indispensable pour Steve Clifford. Pire, même au sein de joueur pour lesquels les Hornets disposent d’une team option ne méritent vraiment de revenir. Briante Weber et Johnny O’Bryant sont au mieux des mecs pour cirer le banc et couper les citrons. Ramon Sessions quant à lui a déçu, avant de se blesser. Ce qui fait qu’aujourd’hui, Rich Cho n’a aucun intérêt à sortir le carnet de chèque pour conserver ses anciens joueurs. Ou alors il tente quand même le coup avec Sessions, mais en claquant moins d’argent. Un pari en diminuant le risque financier que le meneur ne sera pas forcément prêt à accepter pour sa part.

L’agent-libre à faire venir : un ticket Beasley – Chalmers pour le fun

Pour récupérer un agent libre de qualité, les Hornets vont devoir redoubler d’ingéniosité. En gros, en dehors de la Mid-Level Exception (environ 8,4 millions de dollars) et la bi-annual exception (3,2 millions de dollars), Rich Cho ne va pas avoir grand-chose à lâcher pour attirer les agents libres. Du coup, il ne faudra pas chercher à attirer du gros poisson mais plutôt ajouter de la profondeur à l’effectif actuel. De la quantité qui a fait défaut l’an dernier suite aux départs conjugués de Jeremy lin, Courtney Lee et Al Jefferson. Pour gonfler un peu le banc de touche, trois profils sont à explorer : une doublure pour Kemba Walker, une présence au poste capable de protéger le cercle et un ailier capable d’apporter du scoring et un peu de fantaisie au jeu des Frelons. Et là une idée de génie nous vient à l’esprit : Michael Beasley en sortie de banc, ça ne serait pas sympa ? Il pourrait bien correspondre à un des joueurs recherchés. Sans oublier un autre de nos chouchous pour amener en prime de l’expérience en servant de doublure à Kemba Walker et former un duo de Top 10 meneur. Oui, l’agent libre en question n’a pas joué cette saison, mais Mario Chalmers en a encore sous le pied. Mid-Level pour le premier, bi annual pour se relancer pour le second ? Emballez c’est pesé. Pour le joueur intérieur, il faudra miser sur les trades.

La connerie à ne pas faire : trop tard, Miles Plumlee est déjà là

Sans déconner, qu’est-ce qui est passé par la tête du front office des Hornets au mois de février derneir pour refiler Spencer Hawes et Roy Hibbert contre Miles Plumlee ? Pas que les deux joueurs étaient indispensables à l’équilibre de Charlotte, mais le premier ne coûtait que six millions pour la saison prochaine (player option) pendant que le second se retrouvait libre cet été, laissant ainsi cinq millions de disponible. À la place, ils ont obtenu un mec qui ne leur a servi à rien – et ça ne devrait pas changer cette année – et pour lequel ils vont lâcher un total de 37 millions de dollars jusqu’en 2020. La connerie est déjà faite, on ferme.

Avec cinq joueurs – Nicolas Batum, Marvin Williams, Michaek Kidd-Gilchrist, Kemba Walker et… Miles Plumlee – qui toucheront chacun au moins douze millions de dollars par saison jusqu’en 2019, il va falloir patienter en Caroline du Nord avant de s’exciter à l’ouverture du marché des agents libres. Alors on ne s’attend à rien d’exceptionnel cet été et on espère que Rich Cho va réaliser un exploit avec seulement quelques piécettes dans son porte-monnaie.