Victoire des Lakers à Atlanta, 123 à 116 : le mercredi est bien un jour sacré à Los Angeles

Le 03 nov. 2016 à 04:23 par Bastien Fontanieu

Lakers Swaggy P Nick Young
Source image : NBA League Pass

Deuxième mercredi de la saison, deuxième victoire pour les poulains de Luke Walton ! Décidément, le jour sacré porte chance aux soldats de Los Angeles, qui se sont offerts le scalp des Hawks hier soir.

Dans le genre mission impossible, il fallait voir la gueule du scénario. Un match épuisant à Indiana la veille, avion tardif pour atterrir à Atlanta en pleine nuit, quelques heures de sommeil grattées ici ou là puis direction la Philips Arena de Paul Millsap et compagnie. Des Hawks qui étaient d’ailleurs encore invaincus cette saison, portant leur maillot noir avec l’assurance d’un groupe pensant écarter les visiteurs du jour avec facilité. Et d’ailleurs, en tout début de match, c’est ce qui se produisait grâce au boulot inside de Dwight Howard face à son ancienne équipe, la prise de feu de Tim Hardaway Jr en sortie de banc, et un mouvement de balle qui trouvait son habituelle fluidité. Jusque là, rien de troublant, 60-51 à la mi-temps. Mais parce que ces Hawks aiment se faire peur et que les joueurs d’en face n’avaient rien à perdre, la seconde période changea complètement de gueule avec notamment un festival offensif des Lakers sous les yeux rouges de Mike Budenholzer. Mettre 116 points devrait suffire pour remporter un match en NBA, disait-il dépité en conférence d’après-match. Non ! Malheureusement pour lui, sa défense se décomposa totalement (72 points encaissés après la pause) et ce sont les anciens des Lakers qui décidèrent de troller totalement le public toujours aussi bruyant de la Philips Arena.

Lou Williams de retour dans son ancienne franchise et dans sa région à lui, Nick Young infernal avec le plus gros tir du match, à eux deux les espoirs de Los Angeles renaissaient et le dernier quart-temps des Lakers était aussi excitant que stressant. Il faut dire que les Hawks ne voulaient pas se faire humilier devant leurs fans, mais quand Julius Randle se met à défendre aussi bien, que D’Angelo Russell retrouve des standards plus ambitieux (23 points et 8 passes) et que chacun contribue à sa façon, c’est tout un match qui doit se rejouer dans le money-time. Et à ce petit jeu-là, celui du momentum qui passe d’un côté à l’autre, ce sont bien les visiteurs en or qui ont pu danser sur le parquet local, validant cet immense challenge alors que tout était contre eux avant le début de rencontre. Le genre de victoire qui permet d’aborder le match de vendredi avec un peu plus de décontraction… sachant que ce sont les Warriors qui visiteront le Staples Center pour un match dont les cotes seront aussi éloignées que celles de ce mercredi. Les Lakers partaient perdants, ils ont terminé leur roadtrip avec un large sourire et une belle victoire en déplacement.

Est-ce qu’on peut uniquement jouer le mercredi, lorsqu’il s’agit de Luke Walton et sa bande ? Les Rockets la semaine dernière, Atlanta cette fois-ci, tremblez car vous savez désormais sur qui parier en ce jour béni.