Les Bulls s’offrent Boston grâce à… leur adresse à distance : un bon troll en puissance

Le 28 oct. 2016 à 05:48 par Bastien Fontanieu

Bulls wade butler
Source image : @JESkeets

Alors qu’on ne faisait que parler de ciment, de béton, de briques bien lourdes et de BTP dans tous les sens, les Bulls ont finalement remporté leur premier match en grande partie grâce à leur tir extérieur.

Les surprises s’enchaînent sur ces premières heures de reprise en NBA, et chacun y va de sa petite participation. On avait déjà eu droit à la décomposition des Warriors à domicile, les 50 points dans la défaite d’Anthony Davis, les Lakers qui battent les Rockets grrâceà Jordan Clarkson… dernière oeuvre d’art de la régulière, Chicago qui s’offre Boston en mode Splash Bro. Car au United Center ce jeudi, c’est bien l’adresse derrière l’arc – ainsi que la défense – qui ont fait le boulot pour Fred Hoiberg et ses hommes. Et si ce n’était qu’un effort dû aux prouesses d’un McDermott ou d’un Mirotic, on pourrait comprendre le résultat final. Sauf que ce sont Dwyane Wade, Rajon Rondo et Jimmy Butler qui ont allumé comme prévu… et rentré leurs tirs comme pas prévu, le trio terminant à 9/14 de loin. On répète, 9/14 de loin, sans la moindre faute de frappe. Quatre sur six pour les deux musclés des ailes, un sur deux pour le génie à la mène, de quoi forcément rendre fou un Brad Stevens pourtant bien patient avec ses joueurs, eux qui ne semblaient pas être les plus concernés par cette rencontre en back-to-back. Des Celtics flemmards ? Un peu, mais surtout tabassés par ce genre d’événement rare, et ponctué par un Flash bien clutch.

Comment ne pas soupirer et lâcher un demi-sourire, quand on perd notamment sur un step back à trois points de Wade ? Autant demander à Rubio de mettre une louche de 8 mètres main gauche, pendant qu’on y est. Malgré son match assez dégueu collectivement parlant, Boston s’offrait le luxe de pousser Chicago jusqu’au bout, Isaiah Thomas et Jae Crowder prenant notamment le relais dans le money-time pour rattraper le retard accumulé. Et pendant un bon moment, on a cru voir les Bulls s’effondrer après une multitude de petits miracles, mais non. Finalement, c’est bien Robin Lopez et sa bande qui se sont imposés, profitant de leur adresse du soir et de l’engouement entourant cette rencontre pour valider une victoire. Avec un très joli 11/25 de loin, les Bulls ont fermé pas mal de bouche mais ont aussi donné rendez-vous à ces mauvaises langues au prochain match, car les exploits d’un jour ne font pas forcément les bases de plusieurs mois. Et si le succès des rouges et blancs était beau à regarder, on reste particulièrement dubitatifs en la capacité de cette équipe à constamment tirer avec précision. Bordel, même Michael Carter-Williams a planté une flèche dans le dernier quart. On attendra donc avec hâte les Splash Bros de l’Illinois lors de leur prochain test, avec un scénario qu’on s’imagine similaire à celui d’hier soir. Mirotic et McDermott à 1/7 de loin, le Big Three et Carter-Williams qui finissent à 10/15 : parce que, oui.

Victoire 105 à 99 devant un public conquis, grâce à un gros money-time de Wade et une défense collective assez sérieuse des Bulls, voilà qui doit donner le sourire aux fans. Comment ça, vous voulez dire que Chicago avait battu Cleveland lors du premier match de la saison dernière ? Nan mais…


Tags : Bulls