Les Bleues U18 championnes d’Europe : mettre +30 à l’Espagne en finale, c’est de l’or en barres

Le 01 août 2016 à 03:11 par Bastien Fontanieu

Bleues

Peut-être que les petites donneront l’exemple aux plus grands, et aux plus grandes. Hier soir, l’équipe de France U18 féminine a remporté un nouveau titre européen en écartant l’Espagne. Score final, 74 à 44, du lait au petit-déjeuner comme dirait l’autre.

Non seulement l’avenir de l’EDF féminine est doré, mais son présent est déjà fabuleux. Alors qu’on suivait d’un coin de l’oeil leur parcours en Hongrie, après un premier Euro déjà conquis il y a quatre ans, c’est le finish qui nous a bien évidemment forcé à regarder le match, car l’affiche n’était pas anodine. France d’un côté, Espagne de l’autre, même aux fléchettes on transpirerait comme jamais sur ce genre de duel. Sauf qu’à la différence des garçons et pour montrer la voie aux filles, sachant surtout que les deux équipes sont actuellement assez intrigantes sur leurs récentes confrontations, il n’y a pas eu de poignet qui tremble, pas de galère aux lancers, pas de problème à l’arrivée : 19-9, 13-10, 13-15 puis 29-10 pour terminer l’affaire, on appelle ça du travail de pro. Et entre Alexia Chartereau, Kadiatou Sissoko et Ana Tadic, c’est peu dire si le côté professionnel est déjà vissé au max : la première finira d’ailleurs MVP du tournoi et évidemment dans le meilleur cinq, de quoi assurer un futur radieux au niveau supérieur. La plupart des jeunes de ce groupe découvriront d’ailleurs le championnat de France dans les mois à venir, de quoi donner à certains la possibilité de les regarder jouer avec un peu plus d’attention.

Ce succès, qui suit donc celui de 2012 en plus de la médaille d’argent chez les plus grands à Londres, ne fait que confirmer le centre de formation tricolore qui cartonne en ce moment même. Ce n’est plus un secret, le basket est le sport qui attire le plus de licenciées et les talentueuses joueuses qui débarquent sur nos écrans tous les ans soutiennent les chiffres envoyés par la FFBB. On avait vu Marine Johannès prendre de plus en plus confiance en elle et s’imposer comme une des nouvelles pépites du dispositif bleu-blanc-rouge, si elle fera partie du groupe à la bataille à Rio elle sait aussi que de jeunes championnes d’Europe la regarderont avec l’espoir de la voir triompher, comme elles ce dimanche. En espérant que les petites donnent le ton aux grandes, et qu’une nouvelle finale soit au menu d’Isabelle Yacoubou et ses potes, on ne peut que féliciter le staff français qui continue à produire des résultats dans sa catégorie.

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit l’EDF en mettre 30 dans une finale de championnat d’Europe, encore moins face à l’Espagne : le ton est donné, aux grands désormais d’assurer.

Source image : FIBA


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