Le bad : Billy Donovan et Harrison Barnes sont nés le 30 mai, qui va souffler les bougies en PLS ?

Le 30 mai 2016 à 09:56 par Bastien Fontanieu

Le hasard fait bien les choses. Ce soir, c’est un Game 7 exceptionnel qui nous sera offert à Oakland entre Thunder et Warriors, mais cette rencontre aura un aspect bonus pour un homme dans chaque camp : Harrison d’un côté, et Billy de l’autre, les bougies pour plus tard.

Jusqu’au bout, le duel sera épique. Dans les tirs longue-distance, dans la bataille au rebond, dans ses interviews d’après-match et les coups bas, cette série sera disputée avec un couteau entre les dents. Mais apparemment, même les boulangeries devront intégrer le délire, puisque deux hommes fêtent leur anniversaire et seront justement en opposition cette nuit. Harrison Barnes, né un délicieux 30 mai de l’an 1992, et Billy Donovan, qui nous a rejoint le 30 mai 1965. Pas les mêmes rôles, pas les mêmes cadeaux prévus non plus, mais une tension particulière pour ces deux membres fondamentaux de leur équipe et qui essaieront de passer la meilleure journée possible à Oakland. Difficile de passer ce genre de journée en famille ou avec ses proches, quand vous êtes sur le point de jouer le match le plus… important de votre carrière. Car s’il y a bien une chose qui rassemble ces deux hommes, c’est l’importance de ce Game 7. La tête dans le match, les textos de bon anniversaire jetés avec le phone dans le sac, ce n’est certainement pas ce lundi qu’un peu de place pour remercier leur clan sera possible, en étant conscients de l’immensité de cette rencontre. On rangera donc les invitations pour aller en boîte côté Barnes, le dîner cinq étoiles avec les copains de promos côté Donovan, et ce sera boulot-boulot-boulot uniquement, évidemment.

Billy, arrivé en NBA l’été dernier et donc ‘rookie’ à ce niveau de la compétition, a déjà fermé des gueules en battant les Spurs sur une série où San Antonio semblait favori. Des ajustements bien pensés, des rotations mieux réglées, depuis les louanges tombent mais… le duel qu’il menait 3-1 face aux Warriors est en train de se retourner contre lui. Alors comme ça, on a du mal à conclure chez les Donovan ? S’il perd ce soir, le coach aura tout de même réalisé une superbe premier parcours en Playoffs, cependant l’étiquette du perdant après avoir mené 3-1 restera longtemps liée à son CV… comme à sa date d’anniversaire. Un peu tendue, comme perspective. Quant à Harrison, qu’on connaît depuis plus longtemps en sortie de North Carolina, il n’a pas encore proposé son match ultime, celui où en tant que facteur-X son impact permet aux Warriors d’écraser la concurrence. En négociation contractuelle cet été, déjà champion mais pressé par l’impératif de devoir tamponner la régulière à 73 victoires, l’ailier sait qu’il pourra lui aussi vivre un fabuleux 24ème anniversaire si son équipe passe, comme il pourra être accablé par une défaite après tant d’efforts accumulés depuis des mois. On a donc un jeune homme qui pourrait aussi bien finir en limousine avec douche champagne que sur le sol de son appartement en PLS, et un quinqua qui pourrait aussi bien tamponner une belle saison avec victoire historique qu’une chute aux enfers avec écroulement historique.

Parce que les pourcentages au tir et les ballons perdus ne sont pas suffisants pour départager ces deux équipes, on va rajouter un peu de piment sur ce Game 7 et y ajouter deux anniversaires : décidément, cette série est énorme jusqu’au bout.

Source image : Montage FanSided – TumblR