James Harden mène un énorme comeback à Portland : 46 points, belle dédicace aux Clippers !
Le 26 févr. 2016 à 08:30 par Bastien Fontanieu
Toujours aussi irréguliers et donc imprévisibles sur chaque rencontre, les Rockets ont cette fois-ci proposé deux visages dans la même rencontre mais ont gardé le meilleur pour la fin : Houston, on n’a pas de problème à Portland (119-105).
Les engueulades entre James Harden et Dwight Howard avaient fait le buzz sur la Toile ces derniers jours, le match d’hier montrait des petites frictions entre Patrick Beverley et Trevor Ariza, et les visiteurs comptaient jusqu’à 21 points de retard dans le troisième quart-temps. Typiquement le genre de match où les Texans font drapeau-blanc, pensent déjà au buffet qui les attendra après le match et ne communiquent à peine entre eux. Y a-t-il un élément précis qui puisse expliquer le retournement de situation qui s’est déroulé hier soir ? Difficile de le savoir, mais ce sont les Blazers qui ont pris le plus cher, en encaissant un 44-16 sur la fin de rencontre, dont un cinglant 33-12 dans le dernier quart-temps, Harden étant magnifiquement soutenu par ses lieutenants Duracell que sont Jason Terry et Corey Brewer. De l’énergie, de l’envie, un rythme de jeu qui convient parfaitement aux Rockets et le tout en pouvant compter sur le premier match dégueulasse de Damian Lillard depuis le break du All-Star Game (6/20 au tir), voilà ce qu’il aura fallu pour que les hommes de J.B Bickerstaff se concentrent un minimum et s’offrent une belle petite victoire en déplacement, dans un registre qui leur convient assez bien.
Inutile de rappeler les aventures trépignantes de Dwight et ses copines lors des derniers Playoffs face aux Clippers, il semblerait qu’on aime le sado-masochisme à Houston puisque c’est une nouvelle fois dos au mur, les pieds attachés et la bouche scotchée que cette équipe s’est démerdée pour l’emporter, notamment derrière son barbu préféré. Car si Terry et Brewer étaient en effet les premiers à donner le punch aux côtés de Pat Beverley, c’est bien James Harden qui nous a replongé un an en arrière, en plantant 46 points le même soir où Stephen Curry en met 51. La saison dernière, les deux hommes se rendaient coups pour coups au quotidien mais cette fois-ci le pyromane des Warriors se sentait bien seul, l’exception d’hier soir faisant plaisir à des fans qui voulaient retrouver le cuisiner trop technique et physique de l’an passé. Résultat, entre Crabbe, Henderson ou même McCollum, personne n’a pu arrêter le gaucher qui a terminé sa partie en grattant la cinquantaine, grâce notamment à des pourcentages exquis en seconde période. Moins d’engueulades avec ses coéquipiers, moins d’actions croquées et un peu plus de partage dans les bons moments, avons-nous eu droit à une soirée d’exception ou cette victoire représentera-t-elle un virage pour les Fusées ? La réponse prochainement, notamment face aux Pelicans la semaine prochaine.
C’est tout de suite beaucoup plus fun côté Rockets quand son meilleur joueur retrouve son vrai niveau, celui qui le plaçait dans la discussion des MVP l’an dernier. Cette saison ? Certainement pas, mais ce jeudi c’était bel et bien le cas. Juste un soir.
Source : Twitter @Rockets_Insider
