Sam Hinkie reconnait avoir fait des erreurs ces derniers temps : Jean-Michel Lucidité ? C’est toi ?

Stoppez immédiatement toute activité sur le champ. Prenez votre journée et dîtes merde à votre patron car ce qu’il s’est passé hier mérite au bas-mot deux ou trois jours fériés. On n’avait pas vu ça depuis le célèbre “I have a dream” de Martin Luther King, voire depuis le non moins connu “Nan mais allô quoi” de l’amie Nabilla. A vos marques, prêts, partez.

Je le sais, tu le sais, nous le savons, Sam Hinkie est le GM le plus nul depuis l’époque des Pierrafeu, et c’est aussi sûr que la Terre est ronde et que Raymond Felton est… rond aussi. Sauf qu’on a passé hier un premier cap dans ce qui pourrait être un début de prise de conscience puisque ce bon vieux Sammy a enfin admis avoir peut-être merdé quelque part. C’était pour le Philadelphia Inquirer et ça vaut de l’or :

Je pense que notre bilan est ce qu’il est en partie à cause de ça oui (ses erreurs en tant que GM). Mais je pense aussi qu’il y a d’autres choses indépendantes de notre volonté.

Après la deuxième victoire en 32 matchs des Sixers, les habitants de Phila peuvent donc ressortir faire la fête dans les rues pour la deuxième fois en seulement trois jours. Le scélérat a avoué et plus rien ne sera jamais comme avant. Par ailleurs, Sam Hinkie, qui avait été durement critiqué dans sa gestion de l’affaire Okafor (le coquin avait en fait laissé le pauvre Brett Brown se dépatouiller tout seul) a réagi à ce sujet en évoquant l’arrivée de Jerry Colangelo comme une très bonne nouvelle pour la gestion de ce genre de problèmes internes :

Il a déjà été de très bon conseil au niveau de la sécurité de l’équipe et je pense que nous avons déjà fait de beaux progrès en ce qui concerne la manière avec laquelle aborder ce genre de crise. Il nous aide aussi beaucoup au niveau des relations avec les agents et il a pu répondre à beaucoup de mes questions de ce côté-là.

Clap, clap, clap. On oublie tout et on recommence Sam ? Pas sûr que les fans de la Ville de l’Amour fraternel soient tous d’accord avec ça, eux qui se coltinent depuis plusieurs années maintenant des matchs d’un niveau affligeant puisque certaines équipes profitent souvent elles-même de ce déplacement facile pour reposer leurs vrais joueurs de basket. Alors ok Sam, un premier pas a été fait, mais si tu pouvais réussir à terminer un mois sans penser une seule fois à 2025, les admirateurs courageux de ta franchise t’en seraient fort reconnaissants.

Rendez-vous ce soir face au Jazz pour voir si ce tremblement de terre sera donc suivi d’une victoire, ce qui signifierai un back-to-back évidemment inédit et historique pour les Sixers. Par chance, ils affronteront une équipe aussi boiteuse que le management de leur GM. A eux d’en profiter.

Source texte : realgm.com

Source image : csnphilly.com