Eric Bledsoe se flingue le genou : tout va bien à Phoenix, n’hésitez pas à appeler Steve Nash

Le 27 déc. 2015 à 04:55 par Bastien Fontanieu

Eric Bledsoe

Les affaires des Suns étaient déjà particulièrement ensoleillées dernièrement, elles ont encore pris quelques degrés de plus en voyant Tortank chuter de lu-même hier soir face aux Sixers. Plus on creuse dans le désert, plus on aime ça…

Sale ambiance ce samedi, pour le premier match des hommes de Jeff Hornacek depuis l’ouverture des cadeaux de Noël. En recevant pourtant Philly à la maison, on était en droit d’imaginer que les hôtes allaient pouvoir se régaler, mais la soirée commença bien mal puisque Nerlens et ses potes infligeront un petit 29 à 15 dans le premier quart, de quoi faire tomber les huées dans l’Arizona alors qu’on espérait faire péter les applaudissements ainsi que l’album de Frank Sinatra. Malheureusement, cette courte période de désagréments ne sera que poussière en comparaison avec la terrible surprise qui attendra le public par la suite, Eric Bledsoe se tourne le genou en voulant éviter plusieurs écrans afin de rester proche de son joueur en défense. Immobilisé au sol sans pourtant montrer d’immense peine, le tank sur pattes ne peut se relever et il aura même besoin de ses partenaires pour quitter le terrain. Autant vous dire qu’à Phoenix, on est passé de 18 à -5 degrés en l’espace d’un temps-mort, ce type d’image pouvant souvent être suivie par les plus mauvaises nouvelles imaginables. La bonne nouvelle était justement le fait de voir Bledsoe ne pas se tordre de douleur, la mauvaise sera que le meneur s’est justement fait cette blessure… sans le moindre contact. Potentielle rupture des ligaments croisés, une piste qui sera heureusement rapidement écartée par le staff médical local.

Entorse du genou, IRM à venir ce dimanche et résultats dans la foulée, voilà ce qui a été réservé aux fans des Soleils selon le compte Twitter officiel des Suns, eux qui aimeraient tant voir leur équipe sortir de la boue. Car entre résultats décevants (5 défaites sur les 6 derniers matchs avant celui contre les Sixers) et ambiance de rêve instaurée par Markieff, ce n’est pas vraiment dans l’Arizona que la meilleure soirée du 31 aura lieu, chacun trouvant une adresse la plus éloignée possible du coin pour se changer les idées. Cependant, dans ce marasme saisissant, deux points positifs demeurent. Le premier, c’est que Bledsoe est un warrior, un de ces foutus cyborg qui peut s’en remettre rapidement : on a vu Robert Covington sortir à l’aide de coéquipiers en début de saison puis revenir 15 jours plus tard, ce type de scénario peut tout à fait coller à celui du meneur bodybuildé. Le second, c’est qu’une telle absence va permettre à un certain Devin Booker de se faire les dents, extrêmement apprécié par les fans et son coach le rookie sniper a du talent plein les mains et ne demande que du temps de jeu pour le laisser s’exprimer. Bon coéquipier, copain adroit et propriétaire de bonnes bourses dans le dernier quart, le produit formé à Kentucky a l’occasion de se faire un petit nom autour du réveillon, ce qui a déjà commencé hier soir face à Philly en régalant les statisticiens (meilleur scoreur en sortie de banc). On essaye donc de trouver du positif, même si cette nouvelle n’a fait qu’enfoncer la franchise dans son bordel actuel, celui qu’on espère voir se régler le plus tôt possible en trouvant preneur pour Morris.

Si des informations plus poussées seront données d’ici quelques jours, les Suns peuvent cependant voir un début d’éclaircie à partir de 2016. Avec un Booker mis en avant et un Markieff envoyé par Chronopost, une vraie page peut-être tournée dans l’Arizona. Oui, oui oui c’est forcé, mais on essaye de regarder le verre à moitié plein, comme Hornacek d’ici peu de temps…

Source image : NBA League Pass


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