Stanley Johnson ramène sa palette à Detroit : on attend la couleur du crépis

Le 26 juin 2015 à 03:59 par Benoît Carlier

Le jeu de dominos de Stan Van Gundy s’est éclairci au fur et à mesure de la soirée et, comme prévu, les Pistons repartent donc avec Stanley Johnson sous le bras, faute de Mario Hezonja et Emmanuel Mudiay respectivement sélectionnés par Orlando et Denver en cinquième et septième position.

Gros bosseur, Johnson apportera sa dose de testostérone à l’effectif de Detroit. Le huitième pick de cette Draft est physiquement NBA ready et a toutes les raisons de faire son trou dans la Grande Ligue. Malgré une gestuelle de tir encore largement perfectible, il a le profil de ce genre d’ailiers capables de tout faire à l’instar d’un Ron Artest, également intéressant à posséder pour imposer un défi physique à son adversaire. Il tournait à 13,8 points, 6,5 rebonds, 1.7 passes et 1.5 interception à 45% au tir dont 37% de loin lors de sa seule saison avec les Wildcats de l’Arizona.

Et il n’aura pas fallu très longtemps à Stanley Johnson pour se tatouer ses nouvelles couleurs sous le front. Membre des Pistons de Detroit depuis seulement quelques minutes, le rookie soigne déjà sa cote de sympathie auprès des fans du Michigan avec cette interview délivrée juste en bas de l’estrade du Barclays Center.

 

« Je suis le meilleur joueur de cette Draft. […] Comme ils (les fans) me l’ont dit avant mon workout ; Detroit contre le reste du monde. »

Il semblerait que Detroit ait tiré le bon numéro : du coffre, de l’envie et des objectifs élevés, le garçon a tout pour percer au plus haut niveau.

Source : Twitter