Message de LeBron à l’intention des Bulls et Bucks : “Je m’ennuie, j’ai plein d’énergie, je suis prêt”
Le 30 avr. 2015 à 16:20 par Bastien Fontanieu
Qualifié depuis dimanche dernier grâce à un sweep net et sans bavure face aux Celtics, le cyborg d’Akron attend patiemment le résultat de la série opposant Chicago à Milwaukee. Sauf que trop de repos…
Cela peut vite vous soûler. Plus les jours passent, plus les Cavs récupèrent leur énergie, plus on devrait se réjouir mais moins on apprécie dans le camp de LeBron. Impatient à l’idée de pouvoir rouler sur la Conférence Est, LBJ a les mollets qui bouillonnent et on peut le comprendre. D’une part, car la blessure de Kevin Love et la suspension de J.R. Smith ont mis les projecteurs sur la franchise de l’Ohio, ce qui peut vite énerver quand on ne peut pas répondre aux interrogations sur le terrain. D’autre part, car face à lui pourraient se présenter deux jolis phénomènes à leur poste, prêts à vouloir taquiner le ‘King’ : Jimmy Butler des Bulls et Giannis Antetokounmpo des Bucks. Extrêmement doués en défense et capables de relever n’importe quel challenge, les deux hommes se préparent déjà devant la possibilité de jouer LeBron pendant 10 jours, mais du côté de James le discours est clair. Est-ce qu’on peut en finir, genre vite ?
“C’est un vrai challenge pour moi, car j’ai beaucoup d’énergie et je m’ennuie, je suis prêt à jouer. Je me bats contre ma propre patience, mais je regarde cette série (entre Bulls et Bucks) comme n’importe quelle autre : à moitié en tant qu’analyste, à moitié en tant que fan.”
L’impatience de LeBron est compréhensible, dans le sens où le bonhomme n’en est plus à sa première participation aux Playoffs. Connaissant parfaitement les hauts et les bas de ces phases finales, l’ailier préfère enchaîner les rencontres et rester dans un bon rythme plutôt que de s’affaler dans le canapé en voyant DeAndre Jordan enchaîner les lancer-francs. Cependant, James devrait profiter de chaque seconde donnée par ce calendrier divin, notamment quand on voit le temps de jeu imposé sur la première série face à Boston. Plus de 42 minutes de moyenne, ce qui peut aller face aux gentils Celtics mais pourrait vite fatiguer la machine quand Jimmy Butler vous court après tous les soirs. Il est donc normal qu’à 30 ans James n’ait plus trop envie de traîner autour des médias dans sa quête de titre historique, mais il regardera probablement cette semaine de repos avec nostalgie dans quelques jours, s’il doit absolument tout faire pour ses Cavs, orphelins de deux joueurs majeurs.
Le repos, c’est pas mal. On peut mieux revoir ce qui a été mal réalisé, profiter du bon temps pour voir ses proches, ou bien analyser son futur adversaire. Cependant, le message est bien passé : Jimmy, Giannis, soyez prêts.
Source : Cleveland.com
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