Paru-Vendu : les Los Angeles Lakers proposent un bout de banc en courtside au Staples Center

Le 10 déc. 2014 à 18:40 par Ludovic

Malgré une victoire face aux Sacramento Kings privés de DeMarcus Cousins, les Los Angeles Lakers se trouvent toujours au fin fond de la Western Conference. Avec plusieurs joueurs blessés, la ligue a décidé de laisser une marge de manœuvre à la franchise pour recruter.

Il faut dire qu’être privés de Steve Nash, Julius Randle et Xavier Henry n’a pas vocation à aider une franchise en perdition. Depuis quelques semaines, Mitch Kupchak s’est mis à la recherche d’un joueur susceptible de remonter le niveau. Vu le bilan actuel, on avait tendance à penser que la bonne pioche serait vite arrivée. Alors qu’on approche de Noël, la réponse est toujours négative.

Les journalistes américains semblaient pourtant avoir flairé un retour d’Earl Clark dans la Cité des Anges. Parti à Cleveland puis coupé, l’ailier semblait être en pleines négociations avec les pourpres et ors. Se sentant sans doute offensé de ne pas voir d’offre arriver, lui et son agent ont décidé d’accepter un deal très lucratif en Chine, aux Shandong Lions. Il devrait ainsi très rapidement se libérer du contrat le liant aux Rio Grande Valley Vipers, en D-League. La saison se terminant en février dans l’Empire du Milieu, il pourrait tâter le marché lors de son retour.

Voyant les deux parties s’éloigner, c’est une ancienne star de la ligue qui a tenté une approche grossière pour se rapprocher des Los Angeles Lakers, à l’image du mec un peu lourd et bourré en boîte. Tracy McGrady, qu’on pensait disparu sur une île du Pacifique avec John Locke et Jack Shepard, a fait un retour inopiné sur la scène médiatique en déclarant qu’il se sentait frais et dispo.

«Le fait est que je peux encore jouer, mec. Mon corps est toujours en forme. Je peux jouer. Mais pour ça, il faut avoir des opportunités. Je ne veux pas me voir poser des limites sur ce que je suis et sur ce que je peux faire, et ne pas me confiner à tirer des jump shoots dans le corner. Je veux être impliqué, mais ça ne veut pas dire que je veux 10 ou 15 tirs. Mais je ne veux pas me poser dans le coin et tirer à 3 points. Ça ne me correspond pas.» Tracy McGrady

La dernière fois qu’on l’a vu en NBA, c’était sur le banc des San Antonio Spurs en finales, il y a deux saisons. Et Gregg Popovich ne semblait pas très chaud à l’idée de donner une importance outre-mesure à celui qui fût, à une époque, l’un des joueurs les plus excitants de la ligue. Mais le bordel semble tellement énorme à Los Angeles que la possibilité est bien plus forte là que dans toute autre équipe. C’est pourquoi T-Mac a sorti la brosse à reluire :

«Ce Kobe, je pourrai jouer avec lui.» Tracy McGrady

Il y a dix ans, le duo aurait sans doute été l’un des plus beaux n’ayant jamais existé. Aujourd’hui, on aurait plus tendance à les voir dominer des jeunes en compagnie d’Uncle Drew dans une pub Pepsi. La possibilité, bien que loufoque, reste cependant réelle, mais sans doute pas pour un rôle de n°2. Si on parle de huitième homme… pourquoi pas ?

Plutôt qu’une chambre à la fistinière, quelques joueurs sont prêts à presque tout pour avoir un strapontin au Staples Center. Pourtant, les sensations semblent les mêmes aux deux endroits. Il est vrai que croiser Rihanna, Jack Nicholson, Jessica Alba peut donner envie. Côté basket ? On leur conseille de repasser l’été prochain. 

Source article : Pro Basketball Talk

Source image : TrashTalk