Adam Silver n’a pas de solution pour arrêter le tank Sixers : et si on construisait des ronds-points ?

Le 27 nov. 2014 à 11:07 par Giovanni Marriette

Adam Silver, Sixers

Avec un bilan de 0-14, les Sixers avancent tout doucement vers de tristes records. Une attaque toute pétée (la pire de la ligue), une défense loin d’être celle des Pistons en 2004, des joueurs dont même les fidèles fans de Phila ne connaissent pas le nom pour la plupart, voilà comment on se dirige possiblement vers la pire saison de l’histoire de la ligue…

En jetant un coup d’œil au calendrier, on défie quiconque normalement constitué de cocher une date en se disant “tiens, possible win pour les Sixers”… En effet, à l’heure actuelle, on ne voit pas quelle équipe serait capable de se trouer au point de laisser le boulet de la ligue repartir avec la victoire. Et tout ça n’est évidemment pas bon pour l’image de la NBA, la stratégie logique de reconstruction sportive laissant ici la place à une simple bande de losers dont la traversée du désert est en train de devenir une histoire nationale et même mondiale…

Comme souvent au début d’un incendie, c’est donc le pompier de service qui est convié à venir éteindre les premières flammes. Et en NBA, le pompier s’appelle Adam Silver. Malheureusement, interrogé par un reporter du New York Daily News, le commissioner a avoué ne pas avoir de solutions pour lutter contre ce fléau des temps modernes, préférant se projeter vers un avenir potentiellement radieux en Pennsylvanie…

“Que la ligue intervienne ? Mais pour faire quoi ? Les franchises doivent prendre des décisions en construisant un roster tout en préparant l’avenir et ils doivent vivre avec ces décisions. La NBA n’a pas de formule magique à ce niveau-là…”

En effet, on ne vit pas dans un monde d’affranchis au point de donner à une ville des joueurs ou des biffetons par paquets de mille uniquement pour les sortir de la fange dans laquelle ils se sont embourbés sans l’aide de personne… Pour ces Sixers-là, il faudra juste attendre des jours meilleurs – et ils arriveront très vite -, des jours où l’on pourra voir sur un même parquet Michael Carter-Williams, Dario Saric, Joel Embiid et Nerlens Noel, sans compter les petits nouveaux qui débarqueront au soir de la Draft 2015. Pour cette année par contre, ça risque d’être compliqué tant que JaKarr Sampson et cie formeront l’ossature de l’équipe…

On est maintenant tous d’accord, les Sixers sont nuls et le resteront toute l’année mais on les rassure, on se souvient toujours presque autant des derniers que des premiers. Et c’est une façon comme une autre de rentrer dans l’histoire… Bah oui on se console comme on peut.

source texte : nbcsports.com

source image de couverture : zimbio.com / loomji.fr