King James vs Sir Lancelot : LeBron ne sait pas comment il s’est retenu

Le 01 juin 2014 à 11:48 par David Carroz

Dans la série entre Indiana et Miami, le duel “King James” vs “Sir Lancelot” a été le matchup le plus médiatique. Il faut dire que le joueur des Pacers a tout fait pour attirer l’attention. Entre ses déclarations sur Dwyane Wade ou donc sur son nouvel ami LeBron James, en passant par ses provocations et bouffonneries sur le parquet, Lance Stephenson a cherché à déstabiliser au maximum ses adversaires. Si Udonis Haslem semblait prêt à craquer, James est resté calme, en ne rentrant jamais dans le jeu de “Born Ready“. Pas facile. Comment a-t-il tenu ?

Je ne sais pas. Je n’ai aucune idée comment je me suis retenu. – LeBron James.

La peur peut être ? Ou plutôt pour être sérieux de l’intelligence et du recul, mots ne faisant pas partie du vocabulaire de Lance Stephenson.

Je ne sais pas, je pense que je comprends juste quelle est la vue d’ensemble. C’était déplacé, c’est sûr. C’était – je ne sais pas. Je n’ai pas de mot pour ça, mais c’était déplacé, et j’étais capable de passer au dessus de ça. Je lui ai fait comprendre ce que je ressentais. – LeBron James.

On aurait bien aimé être là pour entendre cette discussion :

LeBron : T’es teu-bé ou quoi ?

Lance : Quoi, t’aimes pas l’odeur de mes pets ? Je viens de mettre ma main dans mon short et je te faisais sentir pour avoir ton avis.

LeBron : T’es sérieux là ? Et à Norris, tu voulais qu’il sente sous tes aisselles ?

Lance : Non, j’aime pas sa coupe de cheveux ni sa tête, alors bim, tu vois. C’était drôle.

LeBron : Tu crains. Faut grandir mec.

Lance : Tu crains. Faut grandir mec.

LeBron : Merde, tu vas pas te mettre à répéter ce que je dis…

Lance : Merde, tu vas pas te mettre à répéter ce que je dis.

LeBron : Pauvre type, je me casse.

Lance : Pauvre type, je me casse.

Ou probablement quelque chose dans le genre. Peut être que c’est comme ça que Lance Stephenson pense être entré dans la tête de LeBron James.

En tout cas, on ne peut que féliciter LBJ d’avoir su rester calme devant les provocations de l’arrière des Pacers, car ce n’était certainement pas simple. Mais supporter les facéties de Stephenson valait beaucoup mieux que répondre et risquer de pénaliser Miami, qui avait besoin de lui, comme le Game 5 l’a clairement montré. Sans lui gêné par les fautes, le Heat a perdu à Indiana. CQFD.

En dehors des provocations, Lance Stephenson a fait du bon boulot dans cette série, en proposant également une grosse défense sur LeBron et en donnant le maximum. Tous les Pacers ne peuvent pas en dire autant. Mais quand on voit que le cocktail pression défensive et pression psychologique ne permet pas de stopper King James, on peut se demander comment le freiner.

Source : Bleacher Report

Source image de couverture : Lynne Sladky – Associated Press