Les Knicks sont en PlayOffs : le récit d’un parcours fabuleux mené par un Gérard Smith taille MVP

Le 15 avr. 2014 à 20:10 par Joévin Heno

J.R. Smith MVP

Quelle saison régulière fabuleuse ! Toutes nos équipes favorites se retrouvent en PlayOffs ! Nous n’attendons plus qu’une chose : le début des hostilités ! Des matchs prenants, imprégnés d’une intensité rare. C’est ça la magie des phases finales. Qui sont les favoris cette année ?

Ce récit créée de toute pièce ne doit en rien influencer les fans de NBA et des Knicks qui, sous de nombreux aspects, ont connu une année désastreuse. Humour et second degré sont donc au menu, bon appétit chers lecteurs.

Les Knicks, qui sortent d’une saison régulière fabuleuse avec un titre de champion de conférence, le trophée de MVP pour Gérard Smith et un bilan final de 70 victoires pour 12 défaites. Personne n’est parvenu à ébranler la confiance des hommes de Mike Woodson. Avec leur effectif si complet, on voit mal qui pourrait aller embêter la Grosse Pomme. En même temps avec un Andrea Bargnani qui signe sa meilleure saison en carrière avec des moyennes de 22 points, 14 rebonds et 2 passes, un Raymond Felton digne d’un Magic Johnson avec 18 points, 6 rebonds et 12 passes et surtout l’immense Gérard Smith qui obtient pour la première fois de sa carrière le titre de meilleur joueur de la saison, avec 35 points, 9 rebonds et 10 passes, devant Kevin Durant et LeBron James..

C’est parti, les choses sérieuses commencent, les Knicks sont opposés aux Hawks d’Atlanta au premier tour, et comme on s’y attendait, rien de bien difficile pour Sir Gérard et sa bande. Un beau sweep dans les règles. Notre ami JR termine cette série tranquillement, sans le moindre effort avec 36 points de moyenne par match, le tout avec un certain sentiment de facilité.

Andrea Bargnani Shelvin Mack #8 of the Atlanta Hawks drives around J.R. Smith #8 and Andrea Bargnani #77 of the New York Knicks at Madison Square Garden on November 16, 2013 in New York City. The Hawks defeat the Knicks 110-90. NOTE TO USER: User expressly acknowledges and agrees that, by downloading and/or using this photograph, user is consenting to the terms and conditions of the Getty Images License Agreement.

Gérard en défense sur Shelvin Mack lors de la série face aux Hawks. (Source : Zimbio.com)

Vient ensuite le deuxième tour face aux Bulls d’un Derrick Rose qui sort d’une grande saison, les choses vont sérieusement se compliquer pour Mike Woodson et ses hommes. C’est un véritable mano-a-mano qui se joue entre les deux formations. Chaque match est d’une intensité folle, et le coach de New York doit user de tout son génie pour venir à bout des hommes de Tom Thibodeau, avec en point d’orgue, un Game 6 d’anthologie dans lequel Derrick Rose a fait toutes les misères possibles à Gérard Smith et ses coéquipiers. Jamais distancés grâce à un très grand Raymond Felton, les Knicks parviennent tout de même à arracher la prolongation au United Center ! C’est là que le génie de Mike “Woody” rentre en scène, alors que New York est mené 88-86 et que l’on se dirige vers un game 7 crucial. Un système parfaitement exécuté grâce à un écran parfait d’Andrea Bargnani laisse Gérard seul à trois points, il prend sa chance, c’est tout Chicago qui retient son souffle, en vain. Ficelle, et Big Apple obtient son billet pour une finale de conférence qui s’annonce épique face au Heat de LeBron James.

C’est la série que le monde entier attend, l’opposition entre les deux meilleures équipes de la saison, le duel entre Lebron et Gérard, deux des meilleurs joueurs de la saison. La tension est à son comble. La série débute très bien pour les joueurs de New York qui mènent par 2-0 après un succès à l’American Airlines Arena. Mais l’affaire se complique, les deux joueurs clés d’Erik Spoelstra sortent enfin de leur tanière : LeBron James et Greg Oden deviennent injouables et permettent aux hommes de Pat Riley de prendre les devants dans la série ! Menés 3-2, les Knicks n’ont plus le choix, ils doivent s’imposer à Miami sinon tous leurs efforts auront été inutiles. Comme souvent cette saison, c’est JR Smith qui prend les choses en main : il ramène les siens à 3-3 après un match dantesque à Miami, match durant lequel il s’accapare le record de points inscrits lors d’un match de PlayOffs. Il termine la rencontre avec 65 points, laissant Sa Majesté Michael Jordan sur le carreau. Le public de South Beach est sans voix. C’est au Madison Square Garden que les deux équipes devront en finir.

Et quel finish… Un match dont on se souviendra très longtemps. De l’intensité, du spectacle, de la défense, du Trashtalk, et des grands joueurs, il y avait tout dans ce match. Absolument tout. Les deux équipes ne se sont pas lâchées du match, et pour preuve, l’écart maximal fut seulement de 3 points, le monde du basket avait rarement vu ça. Ce n’est que dans le dernier quart-temps que le suspense est tombé. Après deux tirs à trois points primés de LeBron James, les Knicks semblaient morts, mais c’est sans compter sur deux autres paniers de Gérard dont le dernier avec la faute qui va permettre à New York de revenir à 92 partout. Il reste 12 secondes à jouer avant le terme du match et le ballon est dans les mains de Mario Chalmers, qui passe à Lebron pour la gagne. Le King arme son shoot mais se fait contrer par Andrea Bargnani, le ballon termine dans les mains du MVP en titre, qui remonte le terrain et assassine le Heat avec un dunk surpuissant. C’est terminé pour Miami qui rate son Three-Peat et loupe sa chance d’aller défier le Thunder de Kevin Durant qui sort d’une série facile face aux Spurs, conclue sur le score de 4-1.

Tout en classe et en puissance Gérard permet aux siens de venir à bout d’un Heat très tenace. (Source : theurbanprince.com)

C’est maintenant. Le moment de mettre la cerise sur le gâteau en terminant cette saison en apothéose avec un titre NBA. Cependant, après les deux séries éprouvantes face aux Bulls et au Heat, on ne donne pas cher des Knicks qui semblent avoir laissé beaucoup de jus en cours de route. Mais il en faut plus pour venir à bout de la Grosse Pomme. Gérard et ses gars commencent ces finales d’arrache-pied avec un premier match remporté aisément à la maison puis un second un peu plus accroché. Tout le monde s’attend à un relâchement physique comme contre Miami. Il n’en fut rien ! Le rouleau compresseur new-yorkais continue sa route et écrase littéralement le Thunder d’un Kevin Durant dépassé par la classe et le style de la star des Knicks. Au terme de ces finales Oklahoma City s’incline 4-2, rien ne pouvait arrêter la machine en route !

Les Knicks retrouvent enfin le goût de la victoire après de longues, trop longues années de disette et Gérard est élu MVP des Finales avec 38 points, 8 rebonds et 7 passes de moyenne ! Le Madison Square Garden est en feu, la Mecque du Basket a trouvé son prophète !

Après cette fabuleuse victoire, toute l’équipe s’en va célébrer le titre dans tous les clubs de la Big Apple, toute la haute société américaine est présente, et l’alcool et les drogues font bon ménage ! Tout le mode s’éclate, Andrea Bargnani ambiance toute cette belle pagaille, Raymond Felton ravage les petits fours, et Gérard fricote avec toutes les strip-teaseuses qu’il trouve, son trophée à la main ! Et ce jusqu’au bout de la nuit..

Le lendemain, tout est différent. Vraiment tout. Et pour cause : Gérard se réveille dans sa chambre, un mal de crâne terrible, une gueule de bois phénoménale, un pétard d’amnésia dans le cendrier et l’ami Mike Woodson qui comate sur le canapé. Mais que s’est-il passé ? Et bien à vrai dire rien de bien marrant, les deux hommes ont simplement noyé leur désespoir dans l’alcool après l’élimination des Knicks de la course aux PlayOffs et le renvoi de Woody suite à sa saison désastreuse. Tout ceci n’était qu’un simple rêve, un doux rêve… Suite à cette prise de conscience, Gérard soupire un bon coup, avale un doliprane, réveille son pote Mike qui doit postuler à Pôle Emploi à 9h et retourne se coucher avec l’espoir qu’un jour ce rêve devienne réalité. 

Couverture par @Artkor7