The Decision II : Dwight Howard retourne à Los Angeles et domine les Lakers avec la manière

Le 20 févr. 2014 à 09:37 par Bastien Fontanieu

Comparer LeBron James et Dwight Howard n’est pas vraiment la meilleure des idées. Cependant, en voyant hier soir le retour du géant à Los Angeles et la domination de son équipe, on n’a pas pu s’empêcher de repenser au fameux premier match du King à Cleveland, sous les couleurs du Heat.

Rien de bien étonnant dans la présentation du cinq majeur ou lors de la première possession au poste : les huées se font nombreuses concernant Dwight, plutôt solides et en coeur, on donnera au Staples Center un correct 15/20 dans le sens où la performance était particulièrement réussie. Ce ne fût pas non plus l’hostilité de la Quicken Loans Arena ou le bordel sonore que peut imposer l’arène d’Utah, mais voir les stars pousser de la voix à l’unisson méritait une telle note. Malheureusement pour eux, la soirée s’arrêtera là. Les gens qui ont payé pour se moquer du géant ont dû kiffer leur rapport compétitivité des Lakers / huées possibles : il n’y a tout simplement pas eu de match.

Motivé d’entrée et très bien épaulé par son nouveau meilleur pote James Harden, Dwight joue le premier quart avec plus d’intensité que toute sa carrière aux Lakers. Pas de soucis au dos cette fois-ci, et un Chris Kaman qui sert de souffre-douleur pour l’intérieur le plus physique de la Ligue, les Rockets s’envolent sans regarder derrière eux et Mike D’Antoni n’arrive pas à suivre le rythme. Pourtant au petit jeu de celui qui score le plus, le coach à moustache en a dans la casquette, mais hélas avec le cinq majeur des Nets 2009 il ne peut pas faire grand chose et doit voir son squad se faire laminer dans tous les compartiments du jeu. Alley-oops à foison, pertes de balles sur commande, retour inexistant en défense et attitude défaitiste : c’était une fessée parentale classique, avec mention humiliation publique puisque même ce bon vieux Jack Nicholson partira avant la fin du game. Score final 134 à 108, pas grand chose à dire sur le match en lui-même.

Cependant, voir un Dwight Howard sortir de ses gonds aura été un magnifique signe de confiance pour les fans de Houston. Le pivot, souvent critiqué pour avoir constamment ce côté enfantin et peu-concentré, nous a régalé hier soir en sortant le Bad Dwight, cette espèce de bête intérieure qui faisait rage lors de son avant-dernière saison à Orlando et terrorisait les raquettes de la Ligue. Agressif sur ses prises de positions au poste, catapultant dunks sur dunks en y mettant intensité et une touche personnelle comme pour déployer son majeur à la face des spectateurs, D12 était en mode possédé ce Mercredi et nous a rappelé à quel point c’était flippant de le voir capable de jouer ainsi. Un remix très agréable entre le passé du Magic et l’avenir des Rockets, qui a démonté le pauvre camping-car des Lakers sans la moindre pitié.

20 points, 13 rebonds et 3 contres en 28 minutes avec le reste du temps passé à apprécier l’animosité ambiante : Dwight Howard s’est enfin vénère comme on le sait capable de faire, et a par la même occasion rappelé quelques notions fondamentales le concernant. Non seulement que les Lakers devraient regretter son absence au lieu de s’en réjouir, mais surtout qu’une fois concentré le garçon fait toujours partie des forces les plus inarrêtables de la Ligue.

Source : ESPN

Source image : ESPN