Pression du boss : James Dolan assure une victoire des Knicks mercredi face à Atlanta

Le 12 nov. 2013 à 10:02 par Leo

Présentant un fond de jeu proche du néant, corrigés notamment dimanche dernier par les San Antonio Spurs 120-91, les joueurs de la “Big Apple” avaient-ils besoin d’une source de stress supplémentaire, d’un énième coup de communication harassant ? En effet, en pleine recherche de solutions à leurs déboires qui s’empilent sans discontinuer, c’est leur propriétaire extravagant James Dolan qui est monté au front en affirmant un succès de son équipe sur antenne nationale ce mercredi face aux Atlanta Hawks. Dans le mille James…

Convoquée immédiatement à la suite de la bérézina dominicale face à San Antonio, la star Carmelo Anthony a été la première cible visée par la dernière sortie médiatique de son illustre patron, et lorsque celui qui signe vos chèques faramineux lève le petit doigt, l’exécution, ironiquement en l’occurrence, se déclenche et s’opère instantanément. Dès lors, tristement cadenassé à 16 points dimanche, “Melo” s’est vu obligé de commenter cette sortie médiatique dans la seconde, toujours avec l’intention solennelle de rassurer les fans et de garder le moral au beau fixe.

“Je devine que nous devons gagner. Le patron l’a dit. Je crois qu’il faut que l’on rende cela possible. Nous voulons gagner. Si c’est bien ce qu’il a dit, ça nous met une bonne pression pour nous rendre à Atlanta et repartir avec la victoire.”

Il conclut :

“La confiance est là, je ne pense pas qu’on soit en train de la perdre. Maintenant, tout est une question d’effort. Il y a quelque chose quant à l’idée de jouer à la maison. Mais tout d’un coup, on rentre sur le terrain et on ne joue pas dur devant nos fans. On n’y est toujours pas parvenu.”

Montant ces temps-ci d’un cran sur l’échelle de la déception match après match, en injectant plus d’énergie à camoufler une crise interne sous-jacente que de se donner au maximum de leurs capacités même dans la douleur, à travers les incertitudes et les blessures d’un triste début de saison, les Knicks semblent se complaire dans leur situation et narguent sans pudeur une réalité qui les accable. Mike Woodson sur la sellette, des rumeurs de transfert à tout bout de champ et fusant dans tous les sens, un proprio chantant le blues et véhiculant une image tout aussi écorchée, proche de l’hors-sujet : ces Knicks n’y sont pas en ce début d’exercice 2013/2014, et ce ne sera certainement pas le duel promis à la victoire de mercredi soir à la Philips Arena qui va immédiatement ramener du baume au cœur dans le quotidien de leurs supporters, pétris d’espérances. Du moins pas avec cette façon de faire.

Source texte : NY Daily News / Source image : vibe.com