TrashTalk

Le Guide des Playoffs NBA 2024

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Photo de profil page joueur NBA Miles Bridges

Miles Bridges

Photo de profil page joueur NBA Bradley Beal

<h2 style="text-align: center;">Bradley Beal selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Beaucoup de talent, un compte en banque bien rempli mais un palmarès collectif désespérément vide. Bradley Beal est un joueur de basketball américain évoluant chez les Phoenix Suns. Il mesure 1m91, pèse 94 kilos, et il évolue au poste d’arrière. Né à Saint-Louis (Missouri) le 28 juin 1993, Bradley Beal a été sélectionné en 3ème choix de la Draft NBA 2012 par les Washington Wizards et a participé à 11 saisons NBA dans sa carrière.</p>
<h3 style="text-align: center;">Bradley Beal : du talent, mais quel palmarès ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Bradley Beal est l’un des meilleurs arrières de sa génération. Aux côtés du meneur John Wall, il a été l’un des grands leaders des Washington Wizards pendant quasiment toute la décennie 2010. Ses performances individuelles dans la Capitale américaine lui ont permis d’être sélectionné à trois reprises au All-Star Game mais aussi de faire partie de la All-NBA Third Team en 2017. Au niveau international, Bradley Beal a remporté une médaille d’or à la Coupe du Monde des moins de 17 ans avec Team USA. Il était d’ailleurs le MVP du tournoi. Un CV malgré tout bien mince compte tenu du talent du joueur.</p>
<h3 style="text-align: center;">Bradley Beal dans l&#8217;histoire des Wizards</h3>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “Big Panda” (gros panda), Bradley Beal peut se qualifier en un seul mot : scoreur. Si Beal a progressé au fil de sa carrière dans la gestion du jeu et sa capacité à faire des passes décisives, il est surtout un joueur qui est là pour marquer des points. De loin, à mi-distance, en attaquant le cercle, Bradley Beal est doué pour faire trembler la ficelle. Beal fait notamment partie des 19 joueurs NBA à avoir réalisé au moins deux saisons régulières à plus de 30 points par match. Beal co-détient aussi le record du nombre de points inscrits sur un match de saison régulière par un joueur des Wizards (60 points). Défensivement par contre, Bradley Beal peut parfois manquer de combativité dans sa moitié de terrain.</p>
<p style="text-align: justify;">Recordman du nombre de points sur un match NBA avec les Wizards donc, deuxième meilleur scoreur all-time de la franchise, Bradley Beal a tout sur le papier pour être considéré comme une légende de Washington. Pourtant, son passage chez les Washington Wizards n’a pas été fameux sur le plan collectif. Sur les onze saisons de Bradley Beal à Washington, les Wizards n’ont atteint les Playoffs qu’à cinq reprises, ne faisant jamais mieux qu’un second tour. D’abord lieutenant de John Wall, Bradley Beal n’a pas fait mieux en termes de leadership après le départ du meneur All-Star. En effet, les Wizards ont raté les Playoffs à quatre reprises sur les cinq dernières saisons avant son départ à Phoenix. Bradley Beal fait ses stats, remplit son compte en banque avec un très gros contrat mais les résultats ne suivent pas.</p>
<p style="text-align: justify;">Transféré aux Phoenix Suns à l’été 2023 et coéquipier de stars comme Kevin Durant et Devin Booker, Bradley Beal doit désormais prouver qu’il peut mettre son talent au service d’une équipe qui vise la victoire et pas juste le ventre mou du classement. Bradley Beal commence peut-être la période la plus importante de sa carrière NBA.</p>


Bradley Beal

Photo de profil page joueur NBA Bobby Portis

<h2 style="text-align: center;">Bobby Portis selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Joueur de basketball évoluant actuellement chez les Milwaukee Bucks en NBA, Bobby Portis mesure 2m08, pèse 113 kg, et il joue au poste d’ailier-fort. Né à Little Rock, Arkansas (États-Unis) le 10 février 1995, Bobby Portis est une vraie pile électrique, une pile qui n’a pas besoin d’être rechargée. Il a été sélectionné en 22ème choix de la Draft NBA 2015 par les Chicago Bulls et a participé à 8 saisons en NBA dans sa carrière.</p>
<h3 style="text-align: center;">Bobby Portis, boxeur à Chicago</h3>
<p style="text-align: justify;">Élu meilleur joueur de l&#8217;État d’Arkansas en 2015 après sa dernière année universitaire chez les Razorbacks, Bobby Portis débute donc en NBA quelques semaines plus tard sous le maillot des Bulls. Il y évolue pendant trois saisons et demi dans un rôle d’energizer offensif en sortie de banc. Bobby n’est pas à proprement parler un spécialiste défensif mais l’énergie qu’il laisse chaque soir sur les parquets de NBA fait de lui un élément incontournable du roster de la franchise de Chicago. 14 points et 8 rebonds de moyenne, voilà les statistiques positives à poser dans le dossier de Bobby Portis. Une baston avec son coéquipier Nikola Mirotic (fractures au visage pour l’Espagnol), voilà ce qui s’écrit plutôt en rouge sur son CV. En février 2019 “Bobby Buckets” est échangé direction les Washington Wizards après une seule série de Playoffs NBA en trois ans et demi avec les Chicago Bulls, merci pour tout et bonne continuation.</p>
<h3 style="text-align: center;">Bobby Portis, rouage essentiel et champion NBA chez les Bucks</h3>
<p style="text-align: justify;">La suite ? Une demi-saison NBA intéressante d’un point de vue individuel chez les Washington Wizards, une autre sans frisson avec les Knicks de New York et c’est en novembre 2020 que Bobby Portis, son bandeau et ses yeux grands ouverts déboulent chez les Bucks de Milwaukee pour donner un nouvel élan à une carrière qui peine à trouver son utilité.</p>
<p style="text-align: justify;">Ding-dong, le choix est le bon car un an plus tard Bobby Portis est champion NBA avec la franchise du Wisconsin, aux côtés de Giannis Antetokounmpo, en ayant notamment contribué lors des Playoffs, quand il a fallu remplacer son coéquipier grec au pied levé durant quelques matchs, en finale de Conférence face aux Atlanta Hawks. Comme quoi, être dans la bonne team, ça vous change un joueur en NBA. Et comme la franchise des Milwaukee Bucks tourne au poil, Bobby Portis se fond dans le collectif au lieu de distribuer des pains à un coéquipier.</p>
<p style="text-align: justify;">Devenu naturellement l’un des meilleurs remplaçants de NBA, Bobby Portis n’a pas son pareil pour élever l’intensité d’un match. Relever le copain au sol (“une Patty Mills” dans le milieu), chauffer un adversaire et/ou le public, apporter sa combativité au rebond et envoyer une dizaine de tirs pour débloquer un match mal engagé, voici les points forts de Monsieur Bobby, qui a vu ses efforts récompensés avec une invitation à faire partie de Team USA pour la Coupe du Monde 2023. Et ça, ça a de quoi nous faire écarquiller les yeux, à nous aussi.</p>


Bobby Portis

Photo de profil page joueur NBA Jeff Green

<h2 style="text-align: center;">Jeff Green selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">À 20, 40 ou 60 ans, Jeff Green est et restera une terreur des arceaux. Jeff Green est un joueur de basketball américain évoluant aux Houston Rockets en NBA. Il mesure 2m03, pèse 107kg, et il joue principalement au poste d’ailier-fort ou d’ailier. Né à Cheverly (Maryland) le 28 août 1986, Jeff Green a été sélectionné en 5ème choix de la Draft NBA 2007 par les Boston Celtics mais a été envoyé dans la foulée aux Seattle SuperSonics (petits anges partis trop tôt). Jeff Green a participé à 15 saisons NBA dans sa carrière (il n’a pas participé à la saison 2011-12 pour cause de maladie). Il a porté les couleurs des Seattle SuperSonics, du Oklahoma City Thunder, des Boston Celtics, des Memphis Grizzlies, des Los Angeles Clippers, du Orlando Magic, des Cleveland Cavaliers, des Washington Wizards, du Utah Jazz, des Houston Rockets, des Brooklyn Nets et des Denver Nuggets, soit une grosse partie des équipes NBA. Il est désormais de retour aux Houston Rockets.</p>
<h3 style="text-align: center;">Jeff Green, roi des posters</h3>
<p style="text-align: justify;">Jeff Green est l’un des dunkeurs les plus impressionnants de sa génération, capable de postériser (dunker sur un défenseur) ses adversaires directs. Même à un âge avancé (37 ans), Jeff Green continue d’attaquer le cercle grâce à ses qualités athlétiques. Mais Green n’est pas qu’un dunkeur. Durant ses meilleures années, il était un scoreur qui tournait autour des 15 points de moyenne malgré des limites au shoot (34% d’adresse en carrière), avec en prime une belle polyvalence défensive. Jeff Green s’est ensuite transformé en bon vétéran, apprécié pour sa combativité et son professionnalisme. Cela lui a permis de rester en NBA saison après saison, jusqu’à remporter une bague de champion NBA avec les Denver Nuggets en 2023.</p>
<h3 style="text-align: center;">Jeff Green, champion NBA</h3>
<p style="text-align: justify;">Surnommé “Uncle Jeff’ (tonton Jeff), Jeff Green a été transféré avant même d’avoir mis un pied en NBA dans le deal envoyant Ray Allen aux Boston Celtics. Jeff Green a connu une véritable carrière de baroudeur. Solide joueur de collectif, Jeff Green a joué dans pas moins de onze franchises différentes lors de ses 16 premières saisons en NBA. Green a notamment pu partager le vestiaire avec de nombreuses stars NBA au fil des ans, comme Kevin Durant, LeBron James, Kevin Garnett, Russell Westbrook ou encore Nikola Jokic, avec qui il a remporté son seul titre de champion NBA face au Miami Heat, douze après être allé en finale avec la jeune troupe du Thunder (Russell Westbrook, Kevin Durant, James Harden, Serge Ibaka) pour une défaite face au&#8230; Heat déjà !</p>
<h3 style="text-align: center;">Jeff Green à coeur ouvert</h3>
<p style="text-align: justify;">Mais si Jeff Green a connu une carrière NBA globalement aboutie, celle-ci aurait pu être bien différente. En 2012, Jeff Green a en effet été opéré à cœur ouvert pendant près de cinq heures pour soigner un anévrisme aortique. Un problème au cœur qui aurait pu terminer à la fois sa carrière mais aussi sa vie… Rétabli après plusieurs mois de repos, Jeff Green a finalement pu reprendre le cours de sa carrière. Le titre NBA remporté un peu plus d’une décennie plus tard n’en sera que plus beau pour un joueur qui revient de très, très loin.</p>
<p style="text-align: justify;">De la salle d’opération au titre NBA, Jeff Green aura connu une carrière mouvementée mais finalement récompensée d’une bague de champion. La preuve que patience, persévérance et travail donnent souvent des résultats avec le temps.</p>


Jeff Green

Photo de profil page joueur NBA Thomas Bryant

Thomas Bryant

Photo de profil page joueur NBA Troy Brown Jr.

Troy Brown Jr.

Photo de profil page joueur NBA Bismack Biyombo

Bismack Biyombo

Photo de profil page joueur NBA Nicolas Batum

<h2 style="text-align: center;">Nicolas Batum selon TrashTalk</h2>
<p style="text-align: justify;">Il est Français, basketteur, et fait partie de l’histoire. En remettant tout ça dans l’ordre ? Nicolas Batum est l’un des meilleurs basketteurs français de l’histoire.</p>
<p style="text-align: justify;">Nicolas Batum évolue au poste d’ailier, il mesure 2m03 et pèse un peu plus de 100 kilos. Il joue actuellement dans la franchise NBA des Phildelphia 76ers, après avoir évolué chez les Portland Trail Blazers, les Charlotte Hornets et les Los Angeles Clippers en début de carrière. Nicolas Batum est le seul joueur Français, avec Tony Parker, à avoir participé à 15 saisons minimum en NBA. Il est également devenu le troisième Frenchie à participer à 1000 matchs NBA après Tony Parker et Boris Diaw.</p>
<p style="text-align: justify;">Né à Lisieux (Calvados) le 14 décembre 1988, Nicolas Batum est découvert dans le club du Mans. Déjà très fort avec l’Équipe de France junior, également champion de France avec Le Mans en 2006, c’est lors du Nike Hoop Summit de 2007 que Batum va exploser sous les yeux des observateurs NBA. Dans ce rendez-vous annuel entre jeunes talents américains et internationaux, Nicolas Batum finit meilleur marqueur du match (23 points). Il confirme son grand talent et est sélectionné en 25ème choix de la Draft 2008 par les Rockets, qui le transfèrent immédiatement à Portland.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nicolas Batum, Monsieur Polyvalence</h3>
<p style="text-align: justify;">De ses jeunes années aux côtés des stars LaMarcus Aldridge, Brandon Roy et Damian Lillard à Portland, en passant par un passage compliqué avec les Hornets du meneur Kemba Walker jusqu’à sa “renaissance” avec Kawhi Leonard, Paul George et Russell Westbrook à Los Angeles, Nicolas Batum est un visage connu et reconnu en NBA.</p>
<p style="text-align: justify;">La spécialité de Nicolas Batum ? C’est d’être bon partout, et à tous les postes. Depuis le début de sa carrière, “Batman” se distingue en effet par sa polyvalence, par son talent aussi bien offensif que défensif, et par sa science du jeu, qui ont fait de lui un cadre dans toutes les équipes qu’il a fréquentées. Avec les Blazers, les Hornets ou les Clippers, Nicolas Batum a toujours eu cette étiquette de “glue guy” (le “liant d’une équipe”), un capitaine sur et en dehors du terrain, autant par la parole que dans les actes.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, réduire Nicolas Batum a ce simple rôle serait une erreur.</p>
<p style="text-align: justify;">On parle en effet d’un ailier qui tourne à 11 points, 5 rebonds, 3 passes décisives et 1 interception par match en carrière NBA, en étant très adroit à trois-points (37% de réussite en moyenne). Nicolas Batum a scoré plus de 10 000 points en NBA, et il fait partie d’un club très rare : celui des joueurs ayant réalisé un “5 by 5” dans un match NBA (avoir 5 unités dans les 5 catégories statistiques majeures).</p>
<p style="text-align: justify;">Nicolas Batum a tellement bonne presse aux États-Unis qu’il possédait son propre fan-club à Los Angeles, le “Batum Battalion”. Et son apport chez les Clippers est tel que la franchise californienne a joué les premières finales de conférence de son histoire l’année de l’arrivée du basketteur Français. Tout sauf un hasard.</p>
<h3 style="text-align: center;">L&#8217;action la plus mythique de l&#8217;histoire de l&#8217;Équipe de France ?</h3>
<p style="text-align: justify;">Mais ses plus belles heures, Nicolas Batum les a peut-être vécues avec un autre maillot, celui de l’Équipe de France. Car le palmarès de Batum avec la France fait partie des plus beaux de l’histoire du basket tricolore. Sélectionné pour la première fois en 2009 par Vincent Collet, qui fut également son coach au Mans, Batum jouit alors déjà d’une sacrée réputation dans les sélections jeunes, aux côtés de ses amis Antoine Diot, Edwin Jackson et Alexis Ajinça de la génération 1988/89 : Nicolas Batum est champion d’Europe cadets en 2004, et champion d’Europe juniors en 2006.</p>
<p style="text-align: justify;">La suite n’en sera que plus belle. L’armoire à trophées de Nicolas Batum compte aujourd’hui deux médailles de bronze lors des Coupes du Monde 2014 et 2019, l’argent et le bronze au Championnat d’Europe en 2011 et 2015, puis sa plus grande victoire avec les Bleus, la médaille d’or à l’Euro 2013, remportée aux côtés de Tony Parker, et Boris Diaw. Le 5 août 2021, lors des Jeux Olympiques de Tokyo, Nicolas Batum réalise l’action la plus décisive et emblématique de toute sa carrière. En contrant Klemen Prepelic au buzzer de la demi-finale face à la Slovénie, Batum envoie l’Équipe de France en finale des JO. Une finale perdue contre Team USA, mais l’action de Batum fait le tour du monde et il remporte une nouvelle médaille avec la France, l’argent aux Jeux Olympiques.</p>
<p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, Nicolas Batum est évidemment plus près du début que de la fin, mais la carrière de “Batman” restera comme l’une des plus abouties de l’histoire de la France du basket !</p>


Nicolas Batum

Match du 15 mars 2019 : Washington Wizards vs Charlotte Hornets

Score

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