Victor Wembanyama (26 points) n’a rien pu faire face aux tours de magie de Luka Doncic et Kyrie Irving

Cette nuit Victor Wembanyama était en (court) déplacement du côté de Dallas, et si l’on a pensé en début de match que ce pourrait être une nouvelle soirée historique pour le français, la réalité l’a malheureusement vite rattrapé.

Les stats maison de ce derby de cow-boys c’est juste ici

La réalité quelle est-elle ? Boarf, que les Spurs sont nuls, à quelque chose près. Pas à un Zach Collins près, qui pour le coup est vraiment nul, mais à cette précision près par contre : les Mavs sont de plus en plus cités comme de vrais contenders pour les Playoffs, quand les Spurs ont évidemment comme prochaines échéances la Lottery puis la Draft.

Cette nuit en tout cas, la différence de statut s’est une nouvelle fois fait sentir, à partir du milieu du second quart environ. Le temps d’apprécier les skills de Victor Wembanyama, le temps d’halluciner devant un premier quart-temps qui promettait encore du très lourd. Deux tris à 3-points rapides, un alley-oop, ça taffe un nain (Gafford et ses 2m07) au poste, et après six minutes Wemby a déjà ses 11 points au compteur, soit plus que Théo Maledon dans toute sa saison. Bang.

11 points après un quart-temps, 20 points à la mi-temps parce que dès le début du deuxième quart le V a continué son cirque, mais en face ça ne doute absolument pas et on commence à préparer la table quand Kyrie Irving enchaine les arabesques de type Uncle Drew, quand Luka Doncic score en rigolant à pleines dents. L’acrt se fait très vite, au rythme des démos de Kyrie, et on comprendra dès le retour des vestiaires que les Mavs n’ont pas spécialement envie de servir de panneau 4×3 à une nouvelle mixtape du rookie français. Lequel est bien isolé au troisième quart par la défense de Dallas, et à partir de là l’écart ne fera que grimper.

En fin de match Victor Wembanyama rajoutera bien quelques shoots pour terminer sa soirée avec 26 points, 9 rebonds et 3 contres, voilà donc désormais le résumé d’une soirée dite “moyenne”, mais ce qu’il faut retenir ce soir c’est surtout que tout le monde a tenu son rang. Wemby celui du crack, les Mavs celui de préfet du Texas, et les Spurs celui de l’équipe qui a bien d’autres soucis que de gagner des matchs.