Les 10 bonnes raisons de suivre les Toronto Raptors sur la saison NBA 2023-24

Le 06 oct. 2023 à 14:34 par Clément Hénot

Gary Trent Jr. Raptors
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La saison NBA 2023-24 reprendra le 24 octobre et d’ici-là, c’est la tradition, TrashTalk vous propose un tour d’horizon complet des 30 franchises qui composent la Grande Ligue. Au cœur de ce calendrier très complet des 30 Previews en 30 Jours ? 10 bonnes raisons de suivre chacune des trente franchises NBA. Aujourd’hui les Raptors, représentants NBA du Canada qui ont encore bien d’autres arguments en magasin.

#1 : Jakob Poeltl, plus haut sommet d’Autriche

Déjà passé par Toronto entre 2016 et 2018 avant d’être envoyé à San Antonio avec DeMar DeRozan, le géant autrichien de 2m16 a pris une nouvelle dimension sur ses deux dernières saisons chez les Spurs. Si bien que les Dinos ont voulu remettre la main sur le pivot, eux qui manquent cruellement d’un point d’ancrage à l’intérieur. Le grand dadais, natif de Vienne, est une véritable ancre défensive dans la franchise canadienne qui ne manque pourtant pas de défenseurs solides avec OG Anunoby, Scottie Barnes ou encore Precious Achiuwa. Aucun d’entre eux ne possède la taille, l’envergure et la capacité de dissuasion de Jakob Poeltl, qui est le plus haut sommet basket d’Autriche, et peut-être même de l’Ontario.

#2 : Drake qui se prend pour le coach

Jamais très loin du premier rang à la Scotiabank Arena pour encourager son équipe de cœur, le rappeur Drake fait désormais partie intégrante du paysage des Raptors en NBA. On aurait pu croire qu’il est actionnaire ou qu’il a un rôle bien défini dans l’organigramme de la franchise mais il n’en est rien, Aubrey Drake Graham de son vrai nom est “juste” le fan le plus connu des Dinos avec Nav Bhatia, le fameux “Superfan”. Fréquemment en roue libre au bord du terrain, il interagit beaucoup avec les adversaires, on se souvient par exemple de ces fameuses Finales NBA 2019 contre les Warriors lors desquelles D était intenable avec les joueurs adverses, notamment Klay Thompson et Kevin Durant. Cette saison encore, Drake va gesticuler au bord du parquet, invectiver les opposants, masser son coach et surtout encourager son équipe préférée lors de chaque match à Toronto.

#3 : Les progrès de Scottie Barnes

Sa première saison était de très haute voltige, au point de le récompenser du titre de meilleur Rookie de l’année, sa seconde est également bonne mais a vu Scottie Barnes connaître une baisse de régime au niveau des stats. Pire encore, son influence dans le jeu a changé et il a parfois semblé se reposer sur ses acquis. Pour sa troisième année en NBA, le 4è choix de la Draft 2021 va devoir arriver penser à la maturité. Fort de sa défense rugueuse, son activité de tous les instants mais aussi son playmaking et sa capacité à scorer près du cercle, Scott Wayne Barnes Jr. dispose d’un arsenal bien sexy pour lier les actes à la parole. Reste à développer ce shoot, encore un peu en chantier, mais nul doute que le numéro 4 des Raptors a de quoi envoyer du très très lourd pendant une grosse dizaine d’années encore.

#4 : La défense d’OG Anunoby

On ne sait pas combien de temps le britannique va rester au Canada, mais tant qu’il y est encore, délectons-nous de sa défense, l’une des meilleures dans la ligue. OG Anunoby est un cauchemar pour les attaquants adverses, c’est bien pour cela que les Grizzlies voulaient à tout prix le signer à la deadline, avant de se rabattre sur Marcus Smart cet été, et on a connu pire comme lot de consolation. Pour en revenir au natif de Londres, le résumer à sa défense uniquement serait insultant, tant il a fait d’énormes progrès de l’autre côté du parquet, au point de pouvoir envoyer sa quinzaine de points facile chaque soir. Amateurs de barbelés, vous risquez d’aimer les derniers mois d’OG sous la tunique des Raptors, alors profitez-en avant qu’il soit trop tard.

#5 : Les jeux de mots avec Chris Boucher et Gradey Dick

A Toronto, il y a deux joueurs avec un potentiel illimité de jeux de mots. Chris Boucher, qui peut être modifié à foison s’il envoie des grosses fautes ou des grosses briques. Chris Charcutier ? Chris Nez Bouché ? On vous l’accorde, ce n’est pas forcément les plus drôles, quoi qu’Anne Roumanoff ne l’a pas encore utilisé, mais ça laisse rêveur face à un potentiel de vannes aussi infini. Autre blaze déjanté, celui du rookie Gradey Dick, 13è choix de la dernière Draft. Vu que nous ne sommes pas vulgaires ici nous n’en écrirons aucun, mais on va vous laisser donner libre cours à votre imagination concernant l’homme qui était déguisé en boules à facettes géantes ce 23 juin 2023.

#6 : Le flow de Gary Trent Jr.

S’il est déjà bien clinquant sur le parquet avec des séries de shoots qui peuvent réchauffer tout le Canada, Gary Trent Jr. l’est encore plus en dehors avec ses outfits tous plus swag les uns que les autres (oui, c’est au point d’utiliser le terme swag en 2023). Dans des styles tous différents, GTJ arrive à être stylé, peu importe les circonstances, qu’il soit en pull ou en débardeur. Il a un concurrent de taille qui débarque en la personne de Gradey Dick, mais il devrait rester intouchable dans la franchise voire dans la ligue.

#7 : Tous les joueurs du roster qui font la même taille

Inutile de chercher à jouer aux Daltons chez les Raptors, étant donné que tous les joueurs ont l’air de faire 2 mètres tout pile, ou en tout cas pas loin du tout. C’est le cas de Scottie Barnes, du nouvel arrivant le canardeur Gradey Dick, du cadenas sur pattes OG Anunoby, de la star de l’équipe Pascal Siakam, ou encore notre montréalais sûr Chris Boucher. Seuls Jakob Poeltl (2m16) ou Dennis Schröder (1m85) semblent faire figure d’intrus dans ce roster, mais globalement, c’est assez hallucinant de constater à quel point tout le monde peut se regarder les yeux dans les yeux à Toronto, paye ton interchangeabilité.

#8 : Dennis Schroder qui préfère l’été

On vient de le voir en Asie, tout simplement infernal avec l’Allemagne lors de ce Mondial, Dennis Schröder préfère l’été, et la chaleur semble avoir l’effet d’un gamebreaker sur lui. Dommage, il vient de signer à Toronto, où les températures moyennes risquent fort de chuter vers le négatif dans les mois à venir. Toutefois, si basket après avril il y a en Ontario, comptez sur la Schröde pour envoyer son bois habituel. Auréolé d’un nouveau statut et recruté pour pallier le départ de Fred VanVleet à Houston, le teuton aura quoi qu’il arrive ses munitions. En tout cas, sa franchise a de quoi se frotter les mains après une telle Coupe du Monde, à la fois individuellement et collectivement.

#9 : La fierté du Canada

Depuis le départ des Grizzlies de Vancouver à Memphis, les Raptors sont les seuls pensionnaires du Canada cette saison en NBA, et si un retour d’une franchise dans l’Ouest du pays n’est pas à exclure totalement, c’est encore comme ça à ce jour. De ce fait, c’est tout un pays qui vibre pour les Dinos chaque saison et qui espère que la franchise porte haut l’étendard du drapeau à la feuille d’érable. En 2019, lors du titre des Raptors, c’est tout le Canada qui a exulté après avoir poussé comme un seul homme derrière la franchise de Kawhi Leonard, Pascal Siakam et consorts. Cette saison, les objectifs seront bien différents mais le soutien du pays sera toujours aussi indéfectible. #WeTheNorth

#10 : La Trade Deadline

Elle sera à coup sûr animée dans l’Ontario, puisque Toronto devrait à un moment donné tout péter pour reconstruire, ou alors libérer ses joueurs pouvant avoir des envies d’ailleurs et/ou un contrat handicapant. Les candidats au trade ? OG Anunoby, Gary Trent Jr. ou même Pascal Siakam. Ce dernier étant dans les rumeurs depuis plusieurs années bien qu’il continue de faire son boulot de façon irréprochable et professionnelle. Le seul qui semble entièrement à l’abri est Scottie Barnes, sur qui les Raptors veulent construire leur futur.