Nikola Jokic a déjà paumé son trophée de MVP des Finales

Il l’avait reçu avec plus ou moins d’indifférence après la victoire et le titre NBA des Nuggets. Nikola Jokic et son trophée de MVP des Finales, une histoire qui n’aura duré… que quelques heures. Dans un entretien avec ESPN, le pivot star de Denver a effectivement déclaré qu’il l’avait paumé le soir-même. En même temps, ça allait coûter cher à la douane de l’emmener en Serbie. 

Nikola Jokic est unique. Là où Michael Jordan, LeBron James et Kobe Bryant ont tous laissé exploser leurs larmes de joie après la conquête de leur premier trophée NBA, le Joker a lui… juste déclaré que c’était bien. Une célébration très sobre, qui sera la même lorsque le pivot recevra son trophée de MVP des Finales. Comme un symbole, il apparaît tout au fond de la plupart des photos protocolaires, n’ayant qu’une seule envie : rentrer en Serbie, profiter des siens, de ses chevaux et de la vie. Les paillettes, la joie de Denver, très peu pour lui.

“I really don’t know. I left [the Finals MVP trophy] in Sparky [Gonzales’s] room and it’s not there anymore. So I don’t know.”

Nikola Jokic told Malika Andrews that he misplaced the FMVP trophy in the equipment manager’s room 😂

(via @malika_andrews)pic.twitter.com/gRDz4KNAcG

— ClutchPoints (@ClutchPointsApp) June 15, 2023

Très logiquement, son trophée de MVP des Finales n’est alors qu’une coupe – certes esthétiquement magnifique – sans grande valeur émotionnelle. Pour ESPN, il a précisé à Malika Andrews qu’il avait d’ailleurs paumé l’objet, après qu’elle lui ait fait remarquer qu’il était le seul joueur a venir à cette traditionnelle interview sans son dû. Personne ne sait à l’heure actuelle où le trophée se trouve. Et alors, sa manière de le dire, bonjour l’intérêt. Ça lui en gratte une sans trop déranger l’autre.

“Je ne sais vraiment pas où il est. Je l’ai laissé dans la salle de Sparky Gonzales [Intendant des Nuggets, NDLR] et il n’y est plus. Donc je ne sais pas.” – Nikola Jokic.

On sent surtout que le type n’a qu’une envie, c’est de se barrer d’ici. Les feux de camp avec la bière qui coule à flot dans un coin paumé de Serbie, c’est ça la vraie vie. Le reste, on verra l’année prochaine. Et puis s’il kiffe bien ainsi, on n’ira absolument pas le contredire.

Source : ESPN