Anthony Edwards croit encore en la victoire finale des Wolves face à Denver : « Je vous promets que ce n’est pas fini »

Le 22 avr. 2023 à 17:35 par Auguste Amar

Anthony Edwards Wolves
Source image : montage via NBA League Pass

La nuit dernière, les Nuggets ont (encore) battu les Wolves. Les hommes de Mike Malone mènent désormais 3 à 0 dans la série. Alors que 97% de l’effectif des Wolves est déjà en train de booker ses vacances, Anthony Edwards, lui, y croit encore. 

Trois à zéro.

Au petit matin, score sans appel entre Nuggets et Wolves. Denver maîtrise son sujet comme attendu. Nikola Jokic est au-dessus de la mêlée et Jamal Murray n’a même pas besoin d’activer le mode Playoffs pour que son équipe l’emporte. Ce déficit de 3-0 n’a jamais été remonté dans l’histoire, et pourtant, un louveteau y croit encore. Son nom ? Anthony Edwards. Le seul joueur des Wolves qui fait jeu égal avec l’équipe d’en face. Ses stats parlent d’elles-mêmes : 31.7 points à 50% au tir et 40% de loin, 3.7 rebonds, 4.7 passes, 2.3 interceptions et 1.7 contre de moyenne par match sur la série.

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— Bally Sports North (@BallySportsNOR) April 22, 2023

Il s’agit du meilleur scoreur de la série et de loin, le deuxième étant Jamal Murray à 27 points de moyenne. En plus de porter son équipe sur le terrain, Ant-Man prend son rôle de leader à cœur. Selon The Athletic, l’arrière de 21 ans aurait remotivé ses troupes après la dernière défaite.

« Cette série n’est pas terminée. C’est la première équipe à quatre, pas à trois. Je vous promets que ce n’est pas fini. Tout le monde compte sur nous. Ce n’est pas fini. Je vous le promets. »

On n’était pas dans les vestiaires, mais le speech devait être motivant au possible. Seulement voilà : dans la riche histoire de la NBA, aucune franchise n’a remonté un 3-0 lead. Alors, comment croire que ce Minnesota avec des blessés et un chef de meute esseulé, puisse être la première équipe à le faire ? Les Nuggets dirigent cette série en bons chefs d’orchestres. Ils se permettent même de ralentir le tempo dans le troisième quart, lorsque la rencontre est déjà jouée.

Pour que la série se renverse, il faudrait au moins que le first pick de la draft 2020 reçoive de l’aide de la part de Karl Anthony-Towns et Rudy Gobert, eux qui étaient censés devenir les nouvelles Twins Towers de la NBA l’été dernier. Comme toujours en Playoffs, KAT déçoit, déjà statistiquement avec seulement 16 points à 41% au tir, 31% de loin et 9 rebonds. Pour celui qui s’autoproclame « le meilleur big man shooter », il serait temps de lier les actes aux paroles quand cela compte vraiment. Et même si l’on sent que le leadership est dans le bagage d’Edwards, Towns a un rôle à jouer en tant que lieutenant et membre historique de ce groupe depuis sa draft. On attend un autre body langage. Concernant Rudy, les stats sont là avec 15 points à 65% au shoot et 10 rebonds sur la série, mais la déception dépasse les chiffres. Pour un triple DPOY, la défense n’est pas au rendez-vous. Ce n’est pas normal que sur le Game 3 au Target Center, Denver inscrive 60 points (soit la moitié de leur total) dans la peinture en prenant 3/4 de leur tirs dans cette zone. Ce n’est pas normal non plus que le natif de Saint-Quentin prenne six fautes en 32 minutes. Avec son expérience, il doit savoir gérer les moments chauds et perturber les attaques adverses sans prendre de coup de sifflet. Bref, c’est un tout qui aiderait bien Edwards dans cette série.

Le Game 4 se déroule dans la nuit de dimanche à lundi. Ce sera le moment pour la meute de loups de prouver de quel bois ils sont faits. Même si les chiffres les donnent perdants à 100% dans cette série, la manière est importante. Même dans une défaite, un Game 4 combatif suffira peut-être à préserver l’ambiance de groupe pendant l’intersaison.

Source texte : The Athletic