Les Mavericks ne s’arrêtent plus : énorme victoire face aux Bulls, la sixième de suite, et un paquet de raisons de sourire à Dallas

Le 10 janv. 2022 à 07:47 par Giovanni Marriette

Mavericks 10 janvier 2022
Source image : NBA League Pass

Ding dong, on a un nouveau participant à la course aux premières places de l’Ouest. Cinq victoires de suite pour les Mavericks, neuf pour les Bulls et même treize sur leurs quinze derniers matchs ? Il devait donc y avoir une série stoppée cette nuit et ce sont bien les joueurs de Jason Kidd qui ont eu le dernier mot, s’appuyant une nouvelle fois sur un Luka Doncic bien propre mais… pas que. Allez zou, on met notre plus beau chapeau de cow-boy et on vous explique tout ça.

Les stats maison de la sixième victoire de suite des Mavs c’est juste ici

Pour taper les Bulls en ce moment il faut se lever de bonne heure, et apparemment du côté de Dallas on est donc plutôt matinal. Un vrai match de basket cette nuit à l’American Airlines Center, et un match référence au final pour les Mavs, face à une équipe des Bulls à bout de souffle après trois semaines passées dans les étoiles. Le bourreau des Taureaux cette nuit ? Luka Doncic, évidemment, auteur de son troisième triple-double de la saison avec 22 points, 14 rebonds et 14 passes, un Luka Doncic qui peine encore à trouver la mire (8/23) mais défendu cette nuit par de vrais pitbulls (Lonzo Ball et Ayo Dosunmu notamment) et faisant oublier sa maladresse avec une nouvelle mixtape à la passe. Maxi Kleber, Dorian Finney-Smith et Dwight Powell approuveront cette dernière phrase, les deux snipers s’étant une fois de plus régalé des offrandes de leur caviadeur slovène alors que l’intérieur aura profité de sa complicité avec le meneur de jeu pour démarrer très fort son match. Un Maxi Sniper d’ailleurs auteur cette nuit de l’un des meilleurs matchs de sa carrière et de son career high en matière de shoots rentrés du parking, plutôt bienvenu quand on affronte l’équipe la plus en forme de la Ligue. Un chef d’orchestre qui monte en régime et qui régale les copains, un pivot letton qui reviendra bientôt donner un peu plus de consistance à la rotation et… une belle surprise avec le deuxième (très) bon match consécutif du sophomore Josh Green, intégré à la rotation au détriment de Frank Ntilikina notamment et clairement catapulté facteur X de l’attaque texane cette nuit. 17 points à 6/7 au tir avant-hier face aux Rockets dans un match qui n’en était pas vraiment un et 18 points à 8/10 cette fois-ci, dans une rencontre autrement plus disputée, et un J-Kidd probablement tout heureux d’ajouter un nouveau blase à sa rotation sur la ligne arrière.

Un match maitrisé dans l’ensemble, dans le fond comme dans la forme et un match tamponné dans le dernier tiers du dernier quart grâce à quelques derniers gros tirs qui rentrent, grâce à la fatigue accumulée de Bulls surpris par l’intensité adverse. Victoires face aux Kings, au Thunder ou aux Rockets c’est pour du beurre, victoire virile face aux Nuggets c’est pour chauffer un peu et donc ces deux grosses wins récentes face à des Warriors limités à 82 points et cette nuit contre des Bulls que personne n’avait vaincu depuis le 12 décembre, on est donc sur une vraie série à Dallas, une série à l’univers impitoyable diront les anciens, série que Luka Doncic et ses Lukettes tenteront de poursuivre mercredi soir au Madison Square Garden et deux jours plus tard dans un choc avec les Grizzlies, autre épouvantail de l’Ouest depuis quelques semaines.

On peut voir venir à Dallas avec cette sixième victoire de suite et un jeu qui se met en place aussi vite que la hiérarchie dans le groupe de Jason Kidd. Avec un Luka qui va monter en régime à défaut d’en faire un et le retour attendu de Kristaps Porzingis, les Mavs se placent d’ores et déjà en outsiders de leur Conférence, comme d’habitude depuis deux ans, mais peut-être bien que cette fois-ci demeure ce petit quelque chose en plus, cette expérience requise qui commence à être engrangée par un groupe qui se connait. Comme d’hab les réponses attendront le mois d’avril, mais on ne va certainement pas cracher sur quelques compliment au mois de janvier.