Les Spurs retournent les Bulls dans le money time : 106-99, et une fin de match digne d’un bon rodéo

Le 18 mars 2021 à 05:36 par Alexandre Taupin

Patty Mills Spurs 18 mars 2021
Source image : NBA League Pass

Les Spurs qui veulent sécuriser leur septième place d’un côté, les Bulls qui veulent encore croire au Top 8 de l’Est de l’autre, c’était un match intriguant à suivre du côté de Chicago dans cette soirée sous adrénaline, mercredi Panzani oblige. On fait le point ? On fait le point.

le boxscore maison c’est par ici.

Sur le papier, Chicago partait presque favori à domicile, après sa belle victoire contre le Thunder et le coup de chaud de son pyromane Zach LaVine. Cerise sur le gâteau des Bulls, DeMar DeRozan est toujours absent pour les éperons et c’est donc un groupe diminué qui se présente au United Center. Le début de match confirme ces projections, les Bulls scorent sur demande et la défense des Spurs ne tient pas la route. Vu qu’en attaque c’est pas folichon non plus pour les hommes de Gregg Popovich, Chicago s’envole et va compter jusqu’à vingt-trois points d’avance. La fin de match approche et on se dit que le changement de compo donne encore raison à Billy Donovan. Zach LaVine fait du… Zach LaVine et cette phrase se suffit à elle-même, Thaddeus Young se montre toujours aussi important alors que Patrick Williams continue de confirmer tout le bien qu’on pense de lui. Arrive enfin ce dernier quart-temps avec si peu d’enjeux ou presque.

C’est alors que débute la furia Spurs. En l’espace de douze minutes, ils vont coller un 39-19 à leurs hôtes, passant de -13 à +7 au coup de sifflet final. Pour bien attaquer les choses, rien de mieux qu’un petit 17-0 pour bien mettre la tête de l’adversaire sous l’eau et ça marche. La défense step-up également et chaque fail de Chicago est sanctionné dans la foulée par les visiteurs. Quels sont les héros du match pour les Texans ? Impossible de ne pas parler de Jakob Poeltl (20 points, 16 rebonds) toujours aussi juste dans ce qu’il fait mais aussi Patty Mills qui a su mettre quelques shoots importants dans le money time (10 de ses 14 points dans la fin de match) et qui a réveillé son groupe au bon moment pour prendre les taureaux à la gorge. A l’inverse, Chicago pourra regretter de ne pas avoir su finir son match alors que tous les ingrédients étaient réunis pour l’emporter sans trop de difficulté. Attention à ce que ce genre de rencontre ne coûte pas trop cher quand on fera les comptes à la fin.

San Antonio a retourné Chicago en un quart-temps et ça méritait bien qu’on en parle. On va zapper ici les pourcentages au shoot pour ne retenir que l’état d’esprit et l’abnégation d’un groupe qui y a toujours cru. Prochain rendez-vous, ce sera contre Cleveland, qui vient de taper Boston avec brio.