Le Christmas Day pour un fan de NBA ? Définitivement un jour à part, on tente de vous expliquer pourquoi

Le 25 déc. 2019 à 06:16 par Giovanni Marriette

knicks noël santa christmas
Source image : NBA League Pass

Ah Noël… Noël et ses digestions de réveillon alors que l’on repasse déjà à table, Noël et l’ouverture des cadeaux pour ceux qui ne l’ont pas fait la veille, Noël et ses retrouvailles avec le cousin Hughes, à tenter de comprendre pourquoi il a fait ce choix si étrange de ne vivre que dans des yourtes. Ah Noël, Noël et ses réveils sans neige depuis bientôt vingt ans malgré les avertissements de type Greta Thunberg, bref.

Pour chacun d’entre nous, Noël signifie quelque chose de propre, emmenant avec lui et dans notre réflexion des souvenirs parfois heureux, parfois moins. Est-ce que Noël veut dire famille ? Grosse bouffe ? Cadeaux ? Magie de Noël ? Amour ? Est-ce qu’on ne… se force pas un tout petit peu ? Chacun son opinion due à sa propre histoire de vie mais en tout cas, pour une certaine frange en marge de la société, les fans de NBA que nous sommes pour ne pas nous nommer, la date du 25 décembre possède une signification supplémentaire…

Car autant rentrer directement dans le vif du sujet, ici (et probablement chez vous) quand on entend Noël on pense immédiatement à “Christmas Day”, à “NBA Christmas Day” pour être précis. On pense à Bernard King, on pense à Larry Nance Jr., à Tracy McGrady ou Wilt Chamberlain, à Pat Ewing ou Kyrie Irving, à Carupelle ou Raymond la Luge, à LeBron James ou à Kobe vs Shaq. Si vous avez toutes les références ci-dessus vous êtes un vrai et on vous félicite, si ce n’est pas le cas on vous laisse faire rentrer toujours plus de liasses dans la caisse de YouTube.

Car vous l’aurez compris, pour nous Noël c’est surtout ça : faire en sorte de la manière la plus polie et innocente que Tata Monique et Tonton Serge se soient barrés du salon avant 18h, parce qu’à 18h c’est un marathon annuel unique qui débarque, un marathon car beaucoup seront au départ mais peu seront à l’arrivée, environ… treize heures plus tard, avec des cernes à se prendre les pieds dedans mais le sourire du jeune premier ayant réussi sa nuit d’amour malgré la fatigue. Treize heures ? Treize heures, six plus sept, quatre fois neuf ou trois plus un comme dirait Dion Waiters après avoir fini les bonbons. Treize heures de basket, souvent une bonne moitié de bouillie d’ailleurs, mais si le Christmas Day nous excite autant c’est évidemment autant pour ses situations parfois uniques que pour la perspective de voir le plus beau match de l’année. Car si on parlait un peu plus haut de la magie de Noël, on peut clairement dire qu’elle marche aussi en NBA et qu’on n’est ainsi jamais à l’abri d’avoir un drôle de cadeau en plus à partir de 18h.

Et tiens d’ailleurs, c’est quoi les horaires de votre Christmas Day là ? A vot’ service, ça commence donc à 18h et on embraye, avec à chaque fois toujours un peu moins de vigueur, sur du 20h30, du 23h, du 2h et du 4h30 pour le coup de grâce qui verra 80% de la population encore présente… abandonner, c’est une tradition. Le programme du soir ? Un apéro entre les Raptors et les Celtics, puis des toasts de Sixers et Bucks, un plat chaud constitué d’un Warriors vs Rockets (les pauvres, ils ne pouvaient pas savoir) et d’un Lakers vs Clippers qui cristallise clairement l’attention des load managers, alors que la bûche sera servie cette année par – comme par hasard – Nikola Jokic et les Nuggets, qui auront la chance d’affronter un adversaire dans le même état que tous ceux ayant survécu à cette fin d’après-midi / soirée / nuit de basket, à savoir… rincé. Cinq affiches donc, dont deux programmées – il faut bien le dire – dans l’espoir de voir Steph Curry ou Zion Williamson, Monsieur Adam Silver votre mission a échoué. Mais rassurez-vous car cette nuit et dès 18h donc, on aura tout de même du Kemba Walker, du Kyle Lowry, du Joel Embiid, du Ben Simmons, du Giannis Antetokounmpo, du James Harden, du Russell Westbrook, du LeBron James, du Anthony Davis, du Paul George, du Kawhi Leonard ou du Nikola Jokic, programme alléchant s’il en est pour un repas officieux qui sera votre troisième festin en moins de 24h mais qui sonnera bien cette fois-ci la fin des festivités de Noël.

Le rendez-vous ? Il est fixé ce soir à 18h, un peu avant si vous voulez la meilleure gâche devant BeIN Sports ou le League Pass. Si vous avez été sage, le Père-Noël de la NBA ne vous oubliera pas et vous offrira un beau feu d’artifice en direct de Toronto, Philadelphie, San Francisco, Los Angeles ou Denver. Son premier cadeau ? Vous annoncer que cette nuit les cinq matchs seront livetweetés, notés et récapitulés par nos soins. Parce que si pour certains Noël signifie jour férié et repos du guerrier, ici c’est plutôt le contraire, ici on est plutôt du genre à avoir retapissé les murs du bureau avec du kevlar. Genre si on avait un bureau quoi. Allez, joyeux Noël une fois de plus, et à… tout à l’heure ?