Fracture du péroné et 2 semaines d’absence pour Eric Bledsoe : heureusement que le banc des Bucks a plus de gueule que celui des Warriors

Le 16 déc. 2019 à 13:26 par Thomas Gaudet

Eric Bledsoe
Source image : YouTube

Les Bucks vont devoir continuer de marcher sur la compétition sans leur meneur titulaire. Eric Bledsoe, blessé au péroné, sera absent des terrains pendant deux semaines et on attend donc de voir si Milwaukee peut survivre sans mini-LeBron.

L’ami Rico avait quitté le parquet en début de troisième quart-temps du match de vendredi soir contre les Grizzlies, suite à un télescopage avec son collègue, Wesley Matthews. Les radios et les médecins ont tranché : il s’agit d’une fracture-avulsion du péroné droit. Le nom n’est pas très joli mais le verdict n’est pas si terrible puisque l’interruption du Bledshow durera approximativement quinze jours. Cette absence ne devrait pas non plus détruire les rêves de titre de Giannis et ses potes mais Eric reste une des pièces maîtresses de cette équipe. Dans sa troisième saison à Milwaukee, le vétéran fait encore du très bon taf pour sa franchise avec 15 points, 4,9 rebonds et 5,7 passes de moyenne et le Greek Freak lui-même n’a que de belles choses à dire sur le fiston de Terry Rozier, via le Milwaukee Journal Sentinel :

“Il faut souhaiter à Bled une convalescence rapide. Il va revenir en forme et cette équipe sera exactement comme elle est maintenant à son retour. Il faut le faire sans Bled. Si je rate des matchs un jour, ils devront le faire sans moi. Nous avons construit une culture de la gagne autour de l’équipe et tout le monde sait ce qu’il a à faire quand il rentre sur le terrain.”

Et effectivement, les Bucks ont validé leur premier test sans Bled samedi soir… non on plaisante ils recevaient Cleveland, ils ont encore tout à prouver. Pour le remplacer dans le cinq de départ ce soir-là, Mike Budenhozer a choisi Donte DiVincenzo, qui avait apparemment très bien compris ses consignes. Le sophomore a voulu expliquer aux Cavs le concept de “constance” en posant les mêmes stats que la moyenne de Bledsoe sur la saison : 15 points, 5 rebonds, 4 passes décisives. C’est comme si Bled n’était jamais parti. Ou était devenu blanc, roux et avait perdu quelques kilos de muscle. De vrais tests arrivent cela dit très vite dans le Wisconsin avec d’abord les Mavericks cette nuit, certes privés de Luka Doncic, puis le match que toute la Ligue attend depuis des semaines. Le match qui aura des parfums de mois de juin un 20 décembre : le King, AD et leurs Lakers viendront voir si cette équipe des Bucks est effectivement imbattable. Ce sera Noël avant l’heure pour tous les fans de balle orange donc. Mais l’armada de Los Angeles a surtout de vraies chances de mettre fin à cette série de 18 victoires en cours des Bucks si les remplaçants de Bledsoe décident de choke le mauvais soir.

Les cheveux carotte de Donte DiVincenzo, les épaules démesurées de George Hill et même le jeune Frank Mason III auront donc à cœur de compenser l’absence d’Eric Bledsoe pendant ces deux semaines. Les Bucks ne sont plus qu’à deux petits matchs de la plus longue série de victoires de l’histoire de la franchise alors il ne faudrait pas faire mentir Giannis et rater le coche de si peu. L’heure est venue de step up messieurs.

Source texte : Milwaukee Journal Sentinel