Les Serbes s’imposent de 43 points face à Porto Rico, en marchant : alors c’est l’histoire de douze mecs qui prennent des vacances en Chine…

Le 06 sept. 2019 à 13:26 par Giovanni Marriette

46 points d’entrée face à l’Angola, puis un petit… +59 contre les Philippines, avant d’assurer une victoire facile (+15) contre l’Italie, ça c’est pour le premier tour, l’échauffement comme ils disent là-bas. Dans le premier match de cette seconde phase de groupes ? Disons qu’on garde le même rythme puisque ce sont cette fois-ci les Portoricains qui sont passés à la moulinettovic. 90-47, envoyez l’Espagne qu’on puisse enfin enlever le bas de jogging.

Il suffit finalement de jeter un coup d’œil au banc serbe en début de match pour comprendre à quel point les mecs jouent en tong depuis le début de cette Coupe du Monde. Nikola Jokic et Nemanja Bjelica qui rigolent comme des ados en regardant leurs starters dominer, n’en jetez plus la coupe est déjà pleine. Le Joker et le meilleur ami d’Aaron Afflalo qui seront d’ailleurs aujourd’hui les deux meilleurs joueurs du match, mais dieu que ceci parait anecdotique. Du Boban en grande forme pour débuter le match parfaitement, un Bircevic qui se dit pourquoi pas moi, et voilà comment les Serbes étaient déjà à +… bref, voilà comment les Serbes avaient déjà gagné le match au bout de quelques minutes seulement. En face le pauvre Renaldo Balkman se fait remarquer par sa nullité et l’écart n’en est déjà plus un tellement le score est la dernière chose que l’on a envie de regarder devant une telle symphonie.

Une stat pour vraiment se rendre compte du genre de domination exercée par les hommes de Djordjevic ? Pas un joueur au dessus de… vingt minutes de jeu, parce que, franchement, pourquoi se fatiguer. Petite déception, Nikola Jokic a raté ses trois et quatrièmes tirs de la compétition, attention au coup de moins bien pour le pivot à la condition physique limitée. Le résultat final tombera comme une évidence de plus sur la domination serbe depuis le début de ce Mondial, avec en ligne de mire le giga-choc de lundi face à l’Espagne, premier véritable choc pour le rouleau compresseur des Balkans. Possible que les mecs attendent ce match de pied ferme d’ailleurs, eux qui ne pensaient peut-être pas croiser la route d’équipe loisirs durant une compétition aussi importante qu’une Coupe du Monde.

Quatre matchs, quatre victoires, quatre branlées en jouant uniquement de la main gauche. Incroyable équipe pour le moment, et on ne vous explique même pas à quel point on a déjà hâte d’être dimanche après-midi.

Serbie porto rico