Lou Williams élu Sixième homme de l’Année 2018-19 : troisième statuette du genre pour Loulou, on appelle ça un spécialiste

Le 25 juin 2019 à 04:18 par Giovanni Marriette

Lou Williams
Source image : NBA League Pass

Disons que pour celui-là, le suspense n’était pas forcément au rendez-vous. Non pas que nos amis Montrezl Harrell et Domantas Sabonis avaient démérité, loin de là, mais un homme avait mis la main depuis longtemps sur le trophée. Troi…..sième award à la maison, allez Lou Will allez, cinq ans après c’est le moment, allez Lou Will allez.

2015, 2018, et désormais 2019. Jamal Crawford était jusque-là le seul joueur de l’histoire à avoir réussi l’exploit d’être élu 6th Man Of the Year à trois reprises, et il est donc aujourd’hui rejoint par Lou Williams. Nommé meilleur remplaçant de la Ligue en 2015 alors qu’il évoluait sous le maillot des Raptors, Loulou avait doublé la mise la saison passée avec les Clippers et nous tape donc un bon gros back-to-back des familles après une nouvelle saison monstrueuse, ponctuant ainsi les deux meilleures saisons de sa déjà longue carrière. Ça va Benjamin Button ? 22 pions par match l’année dernière pour son plus bel exercice ever, puis encore plus de 20 cette saison, au sein d’un groupe carrément étonnant qui aura poussé le vice jusqu’à pousser les Warriors à une série difficile au premier tour des Playoffs, là où en octobre personne ou presque ne les imaginait en Playoffs.

Oui mais voilà, ces Clippers 2019 avaient une âme et avaient en leur sein un véritable magicien.

6th man vote

20 points, 3 rebonds, 5,4 passes et 0,8 steal cette saison pour le natif de Memphis mais surtout la sensation une fois de plus qu’il fut plus qu’un simple remplaçant, qu’il fut finalement LE leader technique et émotionnel de son équipe. Les souvenirs de money times gérés comme un daron sont bien présents, le duo sorti du banc qu’il a formé toute la saison avec Montrezl Harrell a fait déprimer plus d’un adversaire et c’est donc tout naturellement que l’homme qui aime les petits plaisirs de la vie – deux fois plus que nous – récolte aujourd’hui sa troisième couronne, en devançant d’ailleurs son camarade de galère et un Domantas Sabonis bien gentil mais pas aidé par une répartition des tâches très homogène dans l’Indiana. Un teammate pour qui l’incendiaire des Clippers a d’ailleurs eu un petit mot durant la cérémonie :

J’aimerais partager ce moment avec Montrezl Harrell, c’est pas facile d’être finaliste, encore moins quand c’est avec un coéquipier. Je veux partager ce trophée avec lui.

Lou Williams dépasse donc au palmarès de sa rubrique préférée des légendes comme Ricky Pierce, Detlef Schrempf ou Kevin McHale, deux fois récompensés au cours de leur carrière, pour devenir avec Jamal Crawford le seul joueur all-time à posséder trois statuettes du genre sur la cheminée.

Aucun doute ne planait sur cette récompense mais encore fallait-il officialiser la chose. Lou Williams est venu chercher son troisième trophée avec un swag immense, le même flow qui le caractérise depuis le début de sa carrière et qui nous manquera dans quelques années lorsque le garçon s’en ira profiter des dollars et de ses chéries au soleil. Alors une fois de plus Lou lou, merci pour tout. Et bravo, aussi.