Derrick Rose tenté par un retour aux Bulls : ok, donc on n’a pas assez chialé pour aujourd’hui apparemment

Le 10 avr. 2019 à 23:30 par Gianni Mancini

Derrick Rose
Source image : YouTube/NBA

On s’en rappelle tous, tout fan NBA qui se respecte. On a beau savoir que ce n’était pas la plus impressionnante niveau stats, la plus unanime, mais peu importe. Cette saison MVP 2010-11 de Derrick Rose garde une place spéciale dans le cœur de tous, de même que ses huit saisons passées sous le maillot des Bulls. Trois ans après la séparation, voilà que de possibles retrouvailles sont au goût du jour, si on en croit son agent. Alors, forcément, et pour la douzième fois de la journée, on a les yeux qui piquent. 

Au fond, est-ce que ce n’est pas écrit ? “Nul n’est prophète dans son pays”, une phrase qui s’applique à tout le monde sauf Derrick Rose. Le gamin de l’Illinois est passé par tous les états possibles. L’apothéose, la chute, le retour, le déclin… Avant l’entame de cette saison, l’on en parlait même comme un joueur perdu pour le basket, lui qui venait de signer pour le minimum vétéran du côté des Minnesota Timberwolves. A trop penser à la fin, est-ce que nous n’étions pas en réalité au début de l’arc de rédemption le plus émouvant de l’histoire de la Ligue ? Oui, car aujourd’hui, même s’il est une nouvelle fois sur la touche, cette fois à cause de son coude, on parle d’un candidat plus que sérieux au titre de meilleur sixième homme de l’année ainsi que, incontestablement, le plus gros comeback de la saison écoulée.  18 points, 4 passes, en moins de trente minutes sur les parquets, c’est plutôt propre. Le tout avec sa meilleure adresse du parking en carrière, et son meilleur pourcentage au shoot depuis… sa saison MVP, bingo.

Pas besoin de vous faire un dessin, la côte de D-Rose est remontée en flèche, au point où il représentera sûrement une piste de choix pour un bon paquet de franchises cet été, surtout quand on voit ce que se tapent certaines en guise de meneur titulaire… Du coup, quelle  destination privilégiée pour le free agent ? On a bien une idée derrière la tête, et, selon son agent, BJ Armstrong, dans le podcast 670 The Score on a raison de commencer à fantasmer.

“Ce n’est pas un secret, il n’y a pas de doute dans son cœur, Chicago sera toujours présent. Nous verrons. Je ne sais pas ce que les Bulls vont faire à ce moment-là… Si cela se présentait, nous serions ouverts aux discussions. Nous verrons en temps voulu.”

Ça reste peut-être succinct, mais c’est largement suffisant pour faire s’emballer le cœur de nombreux fans à travers le monde. En tout cas, avec tout ce teasing, on sera déçu si ce n’est pas au moins l’un des plus gros feuilletons de la prochaine free agency. Pour, possiblement, un dernier tour de piste là où tout a commencé, et tout s’est écroulé. Rose-mantisme. 

Sources texte : 670 The Score