Défenseur de l’Année 2018-19 : le trio de tête reste en place, rendez-vous fin juin pour le trophée

Le 02 avr. 2019 à 07:44 par David Carroz

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Source image : montage nba league pass

La saison régulière touche à sa fin et les courses aux différents trophées vous bientôt livrer leurs verdicts. Enfin pas complètement puisqu’il faudra encore attendre plusieurs semaines et l’issue des Playoffs pour connaitre les vainqueurs, alors que les nominés devraient être annoncés prochainement. On se lance sur notre trio pour le défenseur de l’année en remontant notre top ten de la catégorie.

On entend déjà râlé pour l’absence de tel ou tel joueur, mais c’est le lot d’un classement, il y a des questions de subjectivité. Alors on pose les base pour les esprits chagrins : si un mec joue dans une franchise qui ne figure pas dans la première moitié de la Ligue en terme d’efficacité défensive, on zappe. Rude, mais ça évite de parler d’Anthony Davis, Jrue Holiday ou DeAndre Jordan malgré des prestations qui peuvent mériter l’attention.

Statistiques arrêtées au 31 mars 2019

10- Justise Winslow (Miami Heat)

Difficile de passer à côté du Heat lorsqu’on parle de défense tant Miami est une équipe chiante à jouer. Malheureusement, il n’y a pas vraiment de joueur qui sort du lot. Hassan Whiteside ? Son impact n’est pas aussi important que les stats le laissent penser. On penche plus pour Justise Winslow qui est primordial dans ce secteur pour les Floridiens.

Statistiques : 4,5 rebonds défensifs, 0,3 contre et 1,1 interception.

9- Mike Conley (Memphis Grizzlies)

Quel plaisir de voir Mike Conley enchainer les rencontres à son meilleur niveau ! Alors bien sûr, on voit avant tout qu’offensivement il est au taquet et qu’il n’a pas baissé les bras malgré le départ de Marc Gasol. Mais en défense aussi, c’est le Money Mike qu’on aime qui redevient le meneur défensif numéro 1 de la Ligue.

Statistiques : 2,8 rebonds défensifs, 0,3 contre et 1,3 interception.

8- Joel Embiid (Philadephie Sixers)

La tour de contrôle des Sixers continue d’impressionner et de progresser cette saison, des deux côtés du parquet. Du haut de ses deux mètres treize et avec sa mobilité, il est une force de dissuasion majeure dans la raquette de Philly et s’il n’a pas encore l’étoffe d’un DPOY, il risque de rester dans la discussion et au minimum les places d’honneur pendant quelques saisons s’il poursuit sur ce rythme. En attendant un éventuel nouveau palier franchi collectivement pour qu’il puisse viser mieux ?

Statistiques : 11,2 rebonds défensifs, 1,9 contre et 0,7 interception.

7- Al Horford (Boston Celtics)

On parle toujours aussi peu de lui, le discret Al Horford ne faisant jamais de vague. Pourtant l’expérimenté intérieur des Celtics montre soir après soir ce que chaque gamin devrait apprendre pour défendre au basket, avec des fondamentaux maitrisés sur le bout des doigts de ce côté du parquet. Et même s’il rend régulièrement quelques centimètres et quelques kilos aux pivots adverses, il fait son taf avec brio et la défense de Boston demeure dans le haut du classement.

Statistiques : 4,9 rebonds défensifs, 1,3 contre et 0,8 interception.

6- Paul Millsap (Denver Nuggets)

La saison dernière, les Nuggets présentaient la vingt-troisième efficacité défensive de la Ligue. Cette année, ils sont dans le premier tiers. Est-ce qu’on se permet de dire que cela est dû à une présence en meilleure forme de Paul Millsap qui avait été blessé l’année précédente ? Oui m’sieur-dames, et on l’assume car le taf de l’intérieur est colossal avec sa capacité à switcher sur plusieurs types de joueurs.

Statistiques : 5 rebonds défensifs, 0,8 contre et 1,3 interception.

5- Myles Turner (Indiana Pacers)

S’il y a une équipe chiante à jouer cette saison, c’est bien celle de l’Indiana. Il faut dire que malgré l’absence de Victor Oladipo – qui aurait certainement figuré dans ce classement sans sa blessure – les hommes de Nate McMillan sont d’une armée qui vend cher sa peau pour protéger son panier. Et le mirador qui contrôle derrière les barbelés des Pacers se nomme Myles Turner, meilleur contreur de la Ligue au moment d’écrire ces lignes.

Statistiques : 5,9 rebonds défensifs, 2,7 contres et 0,8 interception.

4- Kawhi Leonard (Toronto Raptors)

Lorsqu’il est sur le parquet, Kawhi Leonard n’est pas loin d’être le meilleur défenseur de la Ligue. Et comme le panier des Raptors est difficile d’accès, il a légitiement sa place dans ce classement. Au point de titiller le podium ? Oui. De prétendre à plus ? Non, The Klaw a manqué trop de rencontres .

Statistiques : 6,1 rebonds défensifs, 0,4 contre et 1,9 interception.

3- Rudy Gobert (Utah Jazz)

Si le début de saison a pu paraitre poussif – forcément, on attend toujours beaucoup d’un mec reparti avec le trophée l’année précédente – Rudy Gobert a retrouvé ses standards et c’est toute la défense du Jazz qui est redevenue injouable. Alors peut-être que notre compatriote ne fera pas le doublé, mais personne ne doit discuter son impact. Aujourd’hui, Rudy est le meilleur pivot de la Ligue de ce côté du parquet et il entraine toute son équipe dans son sillage.

Statistiques : 9 rebonds défensifs, 2,3 contres et 0,8 interception.

2- Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)

Les Bucks disposent du meilleur defensive rating de la Ligue. Giannis est le second dans cette catégorie parmi les joueurs ayant disputé plus de soixante rencontres et passant plus de vingt-cinq minutes sur les parquets tous les soirs. Ajoutons à cela 1,3 interception, 1,5 contre et 10,3 rebonds défensifs et vous avez un beau favori pour le trophée du pitbull de l’année. Alors pourquoi que second dans notre classement ? Parce que le Grec a un tel coup à jouer pour le titre de MVP que cela pourrait lui porter préjudice. Dans l’histoire de la NBA, seuls Michael Jordan et Hakeem Olajuwon sont repartis avec les deux récompenses au cours de la même saison.

Statistiques : 10,3 rebonds défensifs, 1,5 contre et 1,3 interception.

1- Paul George (Oklahoma City Thunder)

Oklahoma est un peu moins à la fête depuis quelques semaines, mais Paulo reste le chien de garde attitré du Thunder en plus de sa charge en attaque. Depuis le début de la saison, PG 13 a prouvé qu’il était l’un si ce n’est le meilleur défenseur de la Ligue. À moins que Giannis rafle tout lors de la cérémonie de clôture, on voit vraiment l’ailier d’OKC repartir avec ce trophée de DPOY.

Statistiques : 6,8 rebonds défensifs, 0,4 contre et 2,1 interceptions.

On avoue qu’on a hésité à prouver par A+B que Rudy Gobert méritait le titre de défenseur de l’année plus que n’importe quel autre joueur. Mais on a dû se calmer et reconnaitre que s’il fait encore clairement partie de la crème de ce côté du parquet, le doublé risque d’être compliqué. La faute à Giannis Antetokounmpo et Paul George qui ont réalisé des saisons en mode muraille et pitbull de haut vol.