Coach de l’Année 2018-19 : beaucoup de candidats et quelques favoris pour succéder à Dwane Casey

Le 02 nov. 2018 à 13:34 par Alexandre Martin

Dwane Casey Coach de l'année
Source image : Youtube / ESPN

Avec la reprise de la NBA, ce sont toutes les courses aux trophées annuels qui ont été relancées. Et parmi ces récompenses individuelles qui sont à glaner au bout de la saison régulière, celle de coach de l’année fait partie des distinctions que chaque sorcier en costumes sur le banc espère gagner un jour. C’est parti, on fait le point que les candidats au titre de COY 2018-19.

Il ne s’agit pas d’un classement mais bien d’une présentation des favoris pour le trophée. Bien évidemment, les paragraphes et les avis qu’ils contiennent prennent en compte ce qui s’est passé lors des deux premières semaines de compétition.

Les Contenders

Brad Stevens : il n’était même pas dans le trio de tête en 2017. Il s’est fait coiffer au poteau par Casey en 2018 alors qu’il n’a cessé de faire des miracles avec un effectif de trèfles éclopés, qu’il a d’ailleurs par la suite emmené jusqu’en Finales de Conférence. Stevens est un excellent meneur d’hommes et un tacticien hors pair. Et tout cela ne peut pas échapper aux votants tous les ans. Donc si les Celtics sont dans le top 2 de l’Est comme ils y sont attendus, il sera très compliqué de ne pas, enfin, récompenser le boulot de ce bon Brad.

Quin Snyder : comme Stevens, il était dans le trio de tête l’an dernier. Le Jazz de Snyder est en constante progression et devient, petit à petit, une vraie puissance de l’Ouest. Si cela se confirme encore cette année, si Rudy et sa brigade ont une des meilleures défenses tout en figurant assez haut dans le classement, il faudra considérer, de nouveau, la candidature de M. Snyder.

Mike Budenholzer : et si c’était lui le vrai danger pour les deux “favoris” cités précédemment ? Il a perdu son premier match à la tête des Bucks la nuit dernière après sept victoires d’affilée. Milwaukee est lancé sur des bases très élevées en termes de résultat et vu que Giannis est de plus en plus dominateur, les Daims peuvent espérer maintenir ce rythme. D’autant plus que leur nouvelle organisation et les rotations mises en place par coach Bud’ semblent déjà fonctionner. Client sérieux !

Les Incontournables

Gregg Popovich : il a été obligé de trader Kawhi Leonard pendant l’été. Manu Ginobili a pris sa retraite, Tony Parker a filé à Charlotte. Et comme si cela ne suffisait pas, plusieurs blessures (Dejounte Murray, Lonnie Walker et Derrick White) viennent perturber l’entame de saison des Spurs. Pourtant l’escouade texane de ce bon vieux Gregg est bel et bien là en ce début d’exercice 2018-19. Quand San Antonio aura enfilé 55 wins et figurera (encore) dans le top 3 de l’Ouest, il ne faudra pas s’étonner de voir Pop’ être (encore) en position d’être coach de l’année.

Steve Kerr : les Warriors avec le meilleur bilan de la Ligue au final ? Possible. Les Warriors avec la meilleure attaque ? Possible aussi. Et avec l’une des meilleures défenses ? Toujours possible. Les Warriors favoris pour le titre ? Les Warriors qui dominent leur sujet ? Les Warriors qui nous sortent des Damian Jones et des Jordan Bell ou des McKinnie pour en faire de vrais role-players pour jouer le titre ? Oui, Steve Kerr peut être coach de l’année.

Les Outsiders

Brett Brown : le coach des Sixers fait un travail de fond depuis plusieurs années. Cela a commencé à payer sérieusement la saison dernière. Il y a encore un vrai équilibre à trouver mais vu les talents à sa disposition, Brown est en position de jouer les plus hauts spots de l’Est. Pour peu qu’Embiid et Simmons passent un nouveau cap, il aura un bon profil de COY.

Nick Nurse : mine de rien, l’entame de saison des Raptors est impeccable aussi bien défensivement qu’offensivement où Nurse installe vraiment son style. Kawhi Leonard est bien le bestiau que l’on a connu à San Antonio. Danny Green et Lowry forment un bien belle ligne arrière. Si on retrouve les Dinos tout en haut de l’Est, le coach rookie aura des voix le moment venu.

Les Sleepers

Mike Malone : quand on voit que les Nuggets enfilent les victoires sur ces premières semaines de compétition, on se dit que – même si la décision a un peu surpris – les dirigeants du Colorado ont bien fait de prolonger leur coach. Malone semble avoir trouvé une base qui fonctionne en termes de rotations et n’hésite pas à se permettre quelques fantaisies qui sont payantes pour le moment. Si cela dure, voire progresse, nous avons là un candidat très intéressant.

Parmi les autres “sleepers”, on pense à Terry Stotts dont le taf est fin et réfléchi sur les premiers matchs de la saison notamment en ce qui concerne l’utilisation du banc. On pense aussi à Nate McMillan qui continue de faire tourner la machine Pacers de manière efficace. Et enfin, on n’oublie pas Dave Joerger car si les Kings sont capables de jouer comme actuellement tout au long de la régulière, les mérites de l’ami Dave ne pourront pas être minimisés.

C’est tout pour cette présentation, on se donne rendez-vous dans un mois pour un premier classement détaillé avec un peu plus de matchs de joués et quelques premières certitudes sur les meilleurs meneurs d’homme de la Ligue.