Les Warriors continuent de montrer les muscles : victoire 131-121 contre les Pelicans, sixième victoire de rang, et c’est déjà chiant

Le 01 nov. 2018 à 06:57 par Theophile Vincent

Source image : NBA League Pass

Et de six. Sixième victoire consécutive pour les Golden State Warriors depuis leur cruelle défaite à Denver et cette fois-ci, ce sont les Pelicans qui ont subi la foudre de l’armada de la Dub nation. Pourtant dans le rythme, New Orleans n’a rien pu faire face au talent du champion en titre.

La franchise de NOLA se présentait pourtant au grand complet à l’Oracle Arena avec le grand retour d’Anthony Davis et une orgie offensive s’annonçait. On avale notre café, on installe ses fesses sur le coussin et on est parti pour un match de basket qui sentait bon le festin. Après la soirée de tous les records à Chicago, certains auraient pu penser que les Warriors allaient avoir la gueule de bois et pourraient sortir une contre-performance mais c’est sans compter sur le professionnalisme des trois lascars Stephen Curry, Klay Thompson et Kevin Durant, qui n’ont qu’une seule passion dans la vie : entendre splash. Les trois mousquetaires vont s’en donner à cœur joie sur ce match et planteront 79 points en cumulé, ne laissant aucune chance à des Pelicans combatifs mais trop délaissés par un AD qui avait l’air d’avoir bu un peu trop de jus de citrouille. Les hommes d’Alvin Gentry ont longuement répondu avant de craquer dans le quatrième quart-temps pendant que la bande à Steve Kerr a géré son match d’une main de fer et a fini par désespérer ses adversaires qui se voyaient punir dès qu’ils essayaient d’entamer un run pour tenter de remonter la quinzaine de points qui a longtemps séparé les deux équipes. Il n’y a pas eu de miracle du côté de la Baie et Chef Curry a ressorti sa toque pour planter 37 points et reprendre son rythme de croisière. Vous rajoutez à cela le presque triple-double de Draymond Green qui a encore joué les pompiers de service et vous avez une victoire nette et sans bavure. La routine quoi.

Another big night for Steph! 🏀💦

📊: 37 PTS | 9 AST | 7 3PM pic.twitter.com/ro9dVgJN6t

— NBA TV (@NBATV) November 1, 2018

La Ligue pensait avoir un peu de répit tant que DeMarcus Cousins n’était pas totalement remis de son talon d’Achille mais il semblerait que les champions en titre n’aient vraiment pas de temps à perdre. Leur machine est si bien huilée qu’on en viendrait presque à se demander comment ils intégreront Boogie et s’ils seront vraiment plus forts avec. Le plus flippant dans tout ça ? C’est que les Dubs ont limite joué en mode “portes de saloon” tant ils avaient confiance en leur force de frappe, cette soirée était la leur encore une fois. Depuis le début de la saison, l’équipe de la Baie ne fait que répéter que leur principal adversaire est leur concentration et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont tous l’air déter pour aller chopper leur three-peat. KD est monstrueux, Klay prend feu quand il a envie et que dire… de Stephen Curry, qui joue dans un fauteuil depuis la reprise. Le double MVP en est déjà à 32 points de moyenne, à 51% du parking et on vit désormais dans la peur de le voir récupérer son record de tir primés en un match. Ça pleurnichait chez les Warriors sous prétexte qu’on ne considérait pas assez Stephen Curry dans la course au MVP mais si celui-ci continue sur ce rythme de malade mental, ils pourront vite sécher leurs larmes de crocodiles. De son côté, Anthony Davis va devoir se reprendre pour réintégrer au plus vite la course au MVP car il a été en dessous de ses standards ce soir et ça tombe bien, il se rend dès demain du côté de Portland. Bon, avec 41 minutes dans les jambes, ça risque d’être compliqué de courir après les petits Blazers qui ont dû cocher la date depuis longtemps.

Encore une victoire presque facile pour ces Warriors qui n’en finissent plus de transpirer la sérénité et on attend désormais un adversaire taillé pour les pousser dans leurs retranchements. Parce que oui, on a pas encore vu tout le potentiel de la meilleure équipe des quatre dernières années qui a tendance à donner pile ce qu’il faut, alors profitons du peu de la concurrence qui existe avant le retour de Boogie. 

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