Officiel : jackpot pour Myles Turner, le pivot prolonge chez les Pacers pour 4 ans et 80 millions

Le 15 oct. 2018 à 22:19 par Bastien Fontanieu

Myles Turner
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Avec une deadline qui avait lieu sur ce début de semaine pour prolonger les copains de la Draft 2015, les Pacers n’ont pas voulu jouer avec le feu : Myles Turner sera leur pivot du futur, le phénomène restera jusqu’en 2021 minimum dans l’Indiana.

S’il y en a bien un qui doit souffler aujourd’hui, c’est Victor Oladipo. Pas forcément le genre de joueur auquel on pense en premier sur ce genre de news, mais la logique est assez facile à suivre quand on se penche sur les finances des Pacers. Après une superbe saison collective l’an dernier, les fermiers de Nate McMillan se voyaient bien continuer l’aventure le plus longtemps possible, mais pour ça… il faut signer un contrat. Et quel joueur du cinq majeur était le seul, jusqu’ici, à être sous deal jusqu’en 2021 ? Bingo, Oladipo. Suivi cet été par Doug McDermott qui a signé pour trois ans, l’ami Victor voulait s’assurer qu’il serait bien entouré pour continuer à faire du sale dans sa ville de coeur. Ses voeux ont été exaucés, puisque le All-Star aura droit aux écrans robustes de son pivot préféré : Shams Charania de The Athletic nous rapporte une prolongation de 4 ans et 80 millions de dollars entre Turner et les Pacers. On aura donc droit à ce duo pour plusieurs années dans les rues d’Indianapolis, ce qui doit rassurer les fans qui croient au potentiel du combo et ont encore une belle marge de progression après une campagne passée à créer quelques premiers automatismes. Dans sa quête de nouveau projet solide, le GM Kevin Pritchard avance donc un pion supplémentaire en verrouillant Myles dans son équipe.

Maintenant, venons-en au joueur lui-même, qui fait forcément soupirer beaucoup de monde. Propriétaire d’un plafond exceptionnel, que ce soit athlétique ou technique, Turner a montré ce à quoi on s’attendait depuis son arrivée en NBA : des moments fabuleux, d’autres moments plus frustrants, une belle importance dans son équipe mais pas de véritable élévation. La très bonne nouvelle pour les Pacers, c’est que Myles est encore très jeune (22 ans), il a donc du temps devant lui et pourra atteindre son potentiel max d’ici la fin de son deal. Mais ce qui reste troublant, c’est que Turner n’a pas su monter en température après deux premières saisons très satisfaisantes. Un pivot solide, bon coéquipier et polyvalent ? Oui. Mais un intérieur élite qui va faire la différence en mai ? Pas encore. Et c’est ce pari sur lequel Indiana veut se poser, en lui offrant cette prolongation. Membre d’un club ultra-VIP, qui consiste à réaliser près de 2 contres par soir tout en plantant plus de 35% de ses tirs du parking, Myles fait transpirer beaucoup de monde car il peut représenter l’avenir à son poste. Mais en restant dans une case assez réduite jusqu’ici, il n’a pas pu s’exprimer davantage et semble destiné à rester dans ce rôle de l’ombre. On le répète, il est encore très tôt, trop tôt, donc donnons-lui le temps de nous prouver le contraire. Un peu comme un certain… Victor Oladipo.

Les Pacers ne voulaient pas prendre de risque, ils ont été trop séduits et assez logiquement par une perspective rassurante : Myles Turner en garde du corps de Victor Oladipo pendant encore trois ans minimum, voilà qui devrait assurer une bonne continuité au projet actuel d’Indianapolis.

Source : The Athletic


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