Officiel : Jabari Bird prolonge pour deux ans avec les Celtics, c’est le moment de ressortir vos maillots mythiques

Le 27 juil. 2018 à 13:00 par Fabien Passard

Jabari Bird
Source image : Montage Trashtalk - Pinterest

Le départ d’Abdel Nader acté cette semaine, la quinzième et dernière place garantie dans le roster des Celtics a donc été offerte à Jabari Bird. Le joueur de 24 ans, en two-way contract l’an dernier, se voit donc récompenser de son bon taf en G-League puis en Summer League cet été. De là à savoir s’il aura le niveau de la NBA, ce n’est pas avec les treize bouts de matchs qu’il a joué sous Brad Stevens la saison dernière que l’on peut le savoir.

On fait le pari de la continuité à Boston cet été. Danny Ainge nous avait pourtant habitué à foutre le souk en NBA depuis quelques temps, et notamment l’été dernier, où le GM avait attiré Gordon Hayward et Kyrie Irving dans ses filets, laissant filer pour cela les leaders de la belle saison 2016/17 des Celtics : Avery Bradley, Jae Crowder et surtout Isaiah Thomas. Un pari audacieux qui a payé malgré la saison blanche d’Hayward, merci le rookie en mode vieux briscard Tatum et la surprise de Chef Stevens Terry Rozier. On ne refait pas le même coup tous les ans car, désormais, l’équipe a un vrai potentiel à long-terme, et c’est ce que doit regarder en premier un manager. Si des rumeurs envoyaient le viking Baynes ou encore Terry Rozier à Châteauroux, il n’en fut rien. Danny le Rouge le Vert a même tendu des billets de la même couleur à certains de ses joueurs pour qu’ils prolongent. Après Marcus Smart la semaine dernière, c’est au tour d’un autre joueur clé de l’effectif de rempiler : Bird. Jabari de son prénom. Bon, on redescend tout de suite, bien sûr que les deux signatures n’ont pas la même portée ni ne remplissent la même fonction. Prolonger le pitbull c’était garder intacte l’âme des Celtics, qui aurait pris un nouveau coup en cas de départ du meneur. Prolonger Jabari Bird, c’est plutôt garder intacte l’équipe de G-League des Red Claws, dans laquelle l’arrière a planté 19 pions de moyenne et gobé 5 rebonds en 20 matchs la saison dernière. Mais les stats de ligue mineure, tout le monde s’en fout, il faut se montrer encore et encore pour le joueur de 24 ans, qui était déjà à un tournant de sa toute jeune carrière cet été. Ni une, ni deux, j’enfile mes Jordan et je vais montrer à tout le monde qui c’est le patron… de la Summer League… des Celtics : 17 points (à 57%), 6 rebonds et 3 assists en 30 minutes de moyenne plus tard, et l’oiseau s’envole vers son premier “vrai” contrat.

C’s UP ‼️☘️☘️ https://t.co/I3ZHZvXRmy

— Jabari Bird (@Jabari_Bird) July 26, 2018

Le smile jusqu’aux oreilles le JB. Et il a de quoi. Car, bien que son contrat soit signé au minimum sur deux ans, soit 3 millions de dollars, celui-ci est garanti pendant la première année. Et c’est mérité pour le 56ème choix de la Draft 2017, tant il a fait preuve d’abnégation pour sa première saison en NBA, dans un rôle loin d’être facile à tenir, celui d’un joueur trop fort pour la G League et trop faible pour le Grande Ligue. Enfin trop faible pour l’effectif des Celtics tout du moins, qui ne lui a permis de ne jouer que 9 minutes de moyenne sur 13 matchs au total, principalement à la toute fin de saison, après avoir été éloigné des terrains deux mois durant, la faute à une blessure dorsale. Inutile de vous dévoiler que ses stats n’ont pas eu le temps de monter bien haut avec si peu de minutes pour s’exprimer, mais son pourcentage au shoot est resté excellent (58% dont 43% derrière la ligne des 7,23m). En outre, ses qualités athlétiques, sa polyvalence pour dépanner au poste 3 (double dose à la cantine pour épaissir), son jeu en pick-and-roll et son adresse ont tout pour plaire à Brad Stevens, qui sait qu’il aura avec Jabari Bird un joueur de devoir prêt à tout donner quand on fera appel à lui. Si le gamin originaire de Californie pourra se rendre au training camp de septembre sans la pression du contrat, il faudra cependant confirmer que sa place dans le roster est tout sauf usurpée. Et apprendre au contact des phénomènes que possède les C’s sur la ligne arrière.

Tu peux dire au revoir à la G League Jabari, te voilà en NBA à temps plein. Mais le plus dur commence maintenant, il va falloir prouver que tu n’es pas qu’un nom qui rappelle de bons souvenirs aux fans du T.D. Garden, mais que tu fais partie de ces jeunes sur lesquels les Celtics peuvent compter. Good luck avec le trèfle !

Sources : Yahoo! Sports, Boston.com, Boston Globe