Jerry Stackhouse a rencontré les dirigeants des Raptors : Toronto veut du coach fait maison !

Le 22 mai 2018 à 16:52 par Hugo Chalmin

Jerry Stackhouse
Source image : Youtube

Ça se précise du côté de Toronto pour savoir qui prendra les rênes de l’équipe la saison prochaine. A priori, celui sur qui Masai Ujiri aurait jeté son dévolu a déjà ses valises posées en terres canadiennes puisque le favori pour succéder à Dwane Casey serait l’actuel coach des Raptors 905, Jerry Stackhouse.

Elles ne sont plus que trois équipes encore à la recherche d’un head coach (Pistons, Magic et Raptors). Après les Suns avec Igor Kokoskov, les Knicks avec David Fizadale, les Hornets avec James Borrego, les Hawks avec Lloyd Pierce et les Bucks avec Mike Budenholzer, c’est au tour de la franchise canadienne de s’activer sur le marché des entraîneurs. Depuis le 11 mai et le licenciement de Dwane Casey, les Raptors n’ont pas été hyperactifs pour trouver le successeur de celui qui a pourtant été élu COY par ses pairs. La piste Budenholzer semblait la première option mais ce dernier a décidé de tenter l’aventure dans les forêts du Wisconsin. Sûrement une grande déception pour le GM, Masai Ujiri, qui devait avoir hâte de voir débarquer le coach de l’année 2015 avec Atlanta. Suite à cet échec, plusieurs noms bien connu de la maison ont été mentionnés comme Rex Kalamian qui était assistant de Casey depuis 2015 et Nick Nurse, un autre assistant de l’ami Dwayne depuis 2013. Mais selon Shams Charania de Yahoo! Sports, le front office de Toronto aurait récemment rencontré Jerry Stackhouse, l’actuel coach des Raptors 905 en G League. Une course à trois semble lancée pour savoir qui aura à charge de faire passer un cap aux dinosaures.

The Toronto Raptors interviewed Jerry Stackhouse, head coach of G League affiliate Raptors 905, last week in Chicago for the team’s head coach opening, league sources tell Yahoo.

— Shams Charania (@ShamsCharania) May 21, 2018

Dans l’hypothèse où Jerry Stackhouse serait le nouveau coach des vélociraptors, ce dernier retrouverait les parquets NBA qu’il a quitté en tant que joueur en 2012. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le numéro 3 de la Draft 1995 était connu pour être un sacré croqueur et a passé 19 ans dans la Grande Ligue dont cinq avec les Pistons où il a signé sa meilleure saison avec une moyenne de 29 pions par match. Il nous avait même gratifié d’une perf de 57 points face aux Bulls le 3 avril 2001. Ce jour là, JS avait surement à coeur de faire oublier une rencontre à 7/34 au shoot deux mois plus tôt. Après une dernière aventure avec les Nets en 2012, il annonce qu’une carrière d’entraineur l’intéresserait fortement et décroche son premier job deux ans plus tard avec l’équipe nationale américaine des moins de 18 ans. En 2015, il devient assistant coach des Raptors 905 dont il prendra les commandes l’édition suivante. Pour sa première en tant que HC, il emmène sa team composée notamment de Pascal Siakam et Fred VanVleet jusqu’au titre et reçoit par la même occasion la récompense de meilleur coach de la saison. Il y a pire comme début. Mais la suite s’annonce tendue s’il parvient à obtenir le poste d’entraîneur des Raptors. Enfin, la mission parait hard que ce soit pour lui ou pour les deux candidats mentionnés dans le paragraphe juste au-dessus. Le cas de la doublette spécialiste du choke, aka Kyle Lowry et DeMar DeRozan, sera à gérer pour le nouveau venu, sachant que les deux compères ont des contrats bien juteux (n’est ce pas Kyle ? 28 millions, tu te goinfres !) qui sont difficilement échangeables. Continuer le travail de développement des jeunes qu’a plutôt bien réalisé Dwane Casey et préserver ce jeu collectif parfait en régulière, seront deux tâches importantes pour le futur coach.

Certes, Jerry Stackhouse n’était pas le partenaire le plus altruiste sur le terrain. Mais il a montré de bonnes choses en tant qu’entraîneur avec l’équipe de G League de Toronto. Séances d’entraînements plutôt physiques axées sur le développement de la palette offensive de ses hommes, voilà les caractéristiques de Stackhouse. Tant qu’on ne repart pas sur du 100% iso, ça passe.

Source texte : Yahoo! Sports